Le panthéon des jeux vidéos

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Que dire sur ce jeu, si ce n'est que c'est l'alpha et l'oméga du jeu vidéo (en tout cas, du mien). Il y a tout, l'aventure, l'émotion, un propos, un excellent système de jeu et un univers enchanteur. Le jeu est-il parfait ? Non. Le jeu parfait n'existe pas (et n'existera jamais, heureusement). Le boss de fin est un peu faible (en terme d'écriture et de difficulté) et graphiquement, magnifique à l'époque, on aurait apprécié que Square fasse un plus gros effort sur l'édition HD (que je trouve, cela dit, plutôt correcte). C'est également le dernier Final Fantasy de Sakaguchi, et on sent qu'il a absolument tout donné dans ce jeu, tant on y retrouve absolument tous les thèmes qui lui sont cher jusque-là dans sa carrière. Et puis aussi, on a encore une BO signé par le grand Uematsu. Si vous n'avez pas fait ce jeu, clairement, c'est que vous avez raté quelque chose !

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Le meilleur de la série tout simplement ! La seule petite déception concernant le jeu serait peut-être son mode solo inutilement long et assez vite inintéressant pour peu que l'on entraîne ses esprits correctement. Et également ses esprits qui ne sont plus affublé d'anecdotes comme l'étaient les trophées auparavant. Hormis cela, le jeu est simplement excellent !

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Voici LE jeu qui a fait découvrir Hideo Kojima dans le monde entier. S'il était déjà connu de l'industrie depuis le premier Metal Gear sur MSX et d'une certaine sphère de joueurs c'est bien ce jeu qui portera son nom sur toutes les lèvres. Le jeu se trouve être une maestria de jouabilité et de conception de jeu avec des renouvellements de système qui surviendront régulièrement.

Ce qui rends Metal gear Solid aussi particulier, c'est l'univers militariste extrêmement bien renseigné, avec pourtant des éléments de science-fiction dont on ne sait trop comment, les scénaristes ont réussi à rendre le tout plausible. On parle quand même de super soldat au pouvoir psychique et surtout d'un ninja cyborg revenu d'entre les morts pour se battre à mort contre le héros, Solid Snake. Le scénario est faussement intelligent sur fond de critique anti-guerre et de message plutôt adulte et mature, mais qui est pourtant faussement con avec un ton qui vacille entre le premier degré très sérieux et le film d'action bas du front et qui arrive malgré tout à nous faire avaler la pilule. La guerre, c'est pas beau mon colonel ! On y trouvera de bon moments de bravoure et d'émotions, ce qui était relativement peu commun pour un jeu de son époque, preuve encore que Kojima avait déjà des ambition de narration dans le jeu-vidéo très en avance sur son temps.

La musique du jeu est extrêmement efficace pour galvaniser le joueur lors de moment de tensions et d'actions, mais aussi pour l'inviter à la discrétion lorsque cela est possible (on est tout de même sur un jeu d'infiltration !) Le seul élément qui pourrait rebuter un joueur de découvrir le jeu aujourd'hui serait ses graphismes qui, il faut admettre ont toujours un réel charme encore aujourd'hui, à condition d'avoir connu l'époque Playstation. Il paraît plutôt probable qu'un joueur plus habitué aux graphismes modernes soit hermétique à cette esthétique rétro, pourtant à la pointe lors de l'époque de sa sortie. Pour palier à ce détail, il existe bien un remake sur GameCube, nommé "The Twin Snakes" mais qui est franchement moins bon que le jeu original.

Sans rentrer dans les détails, si je déconseille le remake malgré ses beaux graphismes, c'est en partie pour la mise en scène des cinématiques qui a été complètement revue, la conception des niveaux qui reste intacte et n'est pas adapté à la nouvelle jouabilité et surtout, le blasphème ultime: l'absence de la VF.

