Lus en 2021

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L’idée du livre (qui appartient à une trilogie) est de revisiter certains contes de fées classiques, de façon plus sombre (et là je me retiens de faire référence à une certaine saga polonaise très chère à mon cœur). Ce contrat est rempli, le livre mélangeant joyeusement la Belle au Bois dormant, la Belle et la Bête, le Petit Chaperon Rouge, Raiponce et d’autres. Toutes ces histoires sont évidemment bien différentes des versions que l’ont connais, mais leur implication dans le récit tient parfois plus de la rapide référence qu’autre chose.
En réalité Sarah Pinborough construit sa propre histoire, histoire qui n’est pas sans intérêt. Si elle s’implique dans un authentique univers de conte (où, par exemple, personne ne s’interroge outre mesure de la disparition d’un royaume entier pendant 100 ans), elle crée ses propres personnages et ses propres règles.
Toutefois le contrat ne va pas jusqu’au bout. Déjà aucune originalité ne renverse le récit, que se soit au niveau de l’univers, des personnages ou de l’histoire. Ensuite l’aspect sombre et violent du récit est en réalité limité, et contrebalancé par des ficelles plus grossières (notamment dans les relations amoureuses).
Bref ça se lit vite et bien, mais ne vous attendez pas à un chef-d’œuvre du genre.

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Dans ce tome comme dans les précédents l’intrigue ressemble surtout à un prétexte pour nous dresser un tableau de cette époque. En témoigne les longues descriptions des villes (principalement Paris) et des trajets parcourus par les personnages, parfois rue par rue. Mais surtout ce que je perçois comme LA marque de fabrique de la saga : la nourriture. Non seulement Jean-François Parot n’oublie jamais de préciser que les personnages mangent, mais nous détaille à chaque fois le menu complet, avec accord mets et vins s’il vous plais !

Mais alors derrière tout ça l’intrigue, qu’est ce qu’elle vaut ? Elle est loin d’être mauvaise disons le tout de suite, mais elle passe un peu au second rang. Les digressions sont nombreuses (et pas seulement culinaires) et détournent parfois assez longuement l’attention de l’intrigue de base. L’affaire en elle-même se cerne assez vite et, même s’il faut attendre la toute fin pour en avoir tout les nœuds, la trame globale se comprends dès le début. Cela joue d’ailleurs un rôle dans le plus grand défaut du livre : son rythme est très inégale. Les péripéties s’enchaînent, se dispersent et donnent l’impression que l’enquête de base, qui concerne pourtant personnellement le personnage principal, passe au second plan.

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https://www.senscritique.com/livre/Operation_Sabines/critique/239437473

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Bon la littérature médiévale à lire aujourd’hui c’est compliqué. Même dans une version traduite le style reste emprunt de son époque. C’est donc très dense, voir lourd. Il s’agit typiquement du genre de livre où si on saute la moindre ligne, on est perdu. Toutefois il y a quelque chose d’intéressant dans cette forme, si éloignée de ce qu’on connaît de nos jours. Mais il faut savoir où on met les pieds.

Et le récit dans tout ça. Il s’agit, littéralement, d’un archétype de roman de chevalerie. De ce point de vue il ne faut pas s’attendre à être particulièrement surpris. L’intrigue de base en elle même est assez simple mais se brode de péripéties diverses, et surtout riches en symbolique. De fait toute l’historie sert à faire de Lancelot l’idéal du chevalier et de son histoire avec Guenièvre une incarnation de l’amour courtois.

Bref un livre marquant, fondateur à sa manière et symbolique d’une époque et d’un genre.

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L'intrigue de base a l’air palpitant, mais le roman regroupe surtout une série de considérations politico-philosophique. On va évacuer d’ailleurs le point le plus polémique du roman. En effet, Robert Heinlein brasse dans cet ouvrage des idéologies marquées d’une certaine époque et d’un certain contexte. On y trouvera donc une défense acharné du militarisme, de l’impérialisme, des châtiments corporel et de la peine de mort, le tout saupoudré d’anti-communisme. En soit ce n’est pas un problème, mais l’aspect systématique et catégorique de ces prises de position rend la lecture un peu lourde.
Heureusement ce défaut est contrebalancé par une plume fluide et intelligente qui nous accompagne avec beaucoup de finesse. Le roman est agréable à lire, gère très bien sa durée (ni trop long ni trop court) et offre beaucoup de nuance dans l’écriture de ses personnages. Enfin Robert Heinlein décrit un univers à la fois crédible dans son aspect futuriste, tout en restant suffisamment proche du notre pour nous immerger pleinement.

