Journal du roi lapin - Films (2016)
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241 films
créée il y a presque 9 ans · modifiée il y a presque 2 ansLes Gardiens de la galaxie (2014)
Guardians of the Galaxy
2 h 02 min. Sortie : 13 août 2014 (France). Action, Aventure, Science-fiction
Film de James Gunn
KingRabbit a mis 5/10.
Annotation :
31/12
Je m'en veux un peu de boucler l'année 2016 avec un énième blockbuster marvel qui ne sert à rien, j'ai mordu à l'appât en pensant que peut-être pour une fois, enfin, ça aurait un peu de style ou de gueule.
Ben non c'est toujours la même salade, la même intrigue bas de plafond avec un vilain hyper vilain et son balai énorme dans le fion.
La "différence" avec les autres blockbuster, c'est soi-disant l'aspect cool symbolisé par la playlist du héros qui passe des tubes des 80's en mode juke box. GENIAL. Quelle idée de génie, sacré concept ultra novateur.
Sinon entre deux vannes du raton-laveur, du réchauffé, des bastons qui se ressemblent toutes entre elles et avec celles de toutes les autres blockbusters quidams.
D'ailleurs je comprends pas ça, ils sont pas capables d'engager des chorégraphes plus originaux, ou bien je sais pas, mettre en scène différemment ces combats relous qui me font mourir d'ennui ? C'est ouf quoi, les mecs ont même pas envie de tenter d'innover un peu dans leurs scènes d'action, au lieu de ça ils les refilent à des réals de seconde équipe qui n'en ont rien à branler. Désespérant.
Aussitôt vu, aussitôt oublié évidemment.
Dernier train pour Busan (2016)
Busanhaeng
1 h 58 min. Sortie : 17 août 2016 (France). Action, Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Yeon Sang-Ho
KingRabbit a mis 7/10.
Annotation :
31/12
Exactement ce que j'attends d'un bon divertissement pop corn. Alors j'ai lu ici ou là que ça se plaignait que les coréens reprennent les clichés (plus exactement les codes) des films catastrophes américains, avec des personnages stéréotypés (alors qu'en réalité ce sont des archétypes complètement assumés comme tels).
Le film joue le jeu des codes classiques, mais il les transcende, et c'est aujourd'hui ce qui manque au ciné américain.
Il les transcende à mon avis essentiellement par un vrai sens de la brutalité, les attaques ne paraissent jamais indolores, mais elles sont au contraire redoutables, sèches, extrêmement rapides.
Et y a pas mal de créativité, certaines séquences sont formidablement mises en scène, en particulier les traversées de wagon sous un tunnel qui sont hyper prenantes et angoissantes.
Ca ne révolutionne pas grand chose évidemment, mais ça reste du divertissement de qualité, pas lourdingue, sympa, avec des acteurs attachants, malgré leurs fonctions.
Quelques fautes de goût (un léger excès de violons parfois très malvenus), s'équilibrent avec des scènes plus inspirées (par exemple lorsqu'un personnage clé se jette d'un train, et qu'on ne le voit s'exécuter qu'à travers son ombre sur les rails, très belle forme de synecdoque / l'ultime assaut des zombies qui s'agrippent pour former un tapis grouillant).
Dommage cependant que le film ne trouve pas véritablement sa conclusion, du coup je suis un peu resté sur ma faim.
Vera Cruz (1954)
1 h 34 min. Sortie : 11 mai 1955 (France). Aventure, Western
Film de Robert Aldrich
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
30/12
Western hyper plan plan et banal tout compte fait.
Alors oui ça a sûrement des côtés précurseurs du spaghetti (mais bon vu comment le western spaghetti est considéré, excepté les Leone, était-ce souhaitable ?), avec deux héros qui roulent que pour leur pomme.
Mais bon, on ne nous épargne aucun cliché du genre, et en particulier ce climax tout foireux avec un des duels le plus mou du genre.
Mais bon on reconnait (un peu) la patte Aldrich qui ne détourne pas le regard, et n'hésite pas à empiler les cadavres tout au long de son objectif cinemascope, pour composer parfois des images assez impressionnantes.
Pas du tout marquant, le duel au sommet n'en est pas un, l'intrigue n'est jamais palpitante, et on peut même être exaspéré par le surjeu constant de Lancaster et son sourire email diamant.
