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Le personnage, les yeux grands ouverts, allongé au fond de sa baignoire pleine.
(souvent avant d'en sortir brusquement)

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Une ville la nuit. En plongée. Ça en jette un max.

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Une poursuite en ville ? A une fiat 500 près, pas une voiture en ville. Rome, ville ouverte (ou Paris, New York, c'est du kif).

Une vraie pub pour voiture.

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Le film fait une halte à Paris ? Un plan sur a tour Eiffel est o-bli-ga-toi-re.
Et plus si affinité.

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A peine sorti de l'eau, hop, tout sec !

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A chaque fois qu'un avis de recherche est lancé, l'ensemble des clients du bar ou du restau ou se réfugie le héro lisent le journal où son portrait apparait.

Annotation :

1) Les portes du métro (RER / train / navette...) se ferment au nez des poursuivants.
Ouf..!

2) Le héros va mourir. C'est d'autant plus sûr que le coup de feu retentit. Oui mais non: c'est l'héroïne qui a fait fait feu, hors cadre.
Ouf..!

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C'est bien connu, c'est toujours quand on a fait des tonnes d'effort pour s'en sortir que le détail qui tue viendra s'insinuer au moment le plus ultime, pour tout foutre par terre.
Saloperie de destin.

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Quand un protagoniste a besoin de se garer devant un lieu important dans l'histoire, il a toujours sa place devant les portes d'entrée.

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Un festival ! Un album à lui tout seul ! Dont certains clichés sont même là deux fois !

Alors, nous avons:
- Le héros qui est sur le pont d'être descendu par un méchant, qui ferme les yeux, on entend le coup de feu, et bing: c'est l'héroïne cachée derrière le bad guy qui a tiré ! Deux fois !
- Les problèmes n'interviennent que à l'endroit où ils peuvent être résolus: un hélicoptère de surveillance ou une tempête n'interviendront que quand les héros peuvent se mettre à couvert. Jamais quand ils traversent le désert.
- C'est quand, et seulement quand un personnage a fini d'expliquer une action secrète que l'on en voit immédiatement les conséquences.
- Le coup de la vitre qui se fendille en fonction des nécessités du suspens aussi, c'est pas mal.

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Gros plan sur le pied du méchant au moment où celui-ci touche le sol quand il descend de voiture

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Le méchant peut buter le gentils en bougeant un seul doigt (celui de sa gâchette). Au lieu de quoi, il préfère jeter l'objet de son avantage pour se fighter à armes égales avec le gentil.

Histoire d'être sûr de perdre.

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Le gradé donne ses ordres laconiques à son second qui, ayant tout compris, part sur le champs.
Si j'étais le second en question, je ne saurais même pas si je dois partir à droite ou à gauche.

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Le coup de la surdité partielle après une grosse explosion. Il y a 5 ans, c'était une bonne idée. Aujourd'hui ça devient une tarte à la crème.

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Faut quand même arrêter de prendre les pandores pour des burnes. A chaque fois qu'une prise d'otages se termine, ils laissent sortir tout le monde sans vérifier les identités et interroger tout le monde.
Genre.

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Quand une catastrophe s'abat sur une troupe, seuls les anonymes y passent avec conscience et rigueur.

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Encore un véritable album à lui tout seul. En vrac:

- L'Afrique, théâtre de la violence et la corruption
- les capitales européennes, filmées en vol, sur leurs monuments principaux.
- La belle que le tueur rangé des voitures doit protéger.
- Le final, dans un lieu iconique, au mépris de toutes les règles de circulation imaginables.

Annotation :

Le type, il avale de l'eau.
Alors on le croit mort !
Alors, on essaie quand même de le récupérer !
Alors on pratique sur sa dépouille le massage cardiaque et le bouche-à-bouche.
Alors on croit vraiment qu'il est mort.
Alors on pleure et la musique s'arrête.

Alors là, je m'arrête, parce que je veux pas spoiler.
C'est la fin du film, quand même.

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Un cadavre putréfié découvert au débotté ? Hop, un petit vomi sur les pieds.

Annotation :

L'un se couche, aux côtés de sa douce moitié bien aimée.
L'autre, maléfique ou tourmenté, ouvre alors les yeux.

Annotation :

Poursuivi en milieu hostile ? Hop, la cascade arrive à point nommé pour plonger et échapper au prédateur. Ouf !

Annotation :

Un petit best-of du horror movie:
- ça commence par un emménagement d'une famille, bien sûr.
- une ombre passe au premier plan, derrière le personnage.
- la musique s'arrête juste avant le jump-scare
- Toujours au moins une belle incohérence: le père de famille passe son temps à fouiller sa baraque sans jamais allumer un plafonnier. Dans le noir, c'est toujours mieux.

Annotation :

Jeux de miroirs. Le méchant croit viser le héros. Paf, un miroir s'écroule.

Annotation :

La marée noire monte inexorable, à la vitesse d'un cheval au galop. Sauf quand les héros doivent se regarder, parler, fixer un détail important. Puis elle reprend son rythme endiablé.

Annotation :

Quand toute une armée de méchants (?) pourchasse le héros ou l'héroïne, seul un proche de ce dernier le trouvera, sans avoir plus d'indices que les autres poursuivants.

Annotation :

La caractérisation des personnages à la truelle.
La chancelière allemande est grosse et moche, l'italien ne pense qu'a fourrer ce qui doit être sa secrétaire, le japonais est tatillon et le français branleur en retard. Magnifique.

De toutes façons, une heure plus tard on les a oublié: le président américain est vivant, scènes de liesses sur la planète entière !

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Contre-plongée verticale qui suit une voiture sur une route, au milieu des bois.

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AAaahhh !! Les jumelles qui font... une forme de jumelles en plan subjectif.

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Le dépressif (pourquoi pas alcolo) dort toujours tout habillé sur le canapé de son salon.

Annotation :

Se noie. Bouche-à-bouche. Crache de l'eau. Ouf.