Films visionnés en 2025

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Visionné le 01.01.25 - DVD - VOST - Découverte

Relecture déviante du célèbre conte La Belle Au Bois Dormant, la première demi-heure de Some Call It Loving devrait mettre en PLS toutes les féministes avec son flot de baisers non-consentis et le brutal achat d'une femme endormie. Malin, le scénario inverse ensuite la situation tout en présentant une cohorte de protagonistes féminins sortis tout droit d'une imagination fantasmatique typiquement masculine. Malgré de nombreux défauts, le message de fond sur la rechercher de l'amour parfait reste plutôt pertinent mais se voit immanquablement gâché par le jeu de Zalman King (qui deviendra par la suite réalisateur de nanars érotiques comme L'Orchidée Sauvage) qui a une émotion et demie à offrir à son personnage pourtant remarquablement écrit. Tisa Farrow, sœur cadette de Mia, est quant à elle parfaitement adorable en "sleeping beauty".

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Visionné le 02.01.25 - BD - VOST - Découverte

Babylon aurait pu être un véritable chef-d'œuvre si Chazelle n'abordait pas autant de thématiques. Dépassé par ses propres ambitions, le cinéaste se perd malheureusement dans une multitude de sujets qui auraient pu être littéralement passionnants sous forme de longue série TV. Ici, malgré plus de 3h de métrage, le manque de développement sur certains thèmes contribue à un rythme relativement bancal heureusement sauvé par la frénésie du montage et la sublimation de la BO. Malgré ces défauts, le spectacle reste omniprésent, l'hommage au 7e Art est grandiose et le cast est tout bonnement jouissif.

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Visionné le 03.01.25 - BD - VOST - Découverte

Il y a de très bonnes choses dans Christmas Evil, mais il y en a également de très mauvaises. Le mauvais l'emportant sur le bon, l'œuvre reste malheureusement médiocre malgré les bonnes volontés de son réalisateur. Avec le trauma d'enfance du personnage principal qui reste un poil léger face aux troubles psychiques qu'il engendre, le film reste pertinent en analysant certaines valeurs éducationnelles prônées par une Amérique hypocritement puritaine et réactionnaire. Avec sa milice de quartier, à l'image du futur After Hours de Scorsese, et son tri sélectif opéré selon la bonté ou la méchanceté des enfants, Christmas Evil aborde des thèmes toujours d'actualité au pays de l'Oncle Sam. Un remake nettement mieux écrit, réalisé et interprété serait donc le bienvenu.

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Visionné le 04.01.25 - DVD - Muet - Découverte

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Visionné le 05.01.25 - DVD - VOST - Découverte

Production horrifique anglaise dans la lignée de celles de la Hammer au début des années 1970, La Tour Du Diable a malheureusement une piètre réputation malgré les qualités du métrage. Si la réalisation reste très académique (l'on se croirait parfois devant un épisode de feuilleton TV seventies), le film montre déjà des jeunes (et des moins jeunes) s'adonner à la fumette de weed, une ado' encore vierge s'appliquer à procurer du plaisir à son boyfriend avec une fellation (hors-champ), une féministe qui gère sa sexualité comme elle l'entend, des meurtres gore et une atmosphère sinistre qui préfigure celle des slashers. Huit ans plus tard, George Eastman et Joe D'Amato plagieront la structure scénaristique et quelques scènes pour leur Anthropophagous, œuvre culte (et un brin surestimée).

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Visionné le 06.01.25 - DVD - VAST - Découverte

Film culte pour toute une génération de bisseux, Anthropophagous est pourtant d'un ennui abyssal où les spectateurs sont extirpés de leur torpeur par deux ou trois scènes ultra gore qui ont néanmoins pris un sacré coup de vieux. Échoué sur une île grecque, un groupe de jeunes découvre un village vide de tous ses occupants, à l'exception d'une mystérieuse femme et d'une jeune non-voyante en état de choc. En parcourant les lieux, les protagonistes deviennent les proies d'un anthropophage qui se révèlera être un bon père de famille devenu fou après avoir dévoré sa femme et son fils pour survivre lors d'un naufrage. Variation à l'italienne du film britannique La Tour Du Diable, Anthropophagous est écrit avec les pieds, très mal dialogué, mais arbore toutefois quelques bonnes idées de mise en scène, dont le superbe plan où l'on voit les jeunes héros s'éloigner alors qu'est traîné le corps de l'amie dont ils sont à la recherche. Un film adulé en son temps et un brin surestimé de par son rythme apathique. À noter qu'un remake allemand intitulé Anthropophagous 2000 fut réalisé en 1999 par Andreas Schnaas.

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Visionné le 07.01.25 - BD - VAST - Découverte

Suite au succès d'Antropophagous, le duo George Eastman / Joe D'Amato remettent le couvert. Après avoir plagié La Tour Du Diable avec leur premier essai, les voici fin prêts à s'accaparer du Halloween de John Capenter en remplaçant Michael Myers par un taré indestructible au sang qui se régénère plus vite que la lumière et le docteur Loomis par un prêtre qui a remplacé sa Bible contre un calibre 6.35. Annie Belle incarne la baby-sitter de service et devra affronter le tueur avec ses petits poings. C'est toujours aussi mal écrit, toujours aussi mal joué et toujours aussi mauvais. Incompréhensiblement, c'est resté culte pour toute une génération de bisseux.

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Visionné le 08.01.25 - DVD - VOST - Révision

Si Norman J. Warren porte désormais la réputation d'avoir été un fieffé tâcheron dans l'univers de la série Z, il n'en était pas moins un féroce détracteur du classicisme britannique au milieu des années 1970. À l'image de Pete Walker, son compatriote lui aussi très sous-estimé, Warren reste l'un des précurseurs des métrages érotiques sanglants. Avec Satan's Slave, le cinéaste mixe la psychopathie obsessionnelle d'un pervers sexuel à celui de la fausse bienveillance impassible d'un grand prêtre de messe noire face à une candide jeune femme de 19 ans. Hallucinations cauchemardesques, sauvagerie meurtrière et rituels sataniques érotico-macabres forgent donc cette sulfureuse série B fauché mais néanmoins attractive. Quant à Candace Glendenning, que l'on voit intégralement nue dans La Tour Du Diable, elle est vraiment sublime.

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Visionné le 09.01.25 - BD - Découverte

Analytique et brillamment écrit, le métrage aborde tout autant l'ambiguïté du jugement dans une cour d'assises que la toxicité au sein d'un couple emberlificoté dans ses frustrations. Un drame virtuose porté par un cast en état de grâce. Une Palme d'Or plus que méritée.

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Visionné le 11.01.25 - OCS - VOST - Découverte

Allégorie vampirique du passage de l'adolescence à l'âge adulte, imaginez Byzantium revisité par Xavier Dolan et vous obtenez ce magnifique long-métrage québécois empli de spleen, de poésie et d'humour. Une très bonne surprise en la matière.

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Visionné le 11.01.25 - BD - Découverte

© 2012

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Visionné le 12.01.25 - BD - Découverte

Quatre vieux copains, bourgeois quadragénaires, s'enferment dans une grande villa pour un suicide collectif par overdose de nourriture, assorti de partouzes apéritives et digestives... Mordante critique de la surconsommation ou simple comédie provocatrice, l’œuvre scandalisa une grande partie du public cannois en 1973 et devint culte. 52 ans plus tard, il n'en reste qu'une vague effronterie à l'égard du système, campée par 4 monstres sacrés du cinéma qui bouffent, pètent et baisent. Beaucoup de bruit pour rien.