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(Ou Pokémon Argent Soulsilver pareil). Bon celui-là j'avoue, il est un peu spécial. Oui, c'est un remake très fidèle au jeu original, (qu'il en est aussi bon d'ailleurs) mais l'ajout de deux générations de pokémon rajoute du piment lorsqu'on redécouvre les régions de Johto et Kanto. Il s'agit jusqu'ici sans doute du meilleur jeu Pokémon

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S'il a été injustement boudé lors de sa sortie par un public qui voulait un Zelda aux allures plus "matures" (quoique ça veuille dire), The Wind Waker est bel et bien le meilleur jeu Zelda 3D de la formule initié par Ocarina Of Time. Non seulement le style graphique du jeu le rends absolument impérissable et nous dévoile à l'écran un univers aux allures très chatoyante et colorée, malgré un scénario et une narration qui semble laisser penser que le monde d'Hyrule à bel et bien été englouti par le chaos de même que par les eaux qui constituent le terrain de jeu de cette itération de Zelda. C'est d'ailleurs un jeu dont le message résonne encore plus fort aujourd'hui et qui nous laisse penser que même si le monde est littéralement noyé, il y aura toujours un monde ouvert à l'aventure et à l'exploration qui survivra, même si ce n'est pas celui que les plus anciens ont connus.

La jouabilité en combat et la progression du jeu ainsi que de la narration est relativement classique, mais là où le jeu se révèle véritable original et à part dans la saga, même encore aujourd'hui, c'est dans son expérience d'exploration. Voguer à travers l'océan, chercher et trouver des trésors enfouis, cartographier le monde et se battre contre des pirates n'a jamais été aussi agréable et simple. Pas facile, mais simple, dans un jeu qui ne s'enfonce pas dans les systèmes de sous-système inutiles. Car The Wind Waker n'est pas une simulation de piraterie, mais bien un jeu zelda où l'on a transposé tout cet univers par dessus. Ce qui en fait un jeu relaxant par moment et lui donne toute son élégance.

Je disait plus haut que la narration se suit de manière plutôt classique, mais le scénario quand à lui saura vous accrocher et révèlera même son lot de surprise. Sinon, on retrouve toujours des compositions musicales à couper le souffle et un ensemble maîtrisé de bout en bout. La version HD sortie sur WiiU magnifie le jeu d'autant plus qu'il propose quelques options de confort de vie bien venue par rapport à la version originale. Mais si vous vous lancer dans l'aventure avec la version GameCube, vous ne saurez de toute façon pas vous tromper.

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Ma critique est à lire sur la fiche du jeu.

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Le jeu est toujours en Early access à l'heure où j'écris cette note. Malgré tout, le jeu est déjà une expérience jusqu'au-boutiste de ce qu'il veut proposer. A savoir, une expérience de création d'usine bac-à-sable avec des objectifs de rentabilité. Le jeu à donc cette image de "Minecraft pour les grands" et il y a un peu de ça en effet.

Les possibilités de créations sont énormes grâce à des outils variés et permets de faire de grandes infrastructures impressionnantes et, comme son nom l'indique, de les admirer, une tasse de café à la main, complètement satisfait. Jusqu'ici le défaut majeur du jeu, c'est son PVE qui est assez peu intéressant, mais reste une nécessité avec cette boucle de jeu qui pousse le joueur à explorer un monde ouvert pour récupérer des ressources et trouver des filons.

Il n'y a pas grand chose à dire d'autre sinon, sur cette proposition unique dans le monde du jeu-vidéo qui marient parfaitement jeu d'exploration, de construction et de gestion, bien qu'on espère au fur et à mesure de mises à jours un système de combat plus satisfaisant.

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Et vous ? Saurez vous sauver le monde en 72 heures ?

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Si Portal présentait un concept novateur dans le jeu-vidéo et qui est encore aujourd'hui très peu exploité, Portal 2 quand à lui est un jeu qui va pousser ce concept encore plus loin, ce qui fait de lui un jeu d'une élégance rare, tant la "simple" mécanique de portail est poussée ici à son paroxysme.

