Hegel, penseur du Tout

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Les cours de Kojève ont introduit (ou plutôt : ont "mis à la mode") Hegel en France au cours des années 1930 et ont été suivis par de nombreux intellectuels importants. Sa lecture de Hegel est particulière, mais a un grand intérêt : celui de faciliter la lecture de la Phénoménologie de l'esprit. La fameuse dialectique du Maître et de l'Esclave y est développée abondamment.

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Très bonne introduction à Hegel.

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Très bon résumé de la principale partie des Principes de la philosophie du droit.

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De quelle manière Marx s'est-il ressaisi de Hegel ? Comment le positivisme d'Auguste Comte ainsi que d'autres penseurs officiels se sont-ils positionnés radicalement contre l'héritage hégélien alors jugé bien trop révolutionnaire ? Comment le fascisme italien et pour quel raison celui-ci a-t-il tenté de récupérer Hegel ? Des questions très intéressantes auxquelles Marcuse répond.

Plus de la moitié du bouquin reprend quasiment la totalité de la philosophie hégélienne et la résume de manière très compréhensible. C'est donc aussi un bon livre d'introduction à Hegel.

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Un début intéressant même si très technique afin de réactualiser les concepts hégéliens, mais le livre s'enfonce rapidement dans des méandres althussériens qui m'ont très peu intéressés.

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Dans sa célèbre postface, Lukacs décrit - et critique - ce livre comme un "super-hégélianisme" construit du point de vue du prolétariat. Histoire et conscience de classe est une oeuvre fondamentale du marxisme du XXe siècle. Lukacs y a notamment développé les concepts d'aliénation et de totalité, la filiation avec Hegel étant évidente.

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Bilan critique de la dialectique hégélienne telle qu'elle a existé historiquement évolué et existé au sein du mouvement communiste. Une partie très intéressante sur Georg Lukacs.

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« Axel Honneth interprète, à partir du jeune Hegel, les conflits humains dans la perspective d'une demande de reconnaissance : il met ainsi en lumière la dimension morale inhérente à tout affrontement et reconstruit l'évolution sociale à partir des luttes réelles ou symboliques dans lesquelles l'individu ne cherche pas tant à supprimer son adversaire qu'à être reconnu par lui dans son individualité (que ce soit l'amour, le droit ou la solidarité). »

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Le rapport du jeune Hegel au christianisme est particulièrement intéressant, et ce notamment à travers son concept de "religion positive", déjà proche de l'idée d'aliénation.

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« En même temps on entend si souvent que la grande masse devrait avoir une religion sensible. Ce n'est pas seulement la grande masse, mais c´est aussi le philosophe qui en a besoin. Monothéisme de la raison et du cœur, polythéisme de l'imagination et de l'art, c´est ce dont nous avons besoin ! »

https://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article200

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Court texte trouvable facilement en pdf où Hegel montre que, contrairement à ce que nous croyons souvent, l'abstraction est partout, surtout dans le discours irréfléchi du quotidien et du vulgaire. Pour penser le concret, c'est-à-dire, par exemple, ne pas isoler une particularité de sa totalité ou étendre une particularité à une totalité, il faut penser le Tout, et donc élever sa réflexion. Ainsi, l'abstrait est souvent dans ce que nous croyons concret et le concret dans ce que nous croyons abstrait.