Mes 20 scènes cultes

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La fin du film.

Une scène pratiquement muette, tragique, épique, parfaite.

Tout simplement une des scènes les plus réussies de l'Histoire.

https://www.youtube.com/watch?v=q8ZisDHg6v0

Annotation :

Nous sommes à la fin du film. Les Wendols vont lancer l'assaut final. Buliwyf est grièvement blessé, et c'est alors qu'il choisit de se placer à la tête de ses frères d'armes. Et tous récitent alors la prière nordique des morts entendue un peu plus tôt dans le film.

J'ai rarement vu une telle intensité dans un film. La bataille qui suit est très bien faite, mais ce n'est rien en comparaison de cette prière païenne entonnée face à l'ennemi, alors que de toute évidence, les vikings vont périr.

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La bataille de Ramelle.

Tout le monde se souvient du débarquement allié, qui couvre la première demi-heure du film. Personnellement, je reconnais sa hargne et sa maestria, et je serais presque d'accord avec tous pour affirmer qu'il s'agit de la meilleure scène de bataille jamais filmée.
Mais il y en à une autre devant elle: la bataille finale.

Elle lui est supérieure pour deux raisons.
D'abord, elle arrive à la fin, point culminant du film. Elle prend donc plus aux tripes, d'autant plus que les personnages, de simples trouffions anonymes, nous sont devenus attachants au cours du film.
Ensuite, nous savons tous comment la bataille d'Omaha Beach s'est achevée. Mais celle-ci, non (et pour cause, elle est fictive).

Mais cela ne suffit pas à décrire ce morceau de bravoure: filmée comme une scène de guérilla urbaine, plaçant ses protagonistes face aux pires difficultés (dont un canon de 20mm et deux panzer), elle a certainement inspirée le plan-séquence final des "Fils de l'Homme" de Cuaron. En un mot: INCROYABLE.

Annotation :

A la fin du long-métrage, deux pistoleros opèrent un face-à-face final, durant lequel progressivement, la caméra nous dévoile les mobiles de l'un des deux combattants.

Je n'ai pas honte de dire que ce flash-back m'a arraché des larmes. Il est tellement bien réalisé et si poignant que c'était inévitable (M. Anderson).

Et dire cela c'est encore oublié Ennio Morricone qui nous livre peut-être sa plus belle composition.

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Un officier nazi fait un discours à ses troupes. On s'attend à une expédition militaire d'importance... sauf qu'il parle de juifs sans défenses.
Puis, c'est le chaos. Les troupes du IIIè Reich pénètrent dans le ghetto de Cracovie pour en expulser les habitants. Les morts se comptent par dizaines et les juifs sont brutalement chassés de leurs foyers pour être placés dans un camp de travail.
Cette scène est filmée comme une bataille. La caméra donne l'impression de regarder un documentaire, tant elle bouge dans tous les sens, tout en laissant l'action parfaitement lisible. En épousant différents points de vue, Spielberg fait presque de son long-métrage un film choral.

Et à la fin, une petite fille vêtue d'un manteau rouge déambule, solitaire, dans ce chaos. Sans le savoir, elle modifia le comportement d'un homme vis-à-vis d'un peuple.

Annotation :

Alors que de pauvres moines prient Dieu de pardonner leurs péchés, un juge s'interroge sur les sentiments inspirés par une jeune femme attirante. Sous la forme d'une chanson, il commence par s'accuser, puis s'innocente avant de supplier le secours du ciel pour se délivrer de cette attirance. Il décide alors de s'approprier Esméralda ou de la faire tuer.
Le tout est accompagné d'images irréelles ou Frollo, voyant l'objet de son désir dans les flammes, est soumis au jugement du tribunal de sa conscience, est emporté en enfer, tandis que nos yeux effarés contemplent des ombres de croix ornant le mur sanglant de son âme tourmentée.

Cette chanson fait ici référence à la parabole du publicain et du pharisien. Ce dernier se félicite d'être juste et vertueux ("Je clame que mon âme est pure"), contrairement au publicain ("une commune vulgaire foule de traîne-misère"), qui demande à Dieu pardon pour son péché ("Confiteor Deo omnipotentis...").

Et le tout dans un Disney. Comme quoi, Mickey a parfois de bonnes idées. https://www.youtube.com/watch?v=ESN58UWfzYI

Annotation :

D'abord, une infiltration silencieuse de la Moria est tentée. Lorsque la communauté se rend compte que tous les occupants (nains) sont morts, ils doivent se défendre contre des hordes d'orcs accompagnés d'un troll, venu les tuer.
Après s'en être (difficilement) débarrassés, la compagnie fuit avant de se rendre compte que, plus dangereux que les légions de Sauron, un ancien démon les pourchasse. Nos héros traversent donc un pont sous les tirs de l'ennemi, avant de se confronter au balrog, qui emportera leur chef dans sa chute.

