Cinéma fantastique

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Un film majeur dans son genre, un parfait exemple de déphasage, le surnaturel s'invitant de manière plus ou moins agressive dans l'existence du personnage. On ne peut que douter et hésiter entre la santé mentale défaillante du protagoniste et la réalité des événements qu'il traverse.

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Ici, on doute de la nature véritable du personnage de Michael Myers, tueur implacable à la force et à la détermination surhumaine. Le final achève de situer l'intrigue dans le genre du fantastique.

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Là, Carpenter entretient un certain temps le doute quant à l'identité du meurtrier, oscillant sans cesse entre rationnel (le propriétaire de la voiture) et surnaturel (la voiture elle-même).

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Tout est dans la suggestion et dans les ombres meurtrières qui hantent le brouillard.

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Ici le contexte fantastique est rapidement révélé et se double de sentiment d'horreur face au constat apocalyptique : les morts se lèvent de leur tombe pour dévorer les vivants.

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Rosemary se fait-elle des idées ? Est-il possible que l'enfant qu'elle attend soit l'antéchrist ?

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Ou l'emprise d'un déterminisme littéraire. Quand peu à peu le surnaturel et l'horreur s'insinue dans la vie du cynique détective John Trent, ce sont toutes ses certitudes qui volent en éclats.

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La plupart des enfants craignent l'existence des fantômes c'est bien connu. Mais les adultes les plus cruels et tourmentés n'ont-ils jamais peur d'être confrontés au spectre de leur propre culpabilité ?

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Ici le fantastique laisse place au merveilleux, une échappatoire idéale à l'horreur de la guerre. Et pourtant, le doute quant à la réalité d'une telle féérie s'installe et demeure jusqu'à la fin. Après le visionnage reste cette question, était-ce simplement l'imagination d'Ofélia ou... ?

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Un superbe exemple du genre. Ou comment le doute prend progressivement le dessus dans l'esprit de la protagoniste jusqu'à lui faire envisager la plus incroyable vérité.

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Le Candyman existe-t-il vraiment ou n'est-ce qu'une légende urbaine, une rumeur colportée à travers les rues ? Et si l'on mettait au défi son propre reflet d'y répondre ?

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Le protagoniste perd indéniablement la raison aux yeux de son entourage. Lui-même ne comprend pas son attitude et les raisons qui le poussent à creuser un trou au fond de son jardin. Sa prétendue folie suffira à exhumer les secrets d'un voisinage inquiétant.

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Là c'est le psychiatre, l'homme rationnel par excellence, qui s'interroge. Serait-il possible que cet enfant ait vraiment le don de voir et de communiquer avec les fantômes. Cet enfant dont il est devenu le confident...

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Le personnage est-il vraiment comme l'affirme cet inconnu un authentique sur-homme ? Son fils se borne dangereusement à le croire et lui-même finit par s'interroger.

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Suggestion lovecraftienne. D'où vient cet épais brouillard et quelles sont les créatures terrifiantes qui s'y cachent ?

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Là il n'y a plus aucun doute pour le spectateur de la réalité des fantômes mais dans l'histoire elle-même le médium Bannister passe pour un authentique charlatan.

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Ici, seul compte le récit d'un homme que l'on se plaît à croire sur parole lorsqu'il dit être un vampire et lorsqu'il nous compte le récit de son existence. Le final apporte une réponse définitive à nos interrogations.

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Ou la confrontation entre rationalisme et vieilles croyances. Dracula, c'est avant tout l'histoire de certitudes scientifiques qui s'effondrent face aux derniers soubresauts d'une créature ancienne. Parce qu'il a perdu son épouse, Dracula vivra sa vie comme une vengeance. Damné à travers les siècles, il retrouvera par hasard la réincarnation de son épouse, garante de son salut. C'est bien cette histoire d'amour qui différencie le film de Coppola du roman de Stoker dans lequel le vampire ne souffre d'aucun état d'âme.

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Chef d'oeuvre du cinéma expressionniste allemand et première adaptation cinématographique de Dracula. Le titre aura été modifié quand la veuve de Bram Stoker aura refusé les droits du roman à Murnau. Lequel ne s'embarrassa pas de détails juridiques et tourna son film malgré tout. Résultat : une formidable leçon de cinéma à travers les décennies et un coûteux procès.

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Je passe outre la férocité surnaturelle du requin et ses proportions phénoménales. La réalité d'un tel monstre est inenvisageable même dans le film. Tout le fantastique de l'intrigue se résume à cette seule réplique de Brody lancée au chasseur de requins Quint :
"Vous avez déjà vu ça ?"
"Non."

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L'agressivité surnaturelle des oiseaux est ici source de fantastique.

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Le fantastique est ici décuplée par l'aspect documentaire du film et par son art de la suggestion évidemment. La sorcière de Blair existe-t-elle vraiment et qu'arrive-t-il aux protagonistes finalement ?

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Est-il possible que l'inquiétante femme au bout du fil appelle réellement du passé ? Le simple fait qu'on puisse seulement le supposer ouvre des perspectives effrayantes lorsque le ton de l'inconnue devient de plus en plus menaçant.

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Les loup-garous, c'est comme les vampires, ça n'existe pas.

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Les loup-garous ça n'existe pas. A part dans la lande anglaise. Le parcours tragi-comique d'un jeune américain parti séjourner en Angleterre et qui se fait mordre un soir de pleine-lune par une créature indéfinie. Le genre de monstre propre à toutes les légendes. La question est : ce jeune homme ne va-t-il pas à son tour se métamorphoser lors de la prochaine pleine-lune ?

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Il suffit de penser aux ténèbres et aux horreurs qu'elles peuvent cacher pour envisager l'existence de l'indicible.

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Le fantastique d'un point de vue subjectif. Terrifiant.