Si le système de jeu est bien agrémenté d'éléments supplémentaires comme du gel qui vous permets de courir plus vite ou de sauter plus loin, ainsi que ces plateforme lumineuse qui peuvent traverser les portails également, c'est pour mettre les neurones du joueurs à l'épreuve face à des énigmes à résoudre. Et l'élégance du jeu tiens du fait qu'il n'y a rien de superflu dans le jeu. Il n'y a pas de phase de tir contre de potentiels ennemis (d'ailleurs il n'y en a pas, excepté les tourelles qui font plus office d'obstacle au sein même d'un puzzle), pas de phase d'exploration, le jeu est linéaire et vous passerez de salle en salle au fil de votre aventure. Il y a également un mode multijoueur coopératif qui se révèle tout aussi délicieux que l'aventure, voir plus car le jeu pousse le vice à devoir réfléchir non pas avec une paire de portail, mais deux ! Et c'est un véritable régal que de se casser les dents sur ces défis.

Le jeu est agrémenté d'une histoire qui ne raconte pas grand chose dans le fond, mais avec un ton humoristique très appuyé et très efficace.

Il s'agit d'un des rare jeu où je ne lui va pas de défaut. Ha si, peut-être un. Il n'y a pas de gâteau pour vous à la fin.

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S'il n'y a qu'un jeu de la saga Resident Evil à faire, c'est bien celui-ci. Point d'entrée de la Saga, il est également la plus parfaite expression de la formule des survival-horror de la vieille école. Le jeu reprends tous les éléments du matériel d'origine et bien plus encore, pour vous offrir des frissons garantis. D'autant que le jeu permet une grosse rejouabilité avec plusieurs modes de difficulté, et deux scénarios distincts avec Chris et jill.

Si chacun des deux personnages devront évoluer dans le même environnement, à savoir le manoir Spencer, celui-là même infesté de zombies, leurs capacités étant différente, l'expérience d'exploration le sera aussi fatalement. D'autant que les quelques rencontres que l'on fera dans le manoir ne seront pas les mêmes et feront survenir des évènements sensiblement différents.

L'histoire est celle d'un mauvais film de série Z, mais elle saura suffisamment vous accrocher pour vous donner l'envie d'approfondir l'enquête. L'ambiance quand à elle n'est pas en reste que ce soit sur l'aspect graphique ou sonore avec des zombies aux gémissement très gutturaux qui vous feront sans doute faire marche arrière plus d'une fois. Il s'agit d'un jeu qui s'apprécie purement pour ses mécaniques de jeu dont il est le meilleur représentant de son genre et de son époque.

Si le remake sur son support d'origine était déjà très beau et n'avait pas vieilli, le remaster HD (du remake donc, j'espère que vous suivez) rends le jeu encore plus beau sur les résolutions d'écran moderne. Ainsi, pas d'hésitation à avoir pour lancer le jeu, surtout avec des écouteurs, et dans le noir sans lumière, pour être bien certain d'être à l'aise bien entendu.

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Décidément, quand Capcom fait des remakes de leurs jeux, ça leur réussi très bien. Étant absolument fan du jeu original, j'attendais pourtant ce remake au tournant. Et que dire d'autre que Capcom à encore une fois redéfini le "Comment faire un bon remake". Le jeu reprends la conception du jeu d'époque, mais avec une jouabilité actuelle et le mélange est loin de donner un résultat bâtard. Alors certes, les deux scénario du jeu se marient assez mal, ce qui crée des incohérences, mais hormis ça, quel jeu !

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Les créateurs de Cuphead ont mis beaucoup d'amour dans leur jeu... Et ça se voit ! Tout est bon dans ce jeu qui se repose pourtant sur des mécaniques d'un genre un peu vieillot (le run'n'gun). Les combats de boss sont tous absolument mémorables et propose un défi qui mettra vos réflexes de joueur à rude épreuve (tout en ayant une courbe de difficulté savamment travaillée et qui reste accessible au plus débutant grâce à un mode facile). Je dirai que les niveaux classiques sont un peu en dessous du reste du jeu en terme de conception de niveau avec beaucoup de références très appuyées, mais reste plutôt efficace. Un jeu à faire absolument que vous aimiez les challenges ou simplement pour apprécier une direction artistique inédite pour un jeu vidéo (qui fait évidemment référence au style d'animation des dessins-animés des années 20-30).

Pour ce qui est de son DLC, il vient avec le jeu de base dans la même position de cette liste bien sûr et ma critique est à lire sur la fiche de celui-ci.

