55 films
créée il y a presque 11 ans · modifiée il y a environ 2 moisLa Harpe de Birmanie (1956)
Biruma no Tategoto
1 h 56 min. Sortie : 26 avril 1957 (France). Drame, Comédie musicale, Guerre
Film de Kon Ichikawa
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Des gens sans importance (1956)
1 h 41 min. Sortie : 15 février 1956. Drame
Film de Henri Verneuil
Morrinson a mis 8/10 et a écrit une critique.
L'Invasion des profanateurs de sépultures (1956)
Invasion of the Body Snatchers
1 h 20 min. Sortie : 8 novembre 1967 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Science-fiction
Film de Don Siegel
Morrinson a mis 8/10.
L'Homme qui en savait trop (1956)
The Man Who Knew Too Much
2 h. Sortie : 5 octobre 1956 (France). Drame, Thriller
Film de Alfred Hitchcock
Morrinson a mis 8/10.
Un condamné à mort s'est échappé (1956)
1 h 41 min. Sortie : 11 novembre 1956. Drame, Guerre
Film de Robert Bresson
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste-edition/Cinephilie_obsessionnelle_2019/2299251/page-19
C'est d'ailleurs un élément parmi d'autres, dans tout le travail de contextualisation sonore conduit avec beaucoup d'application pour retranscrire un environnement particulier (Bresson l'annonce en introduction : "Cette histoire est véritable. Je la donne comme elle est, sans ornements"). Tout le film tournera autour de la position de son protagoniste, son point de vue, et tout son travail de préparation pour une hypothétique (ou pas) évasion. Démonter la porte de sa cellule, confectionner un objet tranchant à partir d'une cuillère, fabriquer une corde suffisamment résistante et plusieurs crochets, repérer les lieux, collecter des informations auprès d'autres prisonniers... L'austérité de la mise en scène trouve un écho dans la rigueur avec laquelle sont décrits tous les petits gestes du prisonnier (et un contraste étonnant dans l'utilisation de la musique classique). Des préparatifs étonnamment accessibles pour un film de Bresson, sentiment étrange. Mais la dimension morale et spirituelle (cette dernière m'étant peu accessible, même si elle a trait au libre-arbitre à quelques moments, "ce serait commode si Dieu pouvait agir sur tout") de cette évasion ne tardera pas à se faire sentir : l'évidence se fait progressivement quant à la force de volonté de Fontaine, l'espoir qu'il nourrit (la composante religieuse est représentée à travers deux prisonniers), l'instinct de survie qu'il alimente. Un mélange de détermination et de persévérance à l'origine d'une étrange ascèse, une philosophie de vie qui se faufile jusqu'à la séquence finale, conclusion de l'évasion, très belle victoire.
Printemps précoce (1956)
Sôshun
2 h 24 min. Sortie : 29 janvier 1956 (Japon). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=22
Dans cette zone de flottement, après avoir pris le soin de dépeindre la routine du quotidien et l'absence de débouchés, "Printemps précoce" prend son envol avec l'élan libertaire initié par le comportement de Chiyo. Un personnage étonnant dans la filmographie du réalisateur, très extravertie, sanguine et libre-penseuse. Elle nous gratifie d'ailleurs d'une des très rares scènes de baiser amoureux chez Ozu — à vrai dire je ne suis pas sûr qu'il en existe une autre — produisant un dérèglement majeur, le mensonge et le compromis de trop que l'épouse ne peut tolérer et ce malgré les appels de la voisine à relativiser sur le thème "le mien aussi il a déconné, ça arrive, je lui ai remonté les bretelles et on s'en est remis depuis". L'occasion pour la femme de confesser, un peu tristement, "après tout, ce monde est fait pour les hommes". Sur une thématique proche de celle développée dans "Le Goût du riz au thé vert" (davantage tourné vers le délitement du couple), Ozu capte le vacillement, le doute qui s'installe chez un homme perdu dans la monotonie se réveillant soudain entre deux femmes, l'épouse incrédule et l'amante passionnée.
