- Terminé en 60h, mode normal.
- Level 74-68 pour le groupe, fin normale.
Lorsqu'on évoque les vieux de la vieille, on parle souvent de Final Fantasy, Zelda, Dragon Quest à la rigueur mais assez rarement de Y's, 4e larron trentenaire parmi les séries de RPG nippons. Il faut dire qu'avec son studio d'une cinquantaine de personnes, Falcom est loin des moyens colossaux de SE et Big N. Ma seule expérience sur Y's est le 6e épisode, fini sur PS2 il y a plus de 15 ans. Avec ce 8e opus sorti pour les 30 ans, on peut dire que les développeurs ont mis les petits plats dans les grands. En effet, ma partie sur Y's VIII n'a rien, mais alors RIEN à voir avec celle du VI. Tout d'abord, si vous êtes capitaine d'un navire et que vous remarquez sur votre liste de passager le nom d'un certain Adol Christin, contactez de suite votre compagnie d'assurance car vous pouvez être sûr que votre beau bateau va rencontrer une catastrophe. C'est ce qui se passe dès le début avec le Lombardie, navire où se trouvent Adol et bon nombre de passagers, qui va essuyer l'assaut d'un calmar géant. Un malheur n'arrivant jamais seul, le bâteau fait naufrage non loin de là sur l'île de Seiren, réputée pour être maudite. Adol se réveille donc sur la plage de cette île après un affrontement homérique contre la grosse bébête. Et là, c'est le début d'une grande aventure digne d'un roman de Jules Verne: notre aventurier va devoir explorer les lieux, à la recherche de survivants. Mais une certaine Dana ne va pas tarder à envahir ses rêves. Avec ses affrontements dynamiques bien foutus, ses musiques alternant rythmes endiablés et ambiances mélancoliques, Falcom arrive à nous embarquer et nous donner l'envie de découvrir le copieux contenu d'un des meilleurs épisodes de la série.
Les plus:
+ Une odyssée hynoptique malgré un leitmotiv scénaristique vu et revu.
+ Système de combat nerveux et maitrisé avec la possibilité d'appuyer sur "carré" pour alterner les coéquipiers plus efficaces sur certains monstres que sur d'autres.
+ Craft progressif bien mené avec une gestion intelligente des ressources.
+ Le camp des réfugiés qu'il faut faire évoluer, avec des naufragés finalement attachants. Certains cacheront bien leur jeu.
+ Artworks magnifiques et OST bien travaillée.
Les moins:
- Modélisation restée à l'ère PS2 (mais les textures sont jolies)
- Textes VF sponsorisée par n'importe quel traducteur automatique. Ca rappelle les mauvais souvenirs des premières trad' fin 90/début 2000.
- Même si l'issue de son destin est logique, Dana Icarusia aurait peut-être mérité d'avoir sa propre série d'action/RPG vu que son concept de transformations est très sympa à jouer dans le donjon bonus (version PS4).