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Ma critique est à lire sur la fiche du jeu.

Note concernant l'add-on présent dans l'édition "director's cut" du jeu : celui-ci est plutôt sympathique, mais franchement anecdotique, d'autant que ça n'apporte pas grand chose au récit principal en adoptant un point de vue qui semble plutôt curieux. Il est malgré tout bienvenu et ne dénature en rien le propos du scénario principal.

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Ma critique est à lire sur la fiche du jeu.

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Undertale est un jeu court, mais intense. C'est un jeu à l'esthétique très épurée, autant dans ses visuels que dans ces mécaniques de jeu. Il véhicule pourtant un message très fort sur les rencontres, les liens que l'on tisse, l'amour à donner à une personne en détresse ainsi que l'investissement en temps et en énergie que cela représente, et enfin l'inutilité de la violence. C'est un jeu qui porte un message qui va complètement à contre-courant de ce que l'on trouve habituellement dans le jeu-vidéo où l'on est plus vite inviter à tirer d'abord, poser les questions après.

La mécanique du jeu est très simple. Undertale est un RPG dont le modèle est Earthbound et dont la mécanique de combat en est tiré (qui était lui même tiré de J-RPG classique, notamment Dragon Quest). La subtilité du jeu vient d'une commande additionnelle qui sert à parler à son adversaire en plein combat, à la place de toute autre action comme attaquer ou utiliser un objet de son inventaire. Il s'agit d'une mécanique tout droit tiré de la saga Shin Megami Tensei, autre grand nom du J-RPG, où cette mécanique permettait de recruter des adversaires dans son équipe. Ici la mécanique de discussion ne sert non pas à inviter un ennemi à joindre ses forces aux vôtres, mais à simplement apaiser sa colère et ainsi éviter le combat. Ne vous y trompez pas, prendre la parole une seule fois ne suffira pas, et vos adversaires, eux, n'hésiterons pas à vous asséner un coup une fois le dialogue conclu. Et ainsi intervient la seconde phase du combat celle d'esquive. Lorsqu'un adversaire vous esquive, un mini jeu se lance et vous permet d'esquiver le coup qu'il essaye de vous infliger. Chaque mini jeu est unique en fonction de l'adversaire face à vous ce qui promet au joueur une variation incroyable des situations rencontrées.

Si vous êtes plus violent, il vous est bien entendu permis d'attaquer votre ennemi, et il est même possible d'éradiquer toute forme de vie présente dans le jeu sur cotre passage. Mais attention, la fin de l'aventure sera radicalement différente dans ce cas de figure et vous risquez d'être surpris face au dernier adversaire à affronter. Les affrontements des boss ne sont pas en reste, tant ils proposent les phases les plus intéressantes du jeu. Les musiques, composés par Toby Fox, également l'auteur du jeu, sont toutes absolument mémorables. Il s'agit du jeu qui m'aura fait prendre conscience que pour faire un excellent jeu, il n'est pas nécessaire d'en faire un jeu boulimique.

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Etant donné qu'il est inutile de réinventer la roue, je préfère vous rediriger vers les critiques de Sajuuk et Karadras (qui sont d'ailleurs les deux éclaireurs grâce auxquels j'ai eu connaissance de cette oeuvre), qui explicite parfaitement ma pensée à l'égard du jeu.

Critique de Sajuuk : https://www.senscritique.com/jeuvideo/signalis/critique/271422084
Critique de Karadras : https://www.senscritique.com/jeuvideo/signalis/critique/249794219

Mais en bref, si vous êtes ne serait-ce qu'un amateur de survival-Horor, le jeu est définitivement à mettre dans le haut de votre backlog. Il nécessite un peu de culture artistique au-delà du médium vidéoludique pour espérer en saisir l'essence, mais rien de trop obscure n'est nécessaire pour apprécier l'oeuvre. Et même mécaniquement, si vous avez joué à la PS1 dans les années 90, vous serez de toute façon dans vos charentaises à apprécier un jeu qui a parfaitement digéré ses références et qui nous délivre sa formule maîtrisée du début à la fin.