Daisy Town (1971)
1 h 11 min. Sortie : 15 décembre 1971 (France). Animation, Comédie, Western
Long-métrage d'animation de René Goscinny
KingRabbit a mis 7/10.
Annotation :
30/12
Spamal, très créatif avec plein d'idées visuelles dès le départ (tout le jeu avec le trou dans la pancarte et le défilé des personnages), et assez profond derrière les atours de dessin animé pour enfant. Beaucoup de paradoxes, et d'ambiguïtés, la chasse aux indiens qui ne veulent pas finir dans des réserves prend un sens assez ironique, le sort de la ville qui tombe complètement dans l'oubli malgré tous les efforts déployés dès que l'on découvre un filon d'or plus loin...
Et j'aime beaucoup les interludes country music au saloon à chaque fois qu'un problème est résolu, et qui ont quelque chose d'assez aliénant en ce qu'ils donnent un rythme très particulier au film. D'ailleurs l'étrangeté de ces séquences (en particulier le musicien chef avec sa moustache) avait dû me traumatiser plus jeune.
L'Enfer des armes (1980)
Dai yat lui ying aau him
1 h 35 min. Sortie : 30 juillet 1985 (France). Drame, Gangster, Policier
Film de Tsui Hark
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
29/12
En fait, quand Tsui Hark s'embarque dans ses folles aventures avec Dennis Rodman/JCVD and co, et qu'il réalise ses énormes nanars, il n'est pas si éloigné de ce qu'il montrait déjà à ses tout débuts.
Cet aspect ultra excessif, ce montage azimuté et épileptique, ces personnages demi-débiles, ces dialogues bas de plafond, ce côté cartoonesque, tout y est.
Mais là où les ressemblances sont le plus frappantes, c'est avec les méchants occidentaux qui ressemblent énormément aux caricatures tellement énormes qu'elles en deviennent lunaires que l'on peut trouver dans les JCVD/Time and tide/ou encore il était une fois en Chine.
Mais le film dégage quelque chose, il est assez angoissant, essentiellement grâce au personnage féminin assez inclassable dans sa bizarrerie. Elle a beaucoup de charisme, et c'est pas étonnant qu'elle prenne la tête des jeunes losers amateurs d'explosifs.
Ca se conclue sur un bouquet final, où Tsui hark s'amuse comme un fou à faire flinguer tous les persos du film dans un décor sergio leonien (le cimetière gigantesque dans le bon, la brute et le truand).
A défaut de se passionner pour un scénario bordélique, et un film sans grande maîtrise, on peut en retenir un vrai style parfaitement identifiable.
Tsui Hark, c'est un peule Argento hong-kongais.
Les Vikings (1958)
The Vikings
1 h 56 min. Sortie : 15 décembre 1958 (France). Action, Aventure, Historique
Film de Richard Fleischer
KingRabbit a mis 7/10.
Annotation :
29/12
Déjà le premier truc qui m'a frappé, c'est que visuellement c'est vraiment magnifique.
La photo est sensationnelle, que le ciel soit limpide ou brumeux, c'est un régal de technicolor.
Ca permet de passer plus facilement sur un scenar un peu con sur les bords, avec des histoires un peu bidon de frères ennemis, et des vikings qui ont aussi l'air de viking que Enrico Macias de fidjien.
C'est de la cape et de l'épée retransposée dans un univers un peu plus inédit que d'habitude, donc ça passe un peu mieux, même si les batailles sont loin d'être folles.
Mais bon, c'est du spectacle à l'ancienne, ça garde un vrai charme, même dans sa naïveté.
La Splendeur des Amberson (1942)
The Magnificent Ambersons
1 h 28 min. Sortie : 15 novembre 1946 (France). Drame, Romance
Film de Orson Welles
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
27/12
C'est vrai que cette tragédie très shakespearienne est super froide, et un peu coincée du fion.
Ca blablate pas mal, et il est toujours difficile d'être en empathie avec l'un quelconque des personnages.
La conclusion est évidemment torchée, mais je ne regrette pas que les producteurs aient saccagé le matériau de base, si ça évite de se taper 2h45 de ce type de chose.
