Carnet de bord littéraire (commenté)

Annotation :

La bonne idée de Golding est de couper son récit de tout repère temporel, hormis des lunettes ou un bateau. Cela pourrait se dérouler en 1900 comme en 2000.

Malheureusement, sans parler de l'idéologie défendue que je vous laisse le soin d'apprécier, c'est trop mal écrit ou trop mal traduit pour être bon sur la longueur. Bien que les descriptions foisonnent, et çe n'est pas un mal, j'ai eu du mal à me représenter la topographie de l'île ou même les gestes des personnages. Un petit gâchis sur fond de folie de groupe que je relirai peut-être en VO.

Janvier
286 pages en édition poche junior avec illustrations

Annotation :

4 surprenantes nouvelles et autant d'ambiances différentes, avec un peu de fumée, un système de narration déstructuré, un personnage allumé ou une autre digne des nouvelles de Gogol, pour 4 représentations réussies du mystère.

Janvier
133 pages poche

Annotation :

Deux parties inégales, la première qui commence par un monologue assez classique pour se diriger vers des phrases sans vraiment de rapport entre elles et assez décontenançantes. Il manque un je-ne-sais-quoi pour dépasser le stade d'esquisse réussie. Puis une seconde partie sous forme d'interrogatoire qui aurait gagné à être plus synthétique.

La lecture est plaisante grâce à l'univers de la peinture et au thème de la tromperie mais la narration, parfois surprenante, est surtout brouillonne. Je n'en resterai pas là avec Perec.

Janvier
202 pages

Annotation :

C'est maintenant à l'inspecteur Baley de se rendre dans un de ces "outer worlds", à Solaria en l'occurrence. Il y découvrira une société miroir à celle de sa Terre et sera en charge, outre de résoudre l'énigme pour laquelle on l'y a envoyé, d'étudier ce monde si avancé sur le plan de la robotique qui inquiète les dirigeants de la Terre.

L'enquête, narrée à travers une série de rencontres avec l'entourage du mort, mène une solution quelque peu décevante, surtout si l'on prend en compte le fait que Baley prend vraiment les solariens pour des billes.

Au delà de l'enquête, c'est l'univers qu'Asimov continue de creuser de façon captivante qui fait tout l'intérêt de cette lecture. Le terme de visionnaire qu'on lui accole souvent n'est pas usurpé.

Janvier VO
269 pages poche

Annotation :

A l'image de l'écriture de Chalandon, jamais dans l'étalage, j'ai de la difficulté à m'exprimer longuement sur cette lecture. Avec La Légende de nos pères, l'écrivain touche à une multitude de domaine avec le courage comme point d'ancrage. Plus précisément, ce sont les actes et les démarches que l'on entreprend, témoins de ce courage, qui sont au cœur de ce sobre roman néanmoins rempli de sentiments.

Janvier
254 pages

Annotation :

J'ai eu la malheureuse idée de le lire en VO, et après avoir lu la moitié en ne comprenant qu'un gros quart de celle-ci, je me suis résolu à le continuer en français. Ça m'a quelque peu gâché la lecture de ce classique dont je ne connaissais que l'adaptation Mickey. Très frustré mais rassuré de savoir que beaucoup d'anglophones natifs ont eu du mal avec le texte.

Même sans connaître l'histoire de Scrooge, si c'est possible, la fin est me paraît très prévisible.

Février VO puis VF
environ 100 pages ebook

Annotation :

Petit livre très plaisant qui se lit d'une traite et qui se relit pour détecter toutes les figures de style, chose impossible à moins d'être prof de français et encore... Perec joue avec son lecteur sans le prendre pour un benêt. Merci Georges.

Mars
84 pages

Annotation :

Œuvre métaphorique sur une Russie en profonde transition, toujours dans un style captivant qu'on qualifierait anachroniquement de Kafkaïen. Malgré la filouterie de Tchitchikof, on se prend de tendresse pour lui, balloté par les flots qu'il traverse avec son projet ubuesque.

Balayant de nombreux thèmes comme la foi, le travail ou l'éducation et par une interpellation directe du lecteur, l'impression de modernité qui se dégage des Âmes mortes est saisissante.

Mars
444 pages poche

Annotation :

cf. critique

Mars
392 pages

Annotation :

Sur le thème de la conscience, de la confession, Cabre fait revivre le Barcelone de 1799, au travers d'histoires de meurtres entremêlées (il ne s'agit pas d'un polar) et centrées sur Don Rafel, Sa Seigneurie.

L'amorce présente une large galerie de personnages au même moment et j'avoue avoir été un peu perdu. L'alternance des points de vues narratifs et la patte de Cabré qui consiste à mêler discours indirect et direct rendent agréable la lecture de ce roman en grande partie pluvieux, mais il manque la petite étincelle pour la rendre incontournable.

Mars
438 pages

Annotation :

Une bande de potes un peu couillons sur les bords qui s'alimentent à 99 % de vin, avec parfois un poulet, qui se lèvent en même temps que le soleil, qui agissent et réfléchissent après, tout ça dans un décor de pins, de rivière, de poussière et de mouche. Ma prochaine destination.

