Frankenstein à l'écran

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première version ciné lancée par le studio Universal avec Boris Karloff qui installe la mythologie gothique en s'écartant allègrement du roman de Mary Shelley, mais qui devient mythique

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cette suite immédiate est encore plus réussie que l'original, avec une poésie sombre et des décors imités de l'expressionnisme allemand, Karloff est sublime dans le rôle de la créature qui est valorisée par rapport au savant Frankenstein

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ce 3ème film avec Karloff n'est plus réalisé par James Whale qui avait réussi à donner une véritable esthétique gothique, mais le film reste honorable même s'il s'avère le moins utile

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cette version sans Karloff reste assez méconnue

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ce crossover permet de rassembler dans un même film 2 de ses monstres les plus mythiques : la créature de Frankenstein et le loup-garou

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Universal n'en finit pas de faire se rencontrer ses monstres, ici Dracula, la créature et le loup-garou se réunissent dans un assemblage assez pittoresque

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Universal accentue aussi la dégringolade de ses mythes en insérant le comique dans ses horror-movies, comme ici où les vraies vedettes sont les 2 comiques Abbott & Costello

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première version du studio Hammer qui impose une esthétique gothique plus anglaise et la couleur acidulée, avec le tandem Peter Cushing & Christopher Lee, ce dernier incarnant une créature couturée et instable

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Terence Fisher impose lui aussi chez Hammer une esthétique déjà rien qu'avec la couleur, mais avec cette suite où Cushing reprend son rôle de Dr Frankenstein (et sans Chris Lee), il ne dépasse pas le succès du précédent film

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Freddie Francis prend le relais de Fisher avec toujours Peter Cushing, mais le résultat est légèrement inférieur

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cette version japonaise qui joue sur le nom du Dr et sur son coeur qui a échoué au Japon et greffé dans un autre corps, est complètement folklorique

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retour de Fisher avec Cushing qui réaniment le mythe en imitant la patte Universal et "la Fiancée de Frankenstein" : moins de poésie mais plus d'horreur avec un érotisme latent

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ancien scénariste de Fisher, Jimmy Sangster déboulonne un peu le mythe à la Hammer, avec Ralph Bates qui remplace Cushing

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cette tentative espagnole de Jess Franco qui rassemble 2 personnages mythiques, n'est hélas pas à la hauteur de l'enjeu, malgré du sexe pour attirer le client

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une tentative américaine un peu laborieuse de réunir Dracula et Frankenstein dans le style horreur gothique des comics de la firme EC Comics

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version underground due à Paul Morrissey, avec son acteur fétiche Udo Kier, qui démystifie l'univers et qui s'en prendra l'année suivante à Dracula avec "Du sang pour Dracula"

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cette version anglo-américaine réalisée initialement pour la TV en 2 parties, est probablement l'une des versions les plus soignées et les plus complètes du roman, même si elle évince quelques éléments, le Dr Frankenstein est incarné par Leonard Whiting, à la tête d'un riche casting (James Mason, David McCallum, Michael Sarrazin, Jane Seymour, Ralph Richardson, John Gielgud, Nicola Pagett...)

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Terence Fisher retrouve Peter Cushing, plus Bernard Lee (le M des James Bond) et David Prowse, futur Dark Vador des SW, qui incarne la créature... le docteur reprend ses travaux et crée un nouveau monstre plus terrifiant

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cette autre version italienne est très fantoche

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Mel Brooks tente la parodie dévastatrice, et ça marche ! l'hommage aux vieux films Universal est avoué, jusque dans la photo en N/B

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cette tentative française du mythe reste peu efficace et bancale, c'est dommage, l'aspect parodique n'est pas assez pris au sérieux

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un relookage qui prend l'eau, un ratage regrettable qui joue beaucoup trop sur la célébrité de Sting qui sortait de Dune

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Branagh revisite complètement l'oeuvre puisque sa version se veut très proche du roman... Branagh incarne Frankenstein et confie le rôle de la créature à De Niro qui cabotine un max

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un superbe hommage aux films Universal qui réunit les 3 mythes éternels : Dracula, la créature et le loup-garou

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cette approche qui mélange la SF et le fantastique gothique au ton imité de "Underworld" semble très improbable mais elle possède des qualités visuelles indiscutables

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une relecture bénéfique de l'oeuvre, au visuel esthétique et steampunk, avec un excellent James McAvoy en Dr Frankenstein