En plus, j'ai lu ce qui a été coupé, mais sur le fond ça n'aurait pas changé grand chose je pense, car l'essentiel du récit est là, et il n'est pas foncièrement passionnant. L'histoire d'un pourri gâté qui reste bloqué dans un monde déjà mort/ et d'un mec éconduit pour des raisons absurdes qui va représenter le progrès, et c'est à peu près tout ce qu'il y a en tirer.
Alors oui, apparemment, on a perdu des plans séquences de fou, avec une scène de bal allongée de dingo, et une fin un peu moins happy end (mais pas tant que ça), est-ce que ça aurait tout changé de l'appréciation qu'on pourrait faire du film, j'en suis pas convaincu... Mais on n'aura jamais le fin mot de l'histoire de toute manière.
Le Miroir se brisa (1980)
The Mirror Crack'd
1 h 45 min. Sortie : 5 février 1981 (France). Policier
Film de Guy Hamilton
KingRabbit a mis 5/10.
Annotation :
26/12
Sans surprise c'est très téléfilmique, mais comme j'apprécie naturellement les whodunit, j'ai passé un moment pépère pas si désagréable, même s'il faut se fader l'infâme Angela Lansbury dans le rôle de Miss Marple...
Par contre le twist n'a ni queue ni tête, et les révélations finales sont grotesques et très décevantes, ce qui m'a vraiment laissé sur ma faim.
Edward Fox sort du lot et est excellent dans le rôle de l'inspecteur Craddock, et les autres stars du film sont pas si mal.
Jabberwocky (1977)
1 h 45 min. Sortie : 8 juin 1977 (France). Aventure, Comédie, Fantasy
Film de Terry Gilliam
KingRabbit a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
26/12
Dès l'introduction du film, on sent toute l'inspiration et le talent créatif que pouvait avoir Gilliam à cette époque. Il pose le cadre de son histoire en filmant des fresques magnifiques à la Bosch/Brueghel et en 40 secondes on a tout compris du contexte et de l'univers moyenageux fascinant et farfelu qu'il va nous décrire.
Comme la plupart du temps avec Gilliam, il y a un grand soin apporté à l'univers, à sa vie, à sa richesse, ce qui fait que de bout en bout on adhère à cette histoire de tonnelier niaiseux qui va devenir un héros malgré lui.
Bon et puis quand on est un fan boy de l'époque, de l'heroic fantasy, des tournois de chevalier, qu'on le mixe avec l'humour paillard des monty pythons, et qu'on a dans le rôle titre un Michael Palin toujours aussi royal, y a franchement de quoi kiffer.
Allez pour chipoter, je dirai que c'est parfois un peu brouillon, avec une ou deux sautes de rythme, mais globalement ça reste un très très bon cru.
Monsieur Verdoux (1947)
2 h 04 min. Sortie : 14 janvier 1948 (France). Comédie dramatique, Policier
Film de Charlie Chaplin
KingRabbit a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
24/12
On est dans la vraie continuité de Charlot en fait. Il s'agit toujours de trouver des combines pour se sortir de la misère. Ici ça prend juste un aspect beaucoup plus cynique, noir, mais toujours teinté de légèreté et d'humour.
L'équilibre entre noirceur et comédie burlesque est toujours maintenu magistralement.
Et puis c'est peut être le film où Chaplin maîtrise le mieux le parlant, avec quelques dialogues mémorables (des scènes de flirt en particulier) où l'on sent qu'il prend un malin plaisir à charmer ses proies.
Beaucoup de gags basés sur les quiproquos, quelques seconds rôles savoureux (en particulier Martha Raye, une sorte de pré-Mercedes Ruehl, complètement géniale dans un rôle de mégère gueularde et vulgaire), de l'ambiguïté, et donc un très bon film très stimulant et agréable à suivre.
La Stratégie de l'araignée (1970)
Strategia del ragno
1 h 40 min. Sortie : mai 1971 (France). Drame
Film de Bernardo Bertolucci
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
23/12
Je m'attendais à une bonne grosse purge imbitable comme Bertolucci peut en être capable lorsqu'il se la joue trop intellectuel profond du cinéma, et en fait c'est passé assez facilement, avec quelques jolis morceaux (la scène finale de l'opéra avec le jeu sur la profondeur de champ, et la disparition des silhouettes en arrière-plan, la représentation du village et ces travellings mécanisés très wes andersonien, avec des cadres dans le cadre, dans le cadre).