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Classique parmi les classiques, l'Iliade nous offre un récit aussi épique et mythologique qu'on peux l'attendre. L'aspect catalogue qui ressort de certains passage est facilement compensé par le souffle héroïque du récit. Le monde dans lequel se déroule cette histoire, ce monde où les dieux côtoient les hommes et où le destin est une réalité concrète, témoigne de la puissance mythologique du récit. Le lecteur contemporains pourra d'ailleurs être surprit de l'absence de manichéisme qui ressort, tant de ces héros et que ces dieux, dont les comportements peuvent sembler bien peu "noble" ou "héroïque" de nos jours.

Il faut toutefois être prévenu que, contrairement à ce qu'on peut penser parfois, l'Iliade ne raconte qu'un passage de la Guerre de Troie. Pas d'enlèvement d'Hélène ni de cheval en bois ici. Pas plus que dans la "suite" : l'Odyssée.

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L'idée est séduisante (et change des Sherlock Holmes contre Cthulhu tout en conservant l'esprit) mais la réalisation pèche. Ici on sent que passé l'envoie de noms faisant référence aux textes de base, l'inspiration n'était pas là. Les intrigues sont d'une platitude exaspérante (mise en place de l'intrigue, dialogues d'expositions, conclusions faciles). Le tout avec l'impression que les personnages principaux n'ont qu'un impact infime sur les faits. De ce point de vue là d'ailleurs, l'auteur ne les développe que très peu, probablement pour coller au matériaux de base. Mais malheureusement ce matériaux est ici dans sa forme la plus fade. De la logique de Dupin il ne se dégage qu'une impression de connaitre le scénario à l'avance. De l'horreur lovecraftienne il ne ressort qu'un vague dégout, sans conséquences sur le long terme. Bref ça ne vole pas bien haut, et si ce n'est pas déplaisant à lire, c'est trop abscond pour le néophyte et trop superficiel pour l'amateur.

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Au vue de l’époque, et du fait qu’elle ait voyagée seule, il a fallut une bonne dose d’audace à Nellie Bly pour effectuer son voyage. Elle sait nous faire vivre son quotidien, ses trajets dans les différents moyens de transport et rapidement les différents lieux qu’elle visite. Car oui, son trajet étant d’abord une course, elle s’arrête peu de temps dans ses différentes étapes.
La majorité du récit détaille donc les différents trajets, principalement en train et en bateau, ses relations avec les autres passagers. Peu d’aventures rocambolesques dignes du roman de Jules Verne, donc, mais principalement des discutions cordiales entre voyageurs. Il y a toutefois quelques péripéties un peu plus marquantes, ainsi que des descriptions plus poussées, notamment à Canton et au Japon. A travers ses différents aspects, nous pouvons découvrir la personnalité de Nellie Bly, une personnalité simple, généreuse et amicale, féministe affirmée, mais aussi occidentale emprunte de colonialisme.

En conclusion, le livre est assez court, se lit vite et bien, et nous offre un témoignage passionnant sur son époque, autant que le récit d’une expédition hors du commun.

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https://www.senscritique.com/livre/Blackwood_le_pensionnat_de_nulle_part/critique/246775788

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Court roman qui mélange avec plus ou moins de succès technologie (aux limites du steampunk) et fantastique. Le personnage principale manque cruellement d'introduction, mais est très bien géré par la suite, étant à la fois humain et professionnellement compétent. Les autres personnages sont tous réussi et s'imbriquent correctement dans le récit. L'histoire se déroule avec une certaine fluidité (bénéficiant du format court du roman) mais se fait flou par moment, surtout à la fin.
La plume de Lucius Shepard nous entraine dans son récit et pose avec beaucoup de maitrise l'ambiance. Les dialogues manquent toutefois parfois de souplesse, malgré des relations entre personnages correctement établies. Notons la dessus que la partie la réussi est sans contexte l'histoire d'amour.

