Zombies Hates Kronenbourg®
Si un jour au détour d'une conversation, vous entendez quelqu'un parler d'un jeu développé par le studio LucasArts dans les nineties, il y a 9 chances sur 10 pour que ce soit un Point & Click... Mais bien que le studio excelle dans cette discipline, il n'en a pas moins tranché radicalement avec ses vieux démons en sortant "Zombies Ate My Neighbors", l'un des meilleurs hit-and-run de l'époque.
Changement de support pour l'occasion, on troque notre bonne vieille souris contre une manette ; histoire de coller avec un gameplay dynamique et nerveux. Avant de se lancer de le grand bain, laissez-moi vous dire que derrière ses qualités graphiques indéniables, la grande force de "Zombies Ate My Neighbors" c'est d'être aller puiser son inspiration tout droit dans l'univers Horror Movies des années 80, vivants alors leurs dernières heures de gloire à travers des films comme "Chucky", "Evil Dead" ou encore le "Day of the Dead", grace auquel George Romero termine avec brio sa trilogie des mort-vivants.
Clôturons cette parenthèse cinématographique, il est très plaisant d'y retrouver de nombreux clins d'œil tout au long de ce périple. Celui-ci s'axe d'ailleurs autour d'une succession de niveaux relativement courts montants crescendo en difficulté, avec comme objectif principal le sauvetage de vos chers voisins. Il va falloir mettre de coté vos différents avec la population de cette petite ville, au moins le temps d'aller sauver cette grognasse de pom-pom girl ayant eu la bonne idée d'organiser une répétition dans son jardin, sans oublier son l'oncle qui roupille tranquillement sur sa bouée dans la piscine... Ou encore le père, plus préoccupé par cuisson de ses merguez que par les zombies qui rodent dans son jardin !
Pour nous aider à dézinguer ce bestiaire varié (allant du tas de viande putréfié au vampire, en passant par le Jason de Vendredi 13) , nous avons à disposition un arsenal d'armes plus loufoques les unes que les autres. Il est également possible de ramasser des potions, qui viendront par exemple booster notre vitesse de déplacement ou nous rendre invulnérable l'espace d'un court instant ; rien de tel pour se tirer moment critique. Mais tout ces consommables n'étant pas illimitées, la fuite sera bien souvent de rigueur.
Certes, certains passages sont difficiles (comme la majorité des titres de l'époque), mais pas au point d'atteindre le sadisme d'un "Ghosts'n Goblins", d'ailleurs LucasArts nous facilite même les choses en proposant à un autre joueur de venir maraver du zombie en binôme. Chouette attention !