Ca ne m'a pas non plus complètement passionné, le jeu de double personnalité avec la confusion entre passé/présent ne m'a pas paru spécialement stimulant, les longues séquences dialoguées assez obscures...
Reste une enquête, qui à ma grande surprise finit par être résolue, avec un twist malin qui souligne avec subtilité la frontière ténue entre l'héroïsme et la lâcheté, et le rôle manipulateur de l'histoire qui balaye les cartes d'un côté ou de l'autre de cette frontière.
Au-delà de la gloire (1980)
The Big Red One
1 h 53 min. Sortie : 28 mai 1980. Action, Drame, Guerre
Film de Samuel Fuller
KingRabbit a mis 4/10 et a écrit une critique.
Annotation :
23/12
Faible de bout en bout. On croirait la guerre écrite par un gamin de 8 ans. Ca a beau être réalisé/écrit par un vétéran, rien ne sonne vrai, et le traitement cartoonesque mélangé à quelque chose se voulant de plus brutal et "choquant" n'a strictement aucun sens. Toutes les scènes sont réalisées en dépit du bon sens (les batailles sont pour la plupart illisibles, mais pas illisible en mode Peckinpah qui créait un véritable chaos organisé, non là c'est illisible parce que tout simplement filmé avec les pieds, mal écrit, et avec un manque flagrant de moyens). Ca ellipse tous azimuts (en particulier lorsque les enjeux sont trop compliqués à résoudre). Et on enchaîne des batailles distinctes, mal filmées, avec des séquences plus calmes avec des personnages insipides qui ne racontent rien pendant 2h40. Parfois c'est tellement mauvais (en particulier chez les seconds rôles français), que ça en devient surréaliste.
Cf ma critique pour en savoir plus.
The Nice Guys (2016)
1 h 56 min. Sortie : 15 mai 2016. Action, Comédie, Policier
Film de Shane Black
KingRabbit a mis 5/10.
Annotation :
21/12
C'est très bâclé. C'est du buddy movie dans le cadre d'un film noir canada dry.
Du coup c'est frustrant, parce que tous les codes sont là, mais on en fait rien, on ne les réinvente jamais. Y a rien qui se créé, c'est mollasson, en fout quelques hits d'Earth wind & fire, mais on a juste l'impression de visiter un musée de statues de cire pour nostalgiques des 70's.
Et puis y a un conservatisme dingue, on la sent l'application des formules classiques du bon scénario, avec tous les événements clés, et ce sempiternel climax final où tous les protagonistes sont réunis pour participer au feu d'artifice du récit où tout va se dénouer.
Mais même le climax est pourri, les méchants inexistants, les motivations/enjeux obscurs, tout ça c'est extrêmement insipide et plat.
Cruising - La Chasse (1980)
Cruising
1 h 42 min. Sortie : 23 septembre 1980 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de William Friedkin
KingRabbit a mis 5/10.
Annotation :
21/12
Sur la partie polar, le film est un foutage de gueule, par moment des "twists" sortent du chapeau de Friedkin pour semer du "trouble", mais ça ne débouche que sur un scenar mal branlé qui n'a ni queue ni tête, parce que ça n'est jamais véritablement assumé. Le film reste le cul entre deux chaises sans jamais prendre parti (et en même temps c'est logique parce que quelle que soit la solution adoptée, le film devrait assumer de terribles incohérences du récit).
Du coup ben c'est de l'escroquerie, l'enquête est un prétexte vaseux pour dépeindre un monde que De Palma dépeignait 10 fois mieux dans Body Double en l'espace de 5 minutes.
Passer 1h40 à voir le bon vieux AL faire du cuir/moustache avec des YMCA, même quand on l'aime beaucoup le vieil Al, ça vaut pas nécessairement le détour.
Le Temps des Gitans (1988)
Dom za vešanje
2 h 22 min. Sortie : 15 novembre 1989 (France). Drame
Film de Emir Kusturica
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
20/12
Bof, voilà le sentiment qui m'a animé à l'issue d'un film que j'ai trouvé somme toute très laborieux, et dans la lignée du très chiant "Papa est en voyage d'affaires". On est encore loin de la folie (par fois fatigante) d'un "Underground".
