Mes héros : les Pretty Things

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Du gros blues qui tache, quasiment un tribute à Bo Diddley. Moi, c'est pas particulièrement ma came, ça tourne un peu en rond au bout d'un moment et aucun des musiciens n'apporte vraiment quoi que ce soit d'exceptionnel, mais ça se laisse écouter.

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Les compositions originales commencent à promettre : "Can't Stand the Pain", c'est déjà trop produit pour être du blues, la chanson-titre est quasiment protopunk dans toute sa concision, "London Town" lorgne du côté du jeune folk rock… Plus éclectique qu'il n'y paraît.

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L'unique parution en solo du batteur fou Viv Prince.

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Le premier groupe de Wally Waller et Jon Povey (qui tenait la batterie) n'avait rien de bien exceptionnel pour l'époque. Il y a de belles choses à picorer là-dedans, mais pas de quoi concurrencer leur legs au sein des Pretties.

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Un virage imposé vers la pop orchestrale à la Kinks qui ne fonctionne pas si mal que ça. Le groupe l'a renié, mais il n'y a pas de quoi en avoir honte. La naissance du duo d'écriture Phil May / Wally Waller.

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Fauchés comme les blés, les Pretty Things trouvent un moyen d'arrondir leurs fins de mois : enregistrer des trucs pour le label De Wolfe, qui propose de la musique prête-à-l'emploi pour le cinéma ou la télévision. Ce n'est pas pour autant qu'ils bâclent le boulot : celui-ci, c'est un vrai petit frère d'Emotions, joli comme tout…

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La pièce maîtresse de leur discographie, celle où tout tombe en place : inspiration, écriture, musique. Le grand album oublié du rock psychédélique anglais.

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… celui-là commence à injecter du psychédélisme dans la recette (avec une reprise du "I See You" de S.F. Sorrow)…

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Enregistré à la toute fin des Sixties sur la Côte d'Azur pour un play-boy français en manque de sensations fortes, cet album forme une espèce de chaînon manquant entre S.F. Sorrow, Parachute et les Electric Banana. Précieux.

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… et celui-là, c'est sans doute le meilleur album des Pretty Things que personne n'a jamais écouté. Il n'y a que six chansons, mais toutes sont excellentes et superbement interprétées. On en retrouve quelques-unes avec un caméo du groupe dans le film What's Good for the Goose, dont la grandiose "Alexander".

Extrait : https://www.youtube.com/watch?v=39cYhznyEV0

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La face cachée de S.F. Sorrow : à la fois plus lourd et plus léger, plus lumineux et plus sombre, plus maîtrisé et plus violent.

Passage dans POP 2 : http://www.youtube.com/watch?v=azDTh13zJEE

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En 1968, Twink remplace au pied levé Skip Alan derrière les fûts, ce dernier s'étant fait la malle en plein milieu de l'enregistrement de S.F. Sorrow pour aller épouser une Française. L'histoire d'amour capote (peut-être parce qu'il ne parlait pas un mot de français !), Alan reprend sa place à la batterie fin 1969, et Twink part fonder les Pink Fairies. L'année suivante, il enregistre cet album solo avec quelques têtes connues : Wally Waller, Jon Povey, Vic Unitt, et même un revenant : Viv Prince.

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Le premier groupe de Jack Green et Gordon Edwards. C'est leur manager, Bill Shepherd, qui a convaincu les Pretty Things de se réunir, après avoir écouté Parachute et s'être étonné que le groupe responsable d'un tel chef-d'œuvre ait pu disparaître sans laisser de traces.

Produit par Wally Waller, ce truc n'a apparemment jamais été réédité et reste introuvable sur YouTube, à part quelques extraits comme https://www.youtube.com/watch?v=4T_DB1_j1UQ

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On entre de plein pied dans les années 1970. Plus soigné, plus lisse, plus Américain, mais les compositions restent de qualité.

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On retourne chez De Wolfe pour un peu d'argent de poche. "Walk Away" et son clavecin se détachent du lot.

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La deuxième pièce maîtresse du groupe, captivant de bout en bout dans sa catégorie, du glam très typé 70s avec une lichette de hard rock.

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Petit frère du précédent, un peu plus fatigué, un peu moins bon. "My Song" est l'une des pires chansons de leur histoire.

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Un projet de Philippe DeBarge, produit avec l'aide de Phil May et Wally Waller. Ça a un fort goût de Pretty Things, mais aussi de camembert (chant en français).

https://www.youtube.com/watch?v=n29Z0nIMx3s

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Je ne me hasarderai pas à résumer l'histoire excessivement bordélique des Fallen Angels dans cette petite boîte. L'album n'intéressera sans doute que les fans, malgré de bonnes idées de-ci de-là (le violon sur "Cold Wind").

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Une dernière incursion dans la musique de films.

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Une réincarnation avec deux guitares (Dick Taylor / Peter Tolson) sur fond new wave, preuve des capacités d'adaptation admirables du groupe.

L'année suivante, un caméo dans le film « Le Club des monstres », avec une chanson plus Seventies à la clef : https://www.youtube.com/watch?v=DufH37MKSek

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Après avoir erré de groupe en groupe pendant toute la décennie (outre Sunshine et les PT, il est brièvement passé dans les rangs de T. Rex et a fait une pige de trois semaines chez Rainbow), Jack Green se lance en solo. De la pop solide et efficace bien dans l'air de son temps, dans la veine d'un Costello.

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More o' the same.

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Encore ? Mais qui achetait ces disques ?

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Un concert plutôt banal, qui ignore toute l'histoire du groupe depuis 1966. En fait de Pretty Things, on n'a là que May et Taylor avec d'obscurs seconds couteaux.

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Une incartade de Dick Taylor chez les Mekons.

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Bon, c'est le dernier.

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Apparemment Dick Taylor joue aussi sur celui-là. Mais c'est dur de trouver des infos.

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Et aussi sur celui-là ?

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Un autre live plutôt quelconque, avec May et Taylor entourés d'autres seconds couteaux. Les années 80 n'ont pas été tendres avec le groupe.