Avril
254 pages poche

Annotation :

Peut-être un peu trop d'attente pour ce Dosto dans lequel je n'ai pas réussi à rentrer. Les personnages sont décrits superbement, leur entourage aussi, mais quelque chose me paraissait "prévu d'avance", peut-être des évènements un peu trop linéaires, malgré le genre épistolaire qui tendrait plutôt à déconstruire cela. L'écriture, en tout cas telle que Markowicz l'a traduite, est très orale, presque hachée, et sied parfaitement à l'émotion des personnages.

AvrilPeut-être un peu trop d'attente pour ce Dosto dans lequel je n'ai pas réussi à rentrer. Les personnages sont décrits superbement, leur entourage aussi, mais quelque chose me paraissait "prévu d'avance", peut-être des évènements un peu trop linéaires, malgré le genre épistolaire qui tendrait plutôt à déconstruire cela. L'écriture, en tout cas telle que Markowicz l'a traduite, est très orale, presque hachée, et sied parfaitement à l'émotion des personnages.

Avril
259 pages Actes Sud
259 pages Actes Sud

Annotation :

J'aime les œuvres qui paraissent spontanées, ce sont souvent les plus travaillées, les plus subtiles. Dans un langage brut de décoffrage, celui du Paris populaire qu'on retrouve dans les Renoir et Melville, Bardamu emmène le lecteur dans son voyage. Il en ressort surtout une haine du genre humain, une vision de la vie remplie de nihilisme. Mais je crois avoir décelé une once de compassion de la part de Céline, ne serait-ce que pour son héros qui, spectateur de ses congénères tels que décrits, est profondément rebuté par ceux-cis.

Avril
632 pages poche

Annotation :

Le Nègre du Narcisse est un faux récit marin : hormis le lieu, la tempête et les termes techniques, on n'a pas vraiment l'impression d'être en mer, on pourrait tout aussi bien être en train ou dans une mine, que sais-je... Il s'agit d'abord à mon sens d'un conte humaniste dont la force est de donner vie à une douzaine de personnages en peu de pages. Le Narcisse, vaisseau de la marine marchande britannique dont on ignore la cargaison, sert de cadre de scène au récit, qu'on verrait aisément adapté en pièce de théâtre, où Conrad explore le microcosme que forment les marins autour de cet étranger africain qui ne laisse personne indifférent.

Mai
212 pages

Annotation :

cf. critique

Mai
417 pages

Annotation :

Juin
968 pages Actes Sud

Annotation :

Manifeste féministe bien plus efficace que les porte étendard d'aujourd'hui, ce recueil de nouvelles, qui s'apparentent, sur la forme, à des contes, se déguste. Seduisant, amusant, attristant, Tchekhov, par ces récits à base de froufrou et de petits pieds, met à égalité les deux sexes.

Juin juillet
375 pages poche

Annotation :

Malgré un rythme très inégal et une narration sous forme de journal selon moi pas judicieusement utilisée, Lovecraft offre quelques bons moments de tension et ses descriptions sont pour la plupart fascinantes.

Juillet
155 pages poche

Annotation :

Gary a une écriture le plus souvent très directe et dénuée de tout artifice qui colle très bien à son propos : l'influence de l'éducation et l'amour de sa mère sur toute sa vie. On est tour à tour attendri, amusé, inquiété et soufflé par le style qui prend régulièrement son envol sur quelques paragraphes.

Juillet
312 pages ebook

Annotation :

Le cœur sert à le mettre dans ma collection. Je ne sais pas trop quelle note mettre. Il m'a scotché, ça c'est clair. Par le récit de cette machine de guerre pilotée par le "petit père des peuples" qui se retourne contre ce peuple dans une paranoïa et un abus de pouvoir extrème jusqu'à l'absurdité la plus complète. Bien aidé par le zèle dont font preuve les dirigeant régionaux du NKVD, sorte de ministère de l'intérieur.

Dans un style scientifique et neutre, Werth explique les rouages de cette machine à l'aide d'extraits de rapport et de témoignages rendus accessibles par l'ouverture plus ou moins partielle des archives de l'URSS en 1991. Saisissant.

Juillet
328 pages

Annotation :

Juillet
239 pages

Annotation :

Même si le nœud de l'intrigue est prévisible à 1000 km pour qui a suivi un cours de svt de collège et que le début d'amourette est très niais, le rythme est bien mené.

Août
500 pages ebook

Annotation :

Je m'attendais à un monument mais c'est assez convenu et trop linéaire (on avance par monde m'voyez). Sympa cela dit.

Août
400 pages ebook

Annotation :

Sorj (on est intimes), un écrivain à la sensibilité rêche.

Août
250 pages

Annotation :

Cela fait très exercice de style, un peu comme le Vélo à guidon chromé. C'est tout aussi agréable mais en moins stimulant.

Septembre
150 pages

Annotation :

Désolé j'ai oublié de lire la fin.

Septembre
279 pages si vous allez jusqu'au bout

Annotation :

Septembre octobre

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Août octobre

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Novembre 180 pages

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Octobre novembre