Souffle épique, émotion intense, on passe de l'excitation aux larmes en moins de dix minutes.

Annotation :

Nous sommes au début du film. Un père livre à son fils un enseignement théologico-moral, le priant de ne se fier à rien ni à personne, si ce n'est à l'acier de son épée.

Après quoi, un groupe de cavaliers vient confirmer ce beau principe chez le jeune Conan (car oui, c'était lui), en incendiant son village et en tuant son père au son de l'une des plus belles musiques jamais composées pour le cinéma.

Peu après le massacre, un cavalier fait face à la mère de Conan, qui tient son épée dans une main, celle de son fils de l'autre. La tension est accentuée par la création de Basil Poledouris, soulignant un échange de regard haletant au terme duquel la tête de la jeune femme tombera dans la neige.
Bienvenue dans l'âge adulte, Conan.

Et le mieux de tout, c'est que passé le prologue, toute l'introduction est pratiquement muette.

Les 15 meilleures minutes de la fantasy? Peut-être. En tous cas, l'une des meilleures introductions du cinéma.

Annotation :

Au terme d'une belle bagarre, le chevalier noir emmène sa belle dans son repaire. "Où allons-nous?" demande-t-elle.
Elle ne le sait pas plus que nous, mais dans tous les cas, la partition composée par Danny Elfman (sa plus belle à mes yeux) explose alors, pour un passage que le Nostalgia Critic qualifiait ainsi: "Cette scène vous donne tout ce qu'est Batman". Il ne se trompait pas. Il y a un accent à la fois tragique et épique au cours de cette scène, tant et si bien que, la revoyant, je me demande comment on y peut rester insensible.

Annotation :

"Michael, renonce-tu à Satan"?
"J'y renonce".
Pan.

Au moment-même où il fait baptiser son neveu (et filleul), le nouveau Parrain de la famille Corleone fait assassiner ses ennemis. La contradiction est totale, la damnation de Michael, irrémédiable. En ce moment, il prend la voie que traça son père, ad vitam aeternam.

Et tandis que le prêtre verse sur le jeune enfant l'eau qui la sauvera, la caméra nous montre les cadavres qui montrent la corruption totale de Michael.

Annotation :

Après un bond en avant de quelque millions d'années, nous voici en présence de superbes vaisseaux spatiaux tournoyant au-dessus de la Terre, au son du "Beau Danube bleu". L'air de rien, ça claque.

Et tandis que cette valse contemplative se déroule lentement, le spectateur est introduit au personnage central de cette partie du film. Le chef d'oeuvre de Kubrick est ainsi marqué d'une scène qui le place pour toujours au paradis cinéphilique..

Annotation :

La fusillade dans la gare de Chicago.

J'adore la manière dont cette scène est progressivement amenée: d'abord, il n'y a rien d'autre que l'attente. On poireaute, on patiente, mais on regarde attentivement tous les passants.

Et soudain... un coup de feu.

Alors la danse de la mort se met en place (car oui, elle ressemble à une vaste chorégraphie digne d'un ballet), où seuls les détonations seront entendues.

Et après tout ce chaos... une balle dans la tête pour terminer le travail.

Magistral. Hitchcock et Einsenstein se retournent dans leur tombe: on vient de les égaler.

Annotation :

Le générique d'introduction.

Je n'ai pas vu le film, (du moins pas encore...). Mais j'ai eu la chance de visionner cette scène-là.

Mon Dieu, que c'est beau. Quarante ans d'Histoire des Etats-Unis résumés en quelque minutes, au son d'une des plus belles chansons de Bob Dylan... c'est fantastique.

Annotation :

La fin.

Alors je sais, elle est tout sauf claire. D'ailleurs je ne veux pas parler du long cheminement vers la conclusion, mais la conclusion elle-même, aérienne, poétique, totale.

En la visionnant, je me suis dit que tout était parfait, complet, achevé.

Annotation :

Un cambriolage bien acrobatique que celui-ci, tout en silence et en tension. Tom Cruise tient là un rôle à sa mesure.

Et quand la scène s'achève, vous vous rendez compte (juste à temps!) que vous en aviez oublié de respirer.

Annotation :

A la fin du film...

Bon, je ne vais pas vous spoiler au cas où vous n'auriez pas vu le film, mais disons qu'il s'agit du climax, dans l'étoile de la mort, un fantastique combat mental, physique et psychologique entre Dark Vador, Luke Skywalker et l'Empereur.

Et qu'est-ce que c'est bon! Rien que pour cette scène, ce film fut longtemps mon préféré de la trilogie originale.

Annotation :

La fin du film. L'une des meilleures fins qui se puisse imaginer pour un film.