Livres (re)lus en 2020

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25/07/2020.

Le livre est composé d'une longue introduction et de plusieurs chapitres pour plusieurs scientifiques différents. La plupart de ces personnes ont une expertise unique au point de traiter tous les thèmes possibles autour de la possibilité d'une vie Alien : signification pour l'humanité, conséquence, les moyens humains-financiers-technologiques, les méthodes, la méthodologie pour ainsi dire au quotidien.

Cependant, on se rend bien compte que le livre ne développe pas assez ses idées et se focalise presque essentiellement sur les scientifiques eux-mêmes et leurs personnalités. On en est à un point où on nous parle du lieu d'une discussion ou d'un débat, comme s'il y avait eu une grande réflexion intellectuelle majeure quelque part à l'abri des regards.

A la fin, on a la fâcheuse impression d'avoir fait la lecture d'un livre dont le but fut seulement celui de donner un semblant de popularité à des personnages que nous ne connaissons pas et que nous ne connaitrons sans doute jamais.

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28/07/2020

Encore une gâterie lovecraftienne qui fait frissonner. Disons que c'est une œuvre assez typique de l'auteur avec une terreur innommable et des révélations intéressantes. Diablement efficace, peut-être un peu (trop) prévisible.

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13/08/2020

Œuvre assez prévisible dès le commencement du récit. Le reste de l'histoire s'articule sous la forme d'un recueil de dates assez fastidieux à suivre. Les dates traitent d'un moment particulier de la vie du personnage, avec des témoignages particuliers à son encontre, mais on peine parfois à comprendre l'utilité de tout ceci tant il est difficile de s'imaginer un cadre précis pour toutes ces périodes. Les dates et les personnages défilent rapidement, sans jamais réellement se poser sur un contexte concret. Au final, il est très facile de s'y perdre.

L'aspect surnaturel est revanche intrigant et inédit. Lovecraft s'émancipe de ses habituelles présentations (souvent centrées sur un monstre) afin de se concentrer sur quelque chose de plus modeste.

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22/08/2020.

Lecture un peu difficile quand on n'est pas habitué à ce type d'ouvrages. En effet, c'est typiquement un écrit qui va multiplier les citations et les références à des personnages et à des termes qu'on entend que très peu parler. Il faut donc s'armer de patience, même si c'est pour stopper sa lecture, se renseigner, et s'y replonger avec les connaissances nécessaires.

L'auteur traite de nombreux sujets : l'éducation, le consumérisme, le capitalisme, l'économie...etc. Mais dans l'ensemble le tout conçoit des débats assez inégaux. Un écrit va apporter un déclic, un autre pourra apporter la confusion et le doute, un autre semblera extrême.

Exempli gratia :

- Le discours sur le Consommation reflète parfaitement ce qu'on peut constater ici et là si on daigne observer de plus près le comportement de chacun. La Consommation est devenue le principal mode de vie du citoyen, il est obsédé par la jouissance que procure l'achat de tout et tout de suite. Un intérêt pathétique, pourtant célébré, qui ne manque pas d'être la motivation de tous les stratagèmes de la part des agences de marketing.

- Je suis moins d'accord sur sa vision du capitalisme (fondement et pérennisation). Il affirme que les décisions politiques établissent un programme qui fait que les gens sont séduits par le système du capitalisme. Cependant, le capitalisme n'est pas un élément appelé par le citoyen, il est plutôt rejeté car subi.

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23/08/2020.

Ce livre tente d'abord d'expliquer ce qu'il se cache derrière le mot "besoin". Après cette redéfinition, on comprend que le besoin a une emprise sur l'individu, au point d'élargir son obsession pour des éléments inutiles.

Et quoi de neuf me direz-vous ? C'est exactement le problème de ce livre. La plupart du temps le livre regorge de faits que nous connaissons déjà, au point que son seul but reste celui de faire un bête recensement des raisons et des problèmes du consumérisme.

Seule solution proposée : établir une liste des besoins essentiels puis une liste des besoins dispensables. Il est vrai que cette révolution changerait tout, mais elle est malheureusement irréalisable. En effet, allez donc changer la mentalité de ceux qui consomment pour consommer, achetant le dernier modèle de téléphone sans en avoir besoin, ou celles multipliant les achats de chaussures alors qu'une ou deux paires suffit amplement.

