Classement de la série Divinity
Divinity, assurément une des séries de jeux de rôle (aka mon type de jeu préféré) qui tient la place la plus importante dans mon cœur. Parcourue dans son intégralité à deux reprises, je ne saurais pas définir exactement ce qui m’attire autant dans cette saga. Peut-être cet univers de fantasy si ...
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créée il y a environ 20 heures · modifiée il y a environ 19 heuresDivinity: Original Sin II (2017)
Sortie : 14 septembre 2017. RPG, Stratégie tour par tour
Jeu sur PC
skorn-of-banana a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
L’apothéose du genre CRPG combiné à de la tactique. Les développeurs se sont rodés avec le premier opus des Original Sin, et ils nous livrent ici leur chef-d’œuvre. À la manière d’un Baldur’s Gate 3 qui arrivera plus tard, c’est un jeu qui aura profité d’une longue période d’accès anticipé, permettant à l’équipe de développement de peaufiner efficacement toutes les imperfections, pour un résultat d’exception. J’adore tout dans ce jeu : ses combats tactiques en difficulté max, intenses et hautement stratégiques, la richesse d’un monde gigantesque à explorer, d’une densité folle, et tous ces nombreux dialogues brillamment écrits, où le studio trouve un parfait équilibre entre le ton décalé typique de la série et une épopée épique qui n’en souffre aucunement. Mention spéciale pour le système des personnages « Origins », une des meilleures idées apportées au genre du CRPG ! Un de mes jeux préférés de tous les temps, tout simplement !
Divinity: Original Sin - Enhanced Edition (2015)
Sortie : 27 octobre 2015. RPG, Stratégie tour par tour
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Mac, Linux
skorn-of-banana a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Et directement après, il ne pouvait y avoir que le premier Original Sin ! J’ai déjà tout dit, car le second opus reprend tout de son grand frère, en améliorant chaque aspect. En 2014, ce jeu avait tout de même fait beaucoup parler de lui, notamment avec sa définitive édition, venant corriger les derniers défauts d’une aventure très solide à la base. J’ai bien apprécié le fait de créer un duo de personnages (je m’en souviens, j’avais fait des jumelles, avec le recul, je ne pouvais pas mieux coller au lore) pour une aventure déjà excellente. Mais bon, comparé à son successeur, il lui manque ses compagnons marquants (ah, tout le monde ne peut prétendre avoir un Fane dans son jeu, c’est sûr), son système de combat plus équilibré (c’est la foire au contrôle ici), et une écriture plus aboutie pour atteindre le niveau de perfection de la suite. Un très grand cru quand même, qu’il faut avoir fait si on est passionné du genre.
Divinity II: Ego Draconis (2009)
Sortie : 15 octobre 2009. RPG
Jeu sur PC, Xbox 360
skorn-of-banana a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Ensuite vient, dans mon classement, Divinity 2. Mais attention, pas Original Sin 2, bien le véritable 2 : Ego Draconis… qui lui-même n’est pas véritablement le second, car cet honneur revient à Beyond Divinity. Humm c’est un bordel… Toujours est-il, cette aventure dans un monde pour la première fois tout en 3D, avec ce côté action/RPG, m’a fait vivre une très belle expérience. Certes, le jeu a quelques défauts, comme un manque de lieux marquants à visiter dans sa seconde partie ou une transformation en dragon au final pas si intéressante que ça, mais il reste très bon tout de même. J’adore l’univers coloré, tous ces doublages français de bonne qualité, son système de combat vraiment grisant, et surtout, surtout, son extension ! L’extension reste pour moi le meilleur moment du jeu, et un des meilleurs de la saga ! Se passant uniquement dans la ville d’Aleroth, j’ai adoré explorer ses moindres recoins, avec ses multitudes de quêtes secondaires et tous les secrets à dénicher partout, parfaitement entremêlés dans la trame principale. Un véritable chef-d’œuvre, cette extension, qui à elle seule rend Divinity 2: Ego Draconis inoubliable pour moi.
Divine Divinity (2002)
Sortie : 20 septembre 2002. RPG
Jeu sur PC
skorn-of-banana a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
L’origine de tout. Les débuts de Larian Studios, mais aussi de la saga, avec un jeu qui ne prenait pas trop de risques, étant tout simplement la représentation de ce qui se passerait si on fusionnait les deux titres RPG les plus populaires de l’époque : Baldur’s Gate 2 et Diablo 2. Reprenant le gameplay très nerveux d’un Diablo, tout en le transposant dans un monde gigantesque, peuplé de nombreux PNJ et villages loin d’être avares en quêtes, tout en y apportant sa propre couche d’originalité (le côté décalé des dialogues, la progression totalement ouverte de notre personnage), Divine Divinity devient finalement un jeu vraiment unique. Pas le plus marquant de sa génération, certes, mais un très bon jeu sur lequel j’ai passé un agréable moment. Bon, par contre, carton rouge pour la difficulté qui n’a aucun sens, avec des ennemis qui peuvent te OS sans raison, et aussi un carton rouge pour certaines compétences un poil OP (je pense à toi, le scorpion, mon meilleur ami). Mais on pardonne, il fallait bien que nos amis Belges se fassent la main, et c’est déjà un excellent coup d’essai.
Beyond Divinity (2004)
Sortie : 14 mai 2004. RPG
Jeu sur PC
skorn-of-banana a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Par contre, j’aurais moins d’enthousiasme pour le dernier jeu de cette liste. Ce Beyond Divinity, c’est bien le seul jeu du studio qui me laisse indifférent. Reprenant tout de Divine Divinity pour transposer l’aventure dans un monde démoniaque, aux côtés d’un chevalier-démon lié à nous par un serment, le contexte avait pourtant de quoi attiser la curiosité. Mais les défauts du jeu viennent trop souvent ternir l’expérience. Je ne ferai pas une liste ici, mais si je dois retenir les principaux : un système de progression des personnages vraiment raté, et une aventure beaucoup trop linéaire, qui viennent saper les deux plus grandes qualités du jeu précédent, celles qui rendaient justement le-dit jeu unique et intéressant. Mais je refuse tout de même de descendre davantage le jeu. Un jeu certes moyen, à la limite, mais pas mauvais pour autant !