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Le récit alterne entre l’histoire de son personnage principal, et le récit du conquistador. Le tout prend beaucoup de temps à décoller, au point qu’il faut du temps pour que l’on comprenne où se dirige le roman. La partie du conquistador n’est pas la plus passionnante, mais l’amoureux des récits d’aventure et d’exploration que je suis y a trouvé son compte. L’histoire du narrateur est plus difficile à appréhender, mélangeant un aspect très concret et pragmatique et des envolés plus abstraites et oniriques. Je ne dirait rien sur la fin, un peu nébuleuse mais intéressante dans son idée et son traitement.

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Tout aussi classique que l'Illiade, il manque toutefois une part du souffle épique qui en faisait la grandeur. Ici les passages les plus prenant sont entrecoupés de dialogues, parfois long et régulièrement répétitif. Toutefois de nombreux passage sont à la hauteur de la légende. Le récit de l’Odyssée telle qu’on la comprends généralement (cyclopes, sirènes et autres joyeusetés), le séjour chez Circé et le massacre des prétendants (oui j’avoue, je divulgache sans pitié) relèvent complètement le niveau. En outre il est intéressant de voir une histoire aussi connue et légendaire dans son état « original ».

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Une nouvelle étonnante de modernité. Etant dans une nouvelle d'Howard il n'y a pas à s'étonner qu'une paysanne en fuite devienne une maitre combattante de haut niveau, même sans avoir touché une épée de sa vie. On sent la volonté de l'auteur d'en faire un personnage iconique qu'il pourrait reprendre dans d'autres nouvelles, ce qui fait pardonner une fin un peu abrupte. Howard est toujours aussi bon, et si le portrait de la France du XVIe siècle ne semble pas différer de l'Aquilonie hyborienne, ce changement de cadre est plutôt plaisant.

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Trop long, et se perdant dans des narrations obscures. Si on peut y voir une source d'inspiration pour Jules Verne, Poe essuie encore les plâtres. L'idée de l'histoire est bonne, mais le personnage principal n'est pas assez attrayant pour que ça vengeance ne soit pleinement passionnante.

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Récit haletant d'un voyage en mer qui tourne au cauchemar. Poe reprend ici le thème du bateau fantôme, dans une atmosphère sombre et oppressante, d'où se dégage une folie latente. On regrettera toutefois l'absence de réelle chute.

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Un livre un peu vieillit dans la forme (et dans le fond). Le style n'est pas désagréable à lire, mais se disperse dans les figures de styles et les extrapolations, perdant régulièrement de vue le fond. Le manque de neutralité historique est plus que dommageable. Au vue du contexte d'écriture, le propos est certes louable, mais le livre reste lourdement ancré dans son époque.

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Une plongé littérale en enfer, racontée d'une main de maître. Poe décrit avec brio les flots déchainés et le désespoir face à la mort imminente. Les effets de la terreur (le blanchissement immédiat des cheveux) est d'une puissance évocatrice grandiose.

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Rythme étonnant que celui de cette courte nouvelle. Assez lent au démarrage, le tout s'accélère pour arriver à un final prenant. En une poigné de pages, Poe dresse une histoire sombre et macabre, à l'efficacité redoutable.

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Si je laisse de coté le plongeur (et le passionné de requin) que je suis, il demeure un roman d'aventure/horreur (aucun de ces qualificatif ne vaut plus qu'à moitié, donc je met les deux) pas inintéressant, mais sans éclat particulier. L'histoire principale bénéficie de la simplicité, et d'un commentaire social pertinent, mais toute l'intrigue autour des histoires de couple du personnage principal s'égare beaucoup et ne mène strictement nulle part. Les personnages justement sont tous bien établis, mais les dialogues manquent souvent de vie ou de personnalité. Les narrations en revanche sont plus efficaces, notamment celles qui prennent le point de vue du requin.

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Présentation rapide (et claire) de l'histoire de Spartacus. Si on aurait aimé que l'auteur détaille un peu plus certains aspects (notamment le statut et le fonctionnement des gladiateurs), le tout est assez complet et traite tout les aspects de la question. Seul véritable reproche, il aurait été préférable d'avoir un chapitre final sur l'historiographie et la récupération politique de Spartacus, plutôt qu'une critique floue et générale des "marxistes" à tout les chapitres.

