Les pires idées de gameplay

Annotation :

Votre personnage a la malaria. Il fait donc des crises toutes les demi-heures, ce qui gêne pas mal le jeu. Vous devez prendre vos cachets. Sauf que vous pouvez être à court de cachets, et vous devrez donc oublier ce que vous étiez en train de faire pour aller en acheter, tout en luttant contre le jeu...

Annotation :

Alpha Protocol, considéré par beaucoup comme une gemme imparfaite et oubliée du jeu vidéo, possède un mini-jeu de piratage absolument infect, surtout sur la version PC. En gros, il y a des tas de codes qui bougent et il faut trouver celui qui ne bouge pas, ce qui est plus dur qu'il n'y parait. La maniabilité et le timer plutôt serré n'aident pas. On est malheureusement assez vite confronté à ce mini-jeu dans l'aventure, ce qui ne nous donne pas vraiment envie d'aller plus loin.

Annotation :

Je fais partie des gens qui n'aiment pas vraiment Dark Souls et je suis peut-être biasé, mais je dois dire que la mécanique d'humanité me rend confus au plus haut point. Certes, elle a ses avantages, mais elle permet aussi de se faire envahir par les joueurs (A part pour le swag de gagner, je n'en vois pas l'intérêt). L'humanité constitue une totale usine à gaz qui n'apporte rien de plus au jeu sinon une énième couche de mystique qui n'était pas franchement nécessaire.

Annotation :

Les pourcentages de toucher un ennemi semblent complètement aléatoires. Vous pouvez très bien louper un ennemi juste devant vous parce que le jeu le veut. Et comme si ce n'était pas assez, le jeu a déjà "décidé" du succès ou non de votre attaque grâce à la seed du terrain avant même que vous preniez votre décision. Donc, vous aurez bon recharger juste avant votre tir, vous louperez à chaque fois.

Ça fait partie du charme du jeu mais on a tous pesté contre ça au moins une fois.

Annotation :

Le système de "moral" vous sert de barre de santé, ce qui paraît être une idée maline. Sauf qu'à un moment du jeu, la barre de mon perso était très basse juste avant un évènement qui lui faisait automatiquement en perdre.

J'ai cru m'être soft-lock, avant de trouver la solution pour que son moral remonte : lui faire faire caca.

Du grand art.

Annotation :

Curiosity était une "expérience" de notre bon vieux Peter Molyneux. Le principe était simple : un énorme cube composés de milliards de mini-cubes à creuser . Le joueur qui détruit le dernier cube a "gagné" et est le seul bénéficiaire du "secret" caché en son centre, qui allait parait-il changer la vie de la personne qui y aurait accès.

Sauf que cette appli a trois gros, gros problèmes :

1) Les microtransactions. Le jeu permettait de creuser plus efficacement contre de l'argent virtuel, mais également de l'argent réel (jusqu'à 50 000 dollars !), ce qui est purement cynique quand on sait que la victoire ne se joue pas au nombre, mais au timing. 22Cans rétorqua que ce système n'était pas là pour monétiser le jeu, mais pour tester les joueurs.

2) La nature de la récompense. Il s'agissait de devenir le "Dieu" de Godus, le prochain jeu de Peter Molyneux, ce qui lui donnait des droits créatifs et un pourcentage sur tout achat ingame. Pour l'aspect "vie bouleversée", on repassera, même si Peter lui promet "la richesse et la célébrité" dans sa vidéo de félicitations.

Et vous savez quoi ? Le gagnant n'a même pas pu profiter de son gain, n'a eu qu'un contact très limité avec 22Cans, et il pouvait même se faire remplacer par d'autres joueurs. Bref, il ne vallait pas mieux dépenser son argent dans Curiosity.

3) Le risque. Curiosity a été lancé avant même que Godus ait son Kickstarter. Donc non seulement 22Cans ne savait pas si le jeu allait assez bien marcher pour "changer la vie" du gagnant, mais ils ne savaient pas non plus si la récompense allait être possible ! Certes, vu le buzz autout de Godus, le jeu avait de bonnes chances de réussir son financement, mais il faut avouer que mettre en place Curiosity était assez osé (Mais bon, quand on connait le personnage de Peter Molyneux...)

Et si le gagnant n'était pas intéressé pour s'investir autant ? Et si le jeu bidait (ce qui est arrivé à la longue) ? Autant de questions qui n'ont sans doute pas eu de réponse avant la sortie de l'expérience.

Bref, Curiosity, qui a de mauvaises idées de gameplay, est elle-même une mauvaise idée du gameplay d'un autre jeu, et restera dans l'histoire comme l'un des pires coups d'épée dans l'eau du jeu vidéo.

Annotation :

Cligner des yeux. MANUELLEMENT.

Annotation :

Si vous jouez avec Kinect ou la PS Camera activé et que vous lâchez des insultes, le jeu vous pénalise. C'est désactivable, mais le fait d'être puni dans un jeu vidéo pour quelque chose qui n'ait pas de rapport avec votre façon de jouer ou de communiquer directement avec quelqu'un en ligne est absolument injuste.