Puis faut se taper tout du long une grosse tête à claque (une sorte de Jules Sitruk roumain) tout du long, et son périple pas nécessairement passionnant ni bien raconté.
Malgré tout, il y a toujours de belles idées de mise en scène, la mise en place d'un univers potentiellement passionnant (surtout dans la première partie du film, et juste avant le périple où là le film s'écroule un peu), et une conclusion m'a un peu tiré de mon apathie.
Le Messie sauvage (1972)
Savage Messiah
1 h 43 min. Sortie : 21 décembre 1972 (France). Biopic
Film de Ken Russell
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
20/12
On sait pas trop où ça veut en venir, c'est hystérique de ouf (le héros est particulièrement épuisant), ça part dans tous les sens, les scènes de sculpture ponctuées de monologues délirants sont pas mal, les séquences lunaires se multiplient (en particulier le repas chez le collectionneur) et la radicalité artistique bizarroïde du personnage d'Henri Gaudier a fini par m'intéresser (avec sûrement en écho la radicalité de Ken Russell lui-même).
Un film difficile à saisir néanmoins.
La Cité des femmes (1980)
La Città delle donne
2 h 19 min. Sortie : 5 novembre 1980 (France). Comédie, Drame
Film de Federico Fellini
KingRabbit a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
19/12
-1 à la revoyure, rien à rajouter par rapport à la critique que j'avais pu en faire. J'explique ce -1 parce qu'effectivement les longueurs sont parfois un peu pesantes, avec de longues déblatérations qui m'ont un peu gâché le plaisir.
Reste malgré tout un univers toujours aussi dingue et fascinant.
Warriors - L'Impossible mission (1999)
Warriors
2 h 55 min. Sortie : 27 octobre 2000 (France). Guerre
Téléfilm de Peter Kosminsky
KingRabbit a mis 7/10.
Annotation :
17/12
Très très bon sur le style documentaire, très prenant ce parti-pris de suivre des casques bleus totalement impuissants.
Sur le plan drama, l'idée de reprendre la structure de voyage au bout de l'enfer est pas trop mal fichue, mais ça reste un peu plus faible avec des histoires secondaires (et en particulier des love story très prévisibles) pas follement intéressantes, et surtout un dernier acte un peu lourdingue où d'un ton documentaire réaliste, on passe à un ton beaucoup plus expressionniste (en gros les séquelles des vétérans) mais sans grande maîtrise.
Ca reste un bon film, avec un solide casting, et très sympa et intéressant à voir en particulier pour les reconstitutions, on a vraiment l'impression d'y être. Les 2h50 passent crème.
Bronco Billy (1980)
1 h 56 min. Sortie : 11 septembre 1980 (France). Aventure, Comédie
Film de Clint Eastwood
KingRabbit a mis 7/10.
Annotation :
16/12
J'en avais pas un bon souvenir, en même temps je l'avais vu gosse, et je m'attendais à un film de ouf avec Clint, genre un western spaghetti qui déboîte sa maman.
J'ai dû être déçu d'y trouver un film quasi néo-réaliste, avec des problématiques sociales d'un cirque itinérant, et de vieux cowboys croulant complètement déphasés du monde moderne qui les entoure.
La scène d'attaque du train est génialissime, c'est la démonstration la plus cruelle, et la plus ironique de la fin des cowboys que j'ai pu voir.
Sinon ça fonctionne comme un ptit buddy movie correct entre clint et sondra locke en grosse bourge avec un coeur gros comme ça dans le fond.
Des histoires secondaires plus faibles (en particulier du côté de la famille du perso de Sondra avec des histoires d'héritage qui n'intéressent personne), mais un Geoffrey Lewis grimaçant qui vole la vedette un peu à tout le monde, à côté de lui De Funès aurait l'air de jouer sobre. Il a un côté Marlon Brando attardé assez fascinant.
A la fin, le cirque repart, l'harmonie est enfin retrouvée, et les numéros peuvent repartir de plus belle dans l'Amérique de Clint.
Film touchant et simple.
L'Obsédé (1965)
The Collector
1 h 59 min. Sortie : 3 septembre 1965 (France). Drame, Thriller
Film de William Wyler
KingRabbit a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
15/12
Superbe conte, avec acteurs et réalisation au sommet. Un des tops du huis clos, mon 8 pourrait être un bon 9, je suis un peu sévère sur le coup.
Cf ma critique pour en savoir plus.
Les Désaxés (1961)
The Misfits
2 h 05 min. Sortie : 19 avril 1961 (France). Drame, Romance, Western
Film de John Huston
KingRabbit a mis 5/10.
Annotation :
15/12
Bien bien chiant avec une Marylin que tout le monde s'arrache, alors qu'elle a un charisme de moule et qu'elle joue évidemment comme une fesse.
Ca bavasse pendant 1h40 avant de finir sur une chasse aux Mustangs qui relève un peu le niveau.
Obligé Huston a dû se bourrer la gueule tout au long du tournage et n'en avoir rien à foutre de cette énième histoire de crépuscule des cowboys.
Cannibal Holocaust (1980)
1 h 35 min. Sortie : 22 avril 1981 (France). Aventure, Épouvante-Horreur
Film de Ruggero Deodato
KingRabbit a mis 4/10.
Annotation :
14/12
La première partie est pas mal du tout, la mise en abime avec les bobines d'un film tourné comme un documentaire s'annonçant comme terrifiant et qui sera diffusé aux personnages comme aux spectateurs, est très moderne (J'ai notamment pensé au Projet blair witch).
C'est suffisamment bien fait pour être crédible et pour ne passer pour de la fiction (d'ailleurs Deodato a réussi son coup, puisque des gens ont cru que les acteurs étaient morts...).
Bon excepté la première partie qui est bon enfant, c'est absolument dégueulasse et malsain.
Mais ce qui est révulsant, c'est le traitement réservé aux bêtes. On va jusqu'à trancher la tête d'un pauvre macaque pour un film débile, en gros plan, je trouve ça ignoble. Idem pour la pauvre tortue qui se fait bouffer en direct alors qu'elle bouge en corps. Alors tous ces effets dégueulasse au détriment des bêtes, permettent de faire croire au spectateur que ce qui va arriver aux humains est aussi vrai, alors que non.
Extrêmement malaisant, cynique, et insupportable.
Rango (2011)
1 h 47 min. Sortie : 23 mars 2011 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Gore Verbinski
KingRabbit a mis 5/10.
Annotation :
13/12
Je mets 5 mais rétrospectivement, je me trouve bien généreux parce que c'est super nul, super moche, super insipide avec des scènes d'action et de poursuites atrocement chiantes, et que j'ai déjà tout oublié.
Pulsions (1980)
Dressed to Kill
1 h 45 min. Sortie : 15 avril 1981 (France). Thriller, Épouvante-Horreur, Film noir
Film de Brian De Palma
KingRabbit a mis 8/10.
Annotation :
13/12
C'est le plaisir coupable incarné.
Je comprends qu'on adhère pas du tout au film, voire même qu'on le trouve super nanardesque.
Je pense qu'on est vraiment à la frontière du nanar, avec un scenar franchement pas possible avec une double personnalité de comptoir, une "réflexion" grandguignolesque sur le transexualisme (un thème ultra récurrent chez De Palma, les ponts avec un film comme "Raising Cain" qu'ils soient thématiques ou en terme de réal, sont multiples).
Mais là où De Palma tire toute sa force, et ne s'avère pas être qu'un simple copycat en mode vulgaire d'Hitchcock c'est qu'il crée quelque chose d'inédit :
La façon dont il dilate ses séquences, étend ses plans, son suspense, son sadisme le plus longtemps possible, les scènes surdécoupées où chaque seconde semblent durer 2 minutes contrastant avec ces plans séquences de dingo, les détails qui se nichent à chaque coin de l'écran, les décors qui deviennent de plus en plus expressionnistes, on quitte la dimension d'un polar banal pour rentrer dans une fantasmagorie composée de personnages quasi-mythologiques (le croquemitaine, la putain et le geek) et d'obsessions fétichistes et perverses.
Ce qui aurait pu être en apparence un nanar à la vendredi 13, devient un objet artistique incroyablement stylé.