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Un récit léger et amusant comme Verne sait si bien les écrire. Sur thème de rivalité scientifique, l'auteur aborde les sujets de l'orgueil et de l'avarice, sur fond d'une romance à l'intérêt principalement scénaristique. On retrouve ici des personnages à l'excentricité totalement vernienne, une légèreté de ton et d'univers plaisantes et ce style riche et agréable qui défini si bien Verne. Toutefois le rapport entre légèreté, excentricité et aventures est ici déséquilibré et empêche le roman de faire partie des meilleurs.

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Une histoire de fantôme assez amusante. Henry James instaure rapidement une excellente ambiance, puis déroule l'histoire avec doigté. Si la nouvelle donne initialement l'impression d'un classicisme complet, l'intrigue part finalement sur quelque chose de finalement plus original, ce qui n'est pas pour déplaire.

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Roman de science-fiction plutôt bien ficelé, avec un univers riche et exploité. Les trois personnages principaux apportent tous un point de vue intéressant, tant sur l'univers que sur l'intrigue : l'aspect quotidien et social, l'aspect technique et politique et enfin la découverte du monde extérieur à la bulle. Chacun à sa manière fera avancer l'intrigue, tandis que leur parcours se croiserons, sur fond d'une humanité qui réapprend à vivre par elle-même. La plume de Raphaël Granier de Cassagnac est plutôt plaisante et la structure du roman est réussie. Le seul bémol consiste dans les différents points de vue. Chaque chapitre est écrit à la première personne, la narration étant assurée par l'un des personnages. Or le nouveau narrateur n'est jamais directement annoncé, ce qui peut être perturbant (bon pour être honnête on se rend rapidement compte que les chapitres suivent toujours le même ordre).
En somme un bon récit qui, je trouve, offre une certaine originalité sur son sujet.

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La mécanique de l'escape book souffre de ses limites. La lourdeur de la dimension jeu rend l'intérêt pour le récit très secondaire, mais les énigmes anémiques empêche d'y voir un aspect ludique prenant.

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Sur une base très classique d'enquête policière sur fond historique, le roman se montre relativement indigent sur plusieurs point. Le contexte historique fait très artificiel (notamment en raison d'un vocabulaire beaucoup trop moderne) et n'est gère plus exploité que cela. L'intrigue musarde d'un élément à un autre, traine la patte et prend des tours et des détours pour terminer sur une fin expédiée, décevante et qui ne prends pas le temps d'expliquer les différents éléments. Niveau personnage rien ne brille. L'héroïne suit le scénario avec une docilité exemplaire, et les personnages secondaires sont surtout défini par leur rôle dans l'intrigue. Je ne parle même pas de la représentation qui est faite de la domesticité, puisqu'apparemment domestique est une profession facile, à la porté de tout le monde et qui paye bien en laissant énormément de temps libre... Pour le réalisme on repassera.

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Passé l'originalité d'un monde de fantasy plus protohistorique/antique que médiéval, le livre demeure très classique sur le fond. L'intrigue avance sans pause, et au détriment des personnages. Le protagoniste central, Aegir, se fait littéralement trimbaler pendant toute l'histoire, n'agissant qu'à quelque moment et concrètement contre son gré. Les relations entre les personnages se crées très soudainement (d'aucun dirai artificiellement) et la volonté de garder des éléments sous le coude pour la suite limite l'accès à l'univers. De ce point de vue là, cette préparation de la suite semble empêcher la création de véritables enjeux propres à ce tome. Donc il s'agit majoritairement d'un tome introductif, assez bon malgré un style parfois confus, mais qui manque d'intérêt propre.

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Petit récit sur fond de guerre qui nous parle surtout d'humanité. Le roman est assez court, et le style plutôt bon, mais le détachement général, le manque de personnage véritablement marquant et une représentation pour le moins caricatural des japonais et des britanniques empêchent la lecture d'être pleinement marquante.

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https://www.senscritique.com/livre/Sur_les_traces_de_l_homme_sauvage/critique/250879499