Tout dans "Printemps précoce" converge vers ce moment final, retrouvailles chargées en émotions dont le contenu conserve une bonne part d'ambivalence. Magnifiques dernières minutes minimalistes, les deux se retrouvant dans une petite ville perdue loin de tout suite à la mutation du mari, échangeant quelques mots, sans se toucher, qui nous laissent sur un sentiment d'incertitude à la fois amer et radieux.
Marqué par la haine (1956)
Somebody Up There Likes Me
1 h 53 min. Sortie : 14 février 1957 (France). Drame, Biopic, Sport
Film de Robert Wise
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-1
Ce biopic insiste pas mal sur la vie tumultueuse du boxeur, sur ses séjours répétés en maison de correction, sur son passage dans l'armée américaine (dont il désertera), et sur sa vie sentimentale qui se nouera dans une incompatibilité avec la boxe — boxe qui l'a pourtant sorti de la rue et de ses magouilles. Toute la première partie est consacrée au social, à ses mauvaises fréquentations à New York, avec un petit côté lourdingue par moments, qui insiste beaucoup sur le déterminisme social. Tout cela concourt à construire une trajectoire dont l'apogée se situe à la fin dans le combat contre Tony Zale, qui fut une boucherie légendaire (les deux étant en sang à la fin du dernier round).
Plus dure sera la chute (1956)
The Harder They Fall
1 h 49 min. Sortie : 8 septembre 1956 (France). Film noir, Drame, Sport
Film de Mark Robson
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Le Quarante et unième (1956)
Sorok pervyy
1 h 28 min. Sortie : 17 mai 1957 (France). Guerre, Drame, Romance
Film de Grigori Tchoukhrai
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=11
Le récit n'est sans doute pas à la hauteur de celui de l'autre film célèbre de Grigori Tchoukhraï, le magnifique "La Ballade du soldat" : si la naïveté de l'ensemble peut être accepté dans le cadre d'un mélodrame romantique, il y a tout de même quelques segments manquants dans la continuité psychologique qui font naître quelque chose d'étrange dans l'évolution des rapports entre les deux ennemis, avec quelques facilités d'écriture (comme le coup de fusil final) qui ne sont plus aussi facilement acceptable que dans l'écrin du muet. Mais bon sang, ne serait-ce que pour cette vision du paradis perdu dans la dernière partie du film, dans cette enveloppe graphique irréelle, "Le Quarante et unième" version 1956 est un coup d'éclat.
L'Invaincu (1956)
Aparajito
1 h 50 min. Sortie : 11 décembre 1957 (France). Drame
Film de Satyajit Ray
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2024/3706051
La forme très épurée de ce conte lui permet d'accéder à une forme d'universalité tout en conservant nombre de particularités idiosyncratiques, parmi lesquels je citerais en premier lieu la présence marquante des trains, de leurs allers-retours, et du symbole de changement de vie qu'ils contiennent. Quelques effets simples sont d'une beauté insoupçonnée, comme l'ellipse transformant Apu enfant en un adolescent simplement en se concentrant sur une lampe, un soir de lecture. La relation mère-fils étonne aussi, avec toute la délicatesse diffusée pour aborder cette relation d'amour mais aussi toute la dureté du dernier mouvement partagé entre émancipation et égoïsme. Ray se garde bien de juger son personnage principal, malgré toute l'émotion qui peut jaillir autour de celui de la mère, dont l'affliction est rendue tout à fait intelligible sans recourir au pathos. Et il propose deux séquences d'un éclat noir sidérant, deux symboles funèbres dont l'effet est saisissant, un dernier souffle marqué par la soudaine envolée d'oiseaux et l'image d'une disparition s'effaçant dans la nuit éclairée de lucioles.
La Traversée de Paris (1956)
1 h 20 min. Sortie : 26 octobre 1956. Comédie dramatique, Historique
Film de Claude Autant-Lara
Morrinson a mis 7/10.
Gervaise (1956)
1 h 52 min. Sortie : 5 septembre 1956. Drame
Film de René Clément
Morrinson a mis 7/10.
La Vie passionnée de Vincent van Gogh (1956)
Lust for Life
2 h 02 min. Sortie : 15 janvier 1957 (France). Drame, Biopic
Film de Vincente Minnelli et George Cukor
Morrinson a mis 7/10.