The Householder (1963)
1 h 40 min. Sortie : 21 octobre 1963 (Inde). Comédie dramatique
Film de James Ivory
KingRabbit a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
11/12
Premier film extrêmement intéressant pour James Ivory (voire même l'un de ses meilleurs), puisqu'il montre les difficultés de l'entrée dans la vie active pour un jeune indien enseignant dans un monde à cheval entre l'ancien monde et les traditions, et le nouveau monde (indépendance avec la grande bretagne notamment), notamment sous le prisme de l'institution du mariage.
Shashi Kapoor est toujours aussi parfait dans le rôle principal, le couple fonctionne très bien dans l'évolution des rapports (d'une grande froideur à une vraie camaraderie), et le triangle formé avec l'arrivée de la mère (l'ancien monde) apporte le conflit nécessaire pour dynamiser le récit.
On ressent également fortement l'influence de Satyajit Ray qui a participé à la production du film, que ce soit dans la musique, les thèmes, le style, et le rythme particulier du film.
Dans le genre c'est celui qui m'a le plus plu par sa simplicité et sa légèreté.
Vendredi 13 (1980)
Friday the 13th
1 h 35 min. Sortie : 11 février 1981 (France). Épouvante-Horreur
Film de Sean S. Cunningham
KingRabbit a mis 5/10.
Annotation :
10/12
Slasher gentillet à l'orée des 80's, parfaitement inoffensif, pas flippant pour un sous, avec du gore en papier mâché.
Ca passe très facilement, bien mieux que dans le très très mauvais evil dead.
Je trouve que c'est pas mal filmé, mis en scène et qu'on s'imprègne très bien de cette ambiance de chalets, avec de jeunes acteurs pas exaspérants (une fois n'est pas coutume), avec en particulier l'apparition notable de Kevin Bacon.
Le hic c'est les plans en vue subjective et les successions de meurtre, qui sont vraiment mal foutues, répétitifs jusqu'à l'ennui, et peu créatifs. Dans un genre similaire, on est bien loin d'un Argento.
Mais ça se mate, jusqu'à ces 20 dernières minutes sombrant dans le grotesque le plus complet, où il devient de plus en plus difficile de poursuivre un récit lorsque tous les personnages sont décédés...
Du coup, apparition de nouveaux protagonistes ridicules et joués avec les pieds qui finissent d'achever un petit film mineur qui n'en demandait pas tant. Dommage.
Premier Contact (2016)
Arrival
1 h 56 min. Sortie : 7 décembre 2016 (France). Science-fiction, Drame, Thriller
Film de Denis Villeneuve
KingRabbit a mis 4/10.
Annotation :
09/12
Que c'est faible Villeneuve, putain.
A chaque fois c'est des scenars bidons et foutage de gueule, servis par une mise en scène de poseur opportuniste, ainsi qu'une lourdeur pachydermique.
Rien que dès l'intro du film avec la réutilisation abusive d'une zik de violons réentendues 40.000 fois dans des pubs pour ipad, et dans shutter island de Scorsese auquel elle reste intimement liée, on perçoit l'absence totale d'originalité et de style.
Le style de Villeneuve n'est pas un style, c'est un faux style, vaguement pubard, avec des plans longs, des plans poseurs, des travellings lents cherchant à susciter le mystère alors qu'ils ne provoquent que l'ennui poli, une image ultra sombre pour qu'on y voit rien, et des histoires nanardesques racontées avec un premier degré juste pas possible.
Quand tu vois débarquer le général Shang, super leader de la Chine, t'as pas l'impression d'être dans un film de sf trop dark, mais simplement dans un préquel d'independance day, et tu te demandes quand est-ce que Bill Pullman va débarquer pour faire un discours légendaire sur les états unis d'amérique.
Mais non, t'es pas dans independance day, t'es dans un navet d'auteur, avec des idéogrammes moches, des extraterrestres déguisés en poulpe, des personnages insipides, Forrest whitaker qui joue toujours pareil depuis 30 ans, des flash back (ah non, méga twist, des flash forward) lourdingues et hyper forceurs (olala la pauvre amy est tellement torturée dans sa tête), avec une morale bidon du type "si je revivais ma vie, je ne changerai rien", et des incohérences tous azimuts.
Cinéaste lourdingue.
