Mes plus grandes claques graphiques

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Les cinématiques de Final Fantasy VIII. J'éprouve un étrange mélange d'affection et de dédain pour ce jeu qui m'aura dégouté pendant longtemps du RPG Japonais. Pourtant je n'oublierais jamais la prouesse visuelle de ces cinématiques qui étaient ma meilleure motivation pour poursuivre l'aventure.

La direction artistique, la qualité technique, la mise en scène, la bande sonore, tout concordait pour rendre ces cinématiques définitivement cultes.

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Minuit sonne pour la dernière fois lors du troisième jour et à l'autre bout de la plaine Termina, je vois le sommet de l'horloge s'élever au dessus de Bourg Clocher au milieu des feux d'artifice. Habitué dans Ocarina Of Time à ce que les environnements soient totalement déconnectés entre eux, c'était impressionnant de voir le clocher se dresser en temps réel depuis un lieu plus éloigné.

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Une claque en découvrant ce jeu plus de dix ans après sa sortie, oui c'est possible! La sobriété et l'élégance de la direction artistique enrichie par la merveilleuse architecture du level design. Je n'ose imaginer le choc visuel que le jeu aurait représenté si j'avais eu la chance de le découvrir dés sa sortie.

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J'en fus l'un des premiers détracteurs (on est con quand on est ado :p) aujourd'hui je ne m'en lasserais jamais. Ce cell shading aussi attachant qu'ébouriffant plongeant instinctivement le joueur dans le désir d'aventure décomplexé du jeu tout en l'amenant vers une mélancolie inattendue à son dénouement. Pitié je veux voir un autre Zelda sur consoles de salon avec ce style graphique!

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La modélisation des visages et surtout les ralentis permettant d'apprécier tous les effets graphiques particulièrement la luminosité des armes à feu.

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Toujours à l'heure actuelle ma plus grande claque graphique de mon expérience de gamer. Cela commença par la modélisation des visages où l'expressivité des personnages atteignait un niveau incroyable puis évidemment l’inénarrable moteur physique magnifiquement mis en avant dans le niveau de Ravenholm où il n'était pas qu'un simple outil graphique mais un élément indispensable de gameplay.

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Il resterait l'un de mes jeux préférés même avec des graphismes médiocres mais tout de même quelle claque visuelle à l'époque! Je n'ai jamais passé les cinématiques du jeu pour mieux apprécier la modélisation des visages (et les dialogues délicieusement nanardesques). Les effets météorologiques étaient particulièrement impressionnants notamment lors de la dernière visite au village sous un orage violent, l'éclat des éclairs sur l'environnement étant encore gravé dans mon esprit.

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Pour les mêmes raisons qu'Ico avec de surcroit l'animation et l'architecture des colosses à tomber par terre. Le cheval a pris un coup de vieux par contre. :p

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La direction artistique du jeu. Que ce soit lors de la première heure d'introduction ou durant la Forteresse Folâtre, une merveille de steampunk et d'ambiance rétro pour un univers dévasté dont on devine pourtant l'ancienne magnificence. Mêmes les récents DLC sur Rapture dans Bioshock Infinite n'auront jamais réussis à retrouver cette maestria visuelle.

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Premier jeu auquel j'ai joué sur "next gen" , forcément ça joue. Les nombreux temps de chargement à regarder la modélisation d'Altair, la profondeur de champ dans les villes à explorer et bien évidemment cette sensation inédite de vertige au sommet des bâtiments, de nombreux éléments aujourd'hui banalisés mais à l'époque c'était quelque chose. Aujourd'hui le jeu a salement vieilli par contre.

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La modélisation des visages dans Mass Effect. Après avoir supporté pendant des dizaines d'heures l'animation grotesque des personnages de StarWars Kotor, le réalisme des expressions faciales de Mass Effect était une bénédiction et contribuait à faire des dialogues du jeu sa première qualité. C'était par contre le début d'une longue histoire de "Bienvenue dans le monde des cheveux courts"

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J'ai honnêtement passé la moitié du jeu en attitude de poseur à regarder l'écharpe rouge et bleue du prince flotter au vent devant un paysage incroyablement onirique. Je sais que ce style graphique ne fait toujours pas l'unanimité mais pour ma part, putain qu'est ce qu'il est beau ce jeu!