La Rue de la honte (1956)
Akasen Chitai
1 h 27 min. Sortie : 13 mai 2015 (France). Drame
Film de Kenji Mizoguchi
Morrinson a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Faux coupable (1956)
The Wrong Man
1 h 45 min. Sortie : 1 mai 1957 (France). Drame, Policier, Film noir
Film de Alfred Hitchcock
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Voici le temps des assassins (1956)
1 h 53 min. Sortie : 13 avril 1956 (France). Drame, Thriller
Film de Julien Duvivier
Morrinson a mis 6/10.
Grand-rue (1956)
Calle Mayor
1 h 39 min. Sortie : 26 octobre 1956. Drame
Film de Juan Antonio Bardem
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Sept hommes à abattre (1956)
Seven Men from Now
1 h 18 min. Sortie : 12 juillet 1957 (France). Western
Film de Budd Boetticher
Morrinson a mis 6/10.
La Dernière Caravane (1956)
The Last Wagon
1 h 38 min. Sortie : 22 avril 1957 (France). Aventure, Drame, Western
Film de Delmer Daves
Morrinson a mis 6/10.
Peine capitale (1956)
Yield to the Night
1 h 39 min. Sortie : 14 juin 1956 (Royaume-Uni). Drame, Film noir
Film de J. Lee Thompson
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Au gré du courant (1956)
Nagareru
1 h 57 min. Sortie : 20 novembre 1956 (Japon). Drame
Film de Mikio Naruse
Morrinson a mis 6/10.
Le Sang à la tête (1956)
1 h 23 min. Sortie : 10 août 1956. Drame
Film de Gilles Grangier
Morrinson a mis 6/10.
La Poupée de chair (1956)
Baby Doll
1 h 54 min. Sortie : 31 décembre 1956 (France). Drame
Film de Elia Kazan
Morrinson a mis 6/10.
La banda degli onesti (1956)
1 h 46 min. Sortie : 12 avril 1956 (Italie). Comédie
Film de Camillo Mastrocinque
Morrinson a mis 6/10.
Bob le flambeur (1956)
1 h 38 min. Sortie : 24 août 1956 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Jean-Pierre Melville
Morrinson a mis 6/10.
1984 (1956)
1 h 30 min. Sortie : 6 mars 1956 (Royaume-Uni). Drame, Science-fiction
Film de Michael Anderson
Morrinson a mis 5/10.
Géant (1956)
Giant
3 h 21 min. Sortie : 9 janvier 1957 (France). Drame
Film de George Stevens
Morrinson a mis 5/10.
Les Demi-sel (1957)
Die Halbstarken
1 h 37 min. Sortie : 11 janvier 1957 (France). Drame, Thriller
Film de Georg Tressler
Morrinson a mis 5/10.
Attaque ! (1956)
Attack!
1 h 47 min. Sortie : 5 octobre 1956 (France). Guerre, Drame
Film de Robert Aldrich
Morrinson a mis 5/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-15
D'un côté, le film reste intéressant en tant que précurseurs de films notables à venir comme "Les Sentiers de la gloire" (1957) de Kubrick voire même "Croix de fer" (1977) de Peckinpah. Mais il existe pas mal de films qui concourent dans la même catégorie et qui s'en sortent beaucoup mieux à mes yeux, comme par exemple "Côte 465" (1957) de Anthony Mann, aussi minimaliste et "théorique" sur le même thème mais beaucoup moins bourrin. On sent bien qu'Aldrich a souhaité sacrifier la subtilité sur l'autel de l'efficacité, mais il a perdu beaucoup au change. Peut-être est-ce dû à l'aspect adaptation d'une pièce, mais les quelques longs tunnels explicatifs qui jalonnent les séquences "posées" du film témoignent une vraie faiblesse de mise en scène, ne donnant pas à l'injustice (et l'horreur) de la guerre toute son ampleur. La trahison, le courage, le non-renoncement : c'est très lourd.
L'Ombre (1956)
Cień
1 h 38 min. Sortie : 1 mai 1956 (Pologne). Action, Drame
Film de Jerzy Kawalerowicz
Morrinson a mis 5/10 et a écrit une critique.