Cléo de 5 à 7 (1962)
1 h 30 min. Sortie : 11 avril 1962. Comédie dramatique, Musique
Film de Agnès Varda
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
08/12
Je suis partagé, j'ai trouvé le film pas mal mais j'ai pas réussi à m'emballer complètement.
Dans ce qui m'a plu, il y a d'abord la musique de Michel Legrand qui est de toute manière un compositeur de génie. L'ambiance est également captivante, notamment grâce à l'aspect temps réel qui donne un cachet quasi documentaire au film et qui en facilite l'immersion, on a l'impression de suivre en direct les déambulations de l'héroïne avec l'idée que tout peut arriver, même le plus imprévisible. Enfin l''actrice qui a beaucoup de charme et de présence.
Mais voilà le hic, je trouve, c'est que le film ne décolle pas vraiment, et il manque un léger brin de folie. J'ai cru que le film allait décoller au moment de la scène de chant, qui est véritablement magnifique (mise en scène au top en particulier), mais non ça retombe juste derrière, et on retourne au récit un peu trop mécanique où l'on se contente de rester sur des rails à suivre ces déambulations. Cléo parle shopping, Cléo fait de la voiture, Cléo va voir un film muet au cinéma, Cléo va voir une séance de sculpture, Cléo se balade dans un parc... Etc... Du coup j'ai du mal à me passionner pour le récit, en me disant que le film aurait tout aussi bien pu durer 10 minutes que 4h45 sans que ça n'ait de conséquence sur rien.
Après on ressent un vrai sens de la poésie, une ambiance assez lunaire, une maîtrise du rythme avec des séquences qui s'étendent jusqu'à créer une certaine tension (en particulier à la fin du film avec le soldat).
Mais je garde cette impression de voir un brouillon/une esquisse d'un projet plus ambitieux, plus profond, plus abouti dont on verrait le résultat dans les films d'un Fellini, où il est aussi question de déambulations hasardeuses dans des villes impressionnantes, mais avec le grain de folie qu'il a manqué ici. Je pense par exemple à "Les Nuits de Cabiria" ou "La Dolce Vita".
Monte là-dessus (1923)
Safety Last!
1 h 10 min. Sortie : 1923 (France). Comédie, Muet
Film de Fred C. Newmeyer et Sam Taylor
KingRabbit a mis 7/10.
Annotation :
08/12
Bon petit muet, avec des prouesses de cascade assez kiffantes et vertigineuses. Ca décolle vraiment au moment de l'escalade, toute la première partie dans le magasin de vente est plus banale, sans pour autant être inintéressante.
La Porte du paradis (1980)
Heaven's Gate
3 h 39 min. Sortie : 22 mai 1981 (France). Drame, Western
Film de Michael Cimino
KingRabbit a mis 6/10.
Annotation :
07/12
3h40 pour si peu de choses...
Alors oui c'est pas nul, ça se regarde, mais je me demande si j'en garderai un quelconque souvenir d'ici une dizaine de jours tant c'est quidamesque.
Kristofferson, j'ai beau l'adorer, mais je trouve pas qu'il ait les épaules pour jouer ce type de héros, et puis ça fait bizarre dans le prologue de le voir jouer un étudiant, avecla tronche burinée d'un quarantenaire. John Hurt est comme très souvent absolument insupportable.
En même temps, les personnages sont difficiles à défendre, ils sont tellement plats.
Huppert, Walken, Dourif, ils sont tous insipides et amorphes.
Waterston fait office de méchant de dessin animé, unilatéral, sans aspérité, caricatural, pas franchement impressionnant. Y a cette impression de voir un disney avec des personnages ultra typés, les gentils, les méchants, le méchant qu'on prend pour un méchant mais qui s'avère gentil.
Les dialogues sont écrits n'importe comment, et une fois sur 3 ils sont incompréhensibles.
Mais bon, les décors restent magnifiques, tous les plans sont chiadés (même lorsqu'ils sont surchargés de figurants), c'est pas trop chiant (même si bien longuet, et même si les enjeux au niveau du récit, ou au niveau des personnages ne fonctionnent pas), donc ça se regarde.
Mais on est à des millénaires de la puissance d'un film comme "l'année du dragon" ou "voyage au bout de l'enfer".
Bon il partage un défaut regrettable de ce dernier : les scènes de danse interminables.