Le cinéma de Cooper & Schoedsack

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Excellente surprise...

Avec son pitch bien alléchant, ce film me faisait de l'œil depuis un bout de temps déjà, et je ne suis pas déçu, loin s'en faut ! La chasse à l'homme, c'est déjà cool en soi (n'est-ce pas), mais alors enveloppée dans ce contexte fascinant aux accents de Dracula/Barbe bleue/Docteur Moreau (un type échoue seul sur une île officiellement déserte où vit en réalité dans son château un Russe fortuné et déchu, dont le secret va vite s'avérer mortel), c'est juste le jackpot. Un récit captivant, quelques touches d'horreur du meilleur goût, quatre acteurs impeccables – chacun dans leur genre –, des décors fascinants et un noir et blanc inquiétant comme il faut : le film dure une heure montre en main et décolle après cinq minutes pour ne plus jamais s'essouffler. Une petite leçon d'efficacité.

Je suis conquis.

+ très joli titre VF, d'ailleurs. A la hauteur du titre original.

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Un film d'aventure très efficace, par le duo Cooper/Schoedsack, décidément toujours prompts à innover, puisqu'ils sont avec ce film les premiers à associer plateau et décors naturels. Une belle distribution, Richard Arlen en tête, et quelques scènes énormes, comme celle du pont au-dessus de la rivière (à la fois drôle et stressante) ou celle de la cohue d'hippopotames qui se cassent la gueule les uns sur les autres dans la rivière (et on ne parle ici pas de CGI). C'est assez hallucinant, je suis très bon client de ce genre de folie complètement inconcevable aujourd'hui.

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C’était sympa.

Une fois habitué à son Preston Foster pas du tout à son avantage (il porte très mal les boucles, je n’ai pas peur de dénoncer), le film se suit sans déplaisir, grâce à un récit (étonnement dense vu la courte durée du film) toujours intéressant – et parfois surprenant – et une mise en scène assez efficace et inventive de la part du duo Cooper/Schoedsack. Le personnage de Marcus vire parfois de manière étonnante de caractère (le gars repriorise un peu trop souvent ses valeurs à mon goût, même si je prends acte de son double deuil puis de son épiphanie) mais disons que cela ne gâche pas le spectacle. Dont le deuxième acte aux petits airs de Ben-Hur (pour son traitement du Christ) n’est pas pour me déplaire. A noter enfin un climax (l’indice est dans le titre du film) très réussi, grâce au gars sûr Willis O'Brien.

Reste que l’heure et demie en semble deux…

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Pitch sympa mais le film s'en écarte un peu trop au vu de sa courte durée (1h). Pas une bonne idée de se disperser à mon sens. Mais ça reste gentiment regardable, ne serait-ce que parce que le dernier acte un peu hors-sujet est original par ailleurs.

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