Mission impossible, d'autant plus dans cette société de surproduction et donc de surconsommation.

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24/08/2020

L'histoire se déroule autour d'une enquête pour meurtre. Une femme médecin, Anna, est appelée sur les lieux pour analyser un corps atteint semble-t-il de choléra et empêcher une crise sanitaire, mais Sherlock Holmes s'avère également sur le coup.

Lecture très agréable pour deux raisons : D'abord l'ambiance victorienne de Londres et ses descriptions qui raviront les adorateurs de cette époque. Ensuite, le fait de vivre une enquête au plus près de Sherlock Holmes en tant que partenaire. L’occasion de s'émanciper de l'habituel duo Sherlock Holmes/Watson.

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Relu le 11/09/2020

Une fable noire qui imagine que les animaux vivent en société de la même manière que les humains. Ces deux sociétés s'entrechoquent, l'une existant encore par la simple volonté incertaine de l'autre. Pour cette raison, un Conseil des Animaux tente péniblement de maintenir cette coexistence fragile.

Le roman est centré sur un corbeau qui, pour les besoins d'une enquête policière, est amené à analyser les deux sociétés. Tel un penseur philosophe, l'oiseau partage ses réflexions et émet des critiques. L'ensemble traite de nombreuses problématiques : la politique, la discrimination, l’assistanat, et même l'écologie.

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22/09/2020

Livre assez connu, découvert assez tard pour ma part.

La société est plongée dans l’ignorance et l'oubli de son Histoire afin de contrôler les foules plus efficacement. On empêche les gens de penser aux choses, de s'intéresser, de manifester, d'avoir de la culture. Des pompiers, autrefois chargés d'éteindre les incendies, se servent dorénavant des flammes pour brûler les éléments qui contiennent le savoir : les livres.

Aujourd'hui, on essaye de museler les gens, d'empêcher les sorties d'écrits qui dérangent, on prône la censure pour interdire la pensée invalidée. Il n'y a, finalement, pas un si grand gouffre que ça entre nos pratiques actuelles et celle de brûler les livres.

Dans une même idée, le livre nous dépeint une société rendue idiote par des éléments hyperconnectés, comme c'est le cas des écrans interactifs qui disent directement quoi penser aux gens, mais les détournent également des vrais sujets importants. J'y vois ce que l'on vit de nos jours avec Internet ou encore avec les jeux télévisés.

A mon sens, Fahrenheit 451 est un livre à lire au moins une fois. Il n'est pas si loin de notre réalité.

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03/10/2020

Un recueil de 6 nouvelles, présentes ci-dessous.

Une histoire équivaut à la narration d'un événement étrange. Parfois il s'agit ouvertement de monstres, parfois d'horreurs plus absconses. Idéal pour le néophyte qui désire se lancer dans l’obsession Lovecraft.

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03/10/2020

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04/10/2020

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04/10/2020

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05/10/2020

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10/10/2020

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11/10/2020

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17/10/2020

Mon premier Zweig.

Note personnelle : mon entourage m'a vu lire ce livre et m'a demandé de quoi ça parlait. Les réactions furent des drôles. Entre les mains, j'ai le plus souvent des livres de monstres ou de tueurs, de temps en temps un livre qui traite d'un sujet de société, mais je ne lis que très rarement de la romance.

Clairement ce n'est pas came, mais même sans être un amateur de ce type de récits on passe un agréable moment. Stefan Zweig a non seulement une belle plume, mais aussi une plume intelligente. Une maitrise stylistique incroyable qui conte le véritable amour sous la forme d'une lettre émouvante.

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21/10/2020

Ce sujet de société m'intéresse et j'ai mon avis sur la question. Malheureusement il m'est impossible de le partager avec vous.

C'est donc avec un grand regret que je me contenterai de ne pas échanger sur le présent ouvrage au-delà de ce message.

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Relu le 29/10/2020

Seulement si vous souhaitez avoir une vision pessimiste de l'avenir car bien des aspects de la société imaginée dans le roman semblent être tout-à-fait possibles dans notre société actuelle...quand ce n'est pas déjà le cas.

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26/11/2020

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02/12/2020