Annotation :

Un "système de progression" des plus absurdes : en faisant certaines actions random, Lara va se "sentir plus forte", ce qui va débloquer sa capacité à sauter plus loin où à s'agripper. Apparemment, Lara s'est beaucoup reposée depuis sa dernière aventure...

Annotation :

Devoir marcher des plombes à 2 à l'heure entre les combats sans interaction, ça casse un peu le rythme du jeu...

Annotation :

[Spoilers]

Le principe du jeu repose sur les robots, esclaves de l'humanité, qui veulent que ça change et gagner du libre-arbitre. A un moment du jeu, on peut même libérer Chloé, celle qui vous accompagne dans les menus du jeu. Idée cool, non ?

Sauf que quelques semaines plus tard, après avoir écouté les requêtes des joueurs, Quantic Dream a rajouté une option pour que le joueur ait une "nouvelle Chloé". Ce simple ajout suffit pour nullifier le message du jeu.

Annotation :

Durant sa beta, SOS avait un concept sympa : une dizaine de joueurs était sur une île infestée de monstres à la recherche d'un objet avec lequel s'enfuir en hélico. Le jeu se basait beaucoup sur le RP, ce qui faisait son côté unique. Bref, même s'il était encore nébuleux par moments, c'était bien parti et j'avais quitté la beta fermée plutôt optimiste.

Quelques mois plus tard, j'apprends que le jeu est devenu free-to-play, ce qui est presque logique vu la tendance du marché. Sauf que je découvre qu'entretemps, le jeu a totalement changé. SOS est devenu un Battle Royale tout ce qu'il y a de plus basique. L'ancien mode de jeu est confiné dans une version appelée "SOS Classic" qui ne sera pas soutenue.

Résultat : les serveurs sont encore plus vides qu'avant et la communauté est logiquement énervée. Pour un jeu qui avait réussi à faire streamer Snoop Dogg pour sa promo, ça la fait mal.

Annotation :

Si vous avez le malheur de mourir dans la mauvaise fourchette d'évènements, vous serez confronté à un semi-softlock : le jeu fermera tous les points de voyage rapides et rendra la meilleure fin impossible sans même vous expliquer que c'est fichu.

Annotation :

Des séquences de fuite dans un walking simulator. Bonne idée en théorie... si le perso est mobile...et que le timing n'est pas ultra serré...

Annotation :

Alors certes, le principe du jeu en lui-même fonctionne, mais il amène à des situations absurdes, dont le plus bel exemple est celui-ci : un PNJ qui tue le héros s'il ne voit pas un objet à son endroit d'origine, qu'un autre PNJ lui a indiqué. Sauf que l'objet en question est dans l'inventaire du héros (car il peut être utilisé autrement) mais le 1er PNJ renvoie bouler le héros.

Annotation :

Un jeu d'une série connue pour son ambiance horrifique... mais qui propose un système call-of-dutyesque dans son solo avec hauts-faits et scoring qui font régulièrement coucou dans d'ATH.

Annotation :

La première énigme du jeu est une sorte de taquin où il faut déplacer des lignes de cocons dans une grille pour qu'un cocon spécial arrive à la fin du parcours

Problèmes ;
-D'un point de vue ludique, les taquins sont les pires types de puzzle du monde
-L'objet en question ressemble à s'y méprendre au reste des cocons ce qui est d'autant plus étonnant que l'un des gros arguments du jeu est son style graphique
-C'est la première énigme du jeu et tu es déjà tenté de la bruteforce pour voir la suite

Bref, une horrible première impression.

Annotation :

Je ne parlerait ici que du DLC "Farewell", le niveau gratuit qui a été rajouté au jeu en tant qu'épilogue scénaristique.

Ce niveau est d'une difficulté largement supérieure au reste du jeu et fait appel à des mécaniques peu intuitives, le jeu prenant même le temps de vous apprendre une technique de speedrun. Car ce qui n'est pas précisé, c'est que ce nouveau contenu s'adresse aux joueurs ayant terminé les faces B et C (des niveaux alternatifs + durs que la campagne)
Donc, si vous voulez la conclusion scénaristique de Celeste, il vous faudra être très bon au jeu (ou utiliser le mode assisté), ce qui n'est pas donné à tout le monde.

Dans le même genre (mais pas le même ton du tout), on a Doom Eternal et ses DLC Ancient Gods, qui vous spamme constamment d'ennemis et qui introduit des éléments parasites.

Annotation :

Quand un personnage court, il a une chance de trébucher. Ce changement a tué la scène compétitive du jeu dans l'œuf

Annotation :

Aussi bon que le jeu soit, sa rejouabilité est quasi nulle au vu du nombre de tutos et de blocages scénaristiques que l'on peut subir pendant les premières dizaines d'heures du jeu.