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Encore aujourd'hui l'une des plus belles directions artistiques vues dans un jeu vidéo, un véritable livre pour enfants interactif à l'aspect visuel immédiatement attendrissant.

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La performance capture a déjà pris un coup de vieux mais le soin esthétique apporté sur certaines scènes macabres demeure vraiment remarquable (et étrangement supérieur à Beyond sur certains aspects). Plusieurs effets de lumières sont vraiment saississants et de surcroît l'exceptionnelle gestion de la pluie sert en plus un intérêt narratif en rappelant en permanence au joueur sur le plan visuel le sort funeste qui attend Shaun s'il échoue dans sa quête.

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Le soleil couchant lors de la découverte du Mexique. Mon plus grand sentiment de liberté dans un jeu vidéo entre autre grâce à la prouesse visuelle du jeu.

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La motion capture de Enslaved. Tout le monde ne parlait à l'époque que d'Heavy Rain et de LA Noire en la matière mais je considère pourtant toujours Enslaved largement plus convaincant en la matière. Cela s'explique facilement par la présence de seulement trois personnages humains dans le jeu ayant ainsi focalisé les efforts de l'équipe sur leur modélisation. L'apport non négligeable d'Andy Serkis, un spécialiste en la matière, a certainement beaucoup contribué à cette réussite visuelle où l'expressivité des personnages humains est encore bluffante aujourd'hui.

La direction artistique, en illustrant une civilisation déchue recouverte par une végétation retrouvant sa liberté, vaut également le coup d’œil.

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La forêt dans The Witcher 2. Un décor archi classique de l'heroic fantasy et qui était pourtant sublimé dans cet incroyable RPG provoquant immédiatement une sensation d'émerveillement épique.

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Le ciel de Skyrim. Si de nombreux éléments visuels piquent les yeux durant l'aventure, ce n'est pas le cas de cet incroyable firmament qui est une invitation permanente à la contemplation. Les deux pleines lunes de Bordeciel se sont levées alors qu'une aurore boréale parsème le ciel, les lucioles m'entourent en se confondant avec les étoiles et comme pour venir contempler le tableau, un dragon passe dans le ciel à ce moment précis. C'était beau putain!

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Tellement beau que j'en ai pleuré durant le final, oui littéralement. L'extraordinaire jeu de couleurs, la multitude des éléments virevoltants, la frénésie de la vitesse, le contraste entre la silhouette fragile de notre personnage et l'immensité de la montagne vers laquelle il s'envole, ce plaisir enfantin de la découverte, autant de superlatifs différents pour résumer une direction artistique absolument extraordinaire qui magnifie la création humaine et offre au jeu vidéo son plus beau message d'apaisement et de sérénité.

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Sans être une véritable claque, les décors de l’œil Noir sont une magnifique invitation à l'imaginaire. A l'image du jeu dans sa globalité, l'Heroic Fantasy est sublimée visuellement au fil d'environnements exploitant toutes les variations de cet univers : poésie féérique, émerveillement épique, noirceur macabre etc...Le jeu se permet notamment dans sa dernière partie une vraie folie visuelle dans sa direction artistique. Si l'animation rigide des protagonistes a beaucoup déplu, la qualité du chara design le compensait largement pour ma part.

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Même si l'animation grotesque des habitants de Colombia ternissait l'immersion, la longue introduction de Bioshock Infinite était à nouveau un régal visuel. La direction artistique parvenait à s'émanciper audacieusement des codes visuels établis dans Bioshock au profit d'un univers beaucoup plus lumineux et coloré offrant la sensation grisante d'être dans un paradis superficiel au milieu des nuages.

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La Place Rouge absolument sidérante. L'exceptionnelle gestion de la lumière, la beauté déconcertante de ces monuments ravagés, la nature reprenant ces droits parmi les derniers fragments de neige avant qu'une pluie diluvienne ne s'abatte sur cet incroyable décor. Une vraie claque graphique qui m'a poussé à y rester de longues minutes en dépit de mon oxygène qui diminuait allant jusqu'à deux reprises à retirer mon casque pour apprécier davantage ce paysage de désolation.

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Pour la plus grande performance capture actuelle du jeu vidéo, celle sublimant le jeu d'acteur pour créer des expressions faciales incroyablement crédibles et naