Gothica

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Un chef d'oeuvre du cinéma gothique, tout simplement.

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Coppola ressuscite le gothique classique au cinéma avec ce Dracula cuvée 92.

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Et dans la foulée, il produit l'honnête adaptation du superbe roman de Mary Shelley "Frankenstein ou le Prométhée moderne" que Kenneth Branagh s'occupe de transposer à l'écran.

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Dorian Gray a tardé à repointé son odieux portrait à l'écran. Ca reste honnête, réalisé avec faste mais rien de transcendant.

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A la fin du 19ème siècle à Londres, une jeune femme dénommée Mary Reilly entre au service du dénommé Henry Jekyll. Une relation de confiance naît progressivement entre elle, troublée par l'arrivée du nouvel assistant de celui-ci, un certain Mr Hyde. On l'aura compris, Mary Reilly est une variation du classique de Robert Louis Stevenson, d'après un roman éponyme. Stephen Frears aborde ici le fantastique sous un angle plus intimiste mais pas moins inquiétant. Entre réalisme sordide et esthétique baroque, son film s'appuie sur une superbe reconstitution d'époque ainsi que sur la très belle photo de Philippe Rousselot, déjà en charge de celle d'Entretien avec un vampire, un an plus tôt.

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Dès l'ouverture du film, la caméra des frère Hughes louvoie dans les artères crasseuses des bas-fonds d'un Londres cauchemardesque où évolue une foule de personnages inquiétants. Parmi eux, se cache certainement l'un des pires monstres de l'histoire.
Une adaptation du célèbre roman graphique de Alan Moore qui prend beaucoup de libertés vis-à-vis de l'oeuvre originale. Il aurait de toute manière été trop difficile de porter fidèlement à l'écran ce superbe pavé. Mais il est dommage que le scénario ne réserve au final que peu de surprises quand à sa finalité (on ne compte plus les théories sur l'identité de l'Eventreur) et cède même parfois à quelques clichés du genre. Reste la réalisation expressionniste des frangins Hughes et cette formidable reconstitution du Whitechapel de l'époque victorienne. Un magnifique travail sur les couleurs (jamais le rouge et le noir n'auront été si superbement confondues à l'écran) et une enquête toujours aussi intrigante nous collant aux basques d'un inspecteur pathétique et tourmenté. Probablement l'un des meilleurs films traitant de l'affaire avec le superbe téléfilm des années 80 avec Michael Caine et Ian Holm (qu'on retrouve à nouveau ici).

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Burton mélange film noir et super-héros dans un décor convoquant autant de l'expressionnisme allemand que de l'architecture purement gothique.

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Là, Burton a enfin les coudées franches et fait le film qu'il veut. Batman Returns est donc un sommet de noirceur expressionniste et de gothique déviant.

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Dès les premières minutes, le ton est donné. Le rationnel se confronte à la superstition dans une bourgade perdue du fin fond des Etats-Unis du 18ème siècle. Et Tim Burton de convoquer toute une somme d'influences visuelles, de la Universal à la Hammer, en passant par Mario Bava et Roger Corman.

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Issue de l'imagination de Tim Burton mais porté à bout de bras par son réalisateur, le méconnu mais pas moins talentueux Henry Selick, L'Etrange Noël de Monsieur Jack mérite amplement de figurer dans cette liste.

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De même que Les Noces funèbres où Burton confronte le monde festif et acidulé des morts à celui, sinistre et morose, des vivants.

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En matière de classicisme gothique, difficile de faire aussi fort que ce Wolfman qui convoque une foule d'archétypes du genre et de passages obligés. C'est beau, bien filmé mais on ne ressent que trop le passage de dame censure.

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Le style de Burton n'a jamais été aussi viscéral. On aurait pu prendre ce Sweeney Todd pour un authentique film d'horreur si seulement les acteurs ne poussaient pas la chansonnette à tout bout de champ.

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Ce navet reconnu, à la croisée des genres, brasse allègrement esthétique futuriste, néo-noir et architecture gothique. Une curiosité visuelle.

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Dès les premières minutes, le ton est donné, l'animation fluide et somptueuse nous plonge directement dans une ambiance gothique des plus envoûtante.

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Ce remake hollywoodien fort dispensable du classique La maison du diable peut toujours s'apprécier pour la splendeur gothique et funèbre de ses décors.

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Parfois, le silence est d'or.

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Un projet longtemps réservé à Tim Burton qui échut finalement au directeur photo des frères Coen lequel convoque toute l'imagerie gothique de la série d'origine et des grands classiques de la Universal.

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Une suite encore plus délirante et visuellement aboutie.

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Un rien classique et prévisible mais visuellement somptueux, Crimson Peak se présente comme un condensé des marottes de Del Toro lequel en profite pour cligner avidement de l'oeil à l'épouvante gothique des films de la Hammer et des récits de Edgar Poe. Un superbe spectacle, porté par une réalisation irréprochable et le jeu inspiré de ses comédiens.

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Pour son premier long, Tony Scott signait un classique du cinéma fantastique, qui participa grandement à la réinvention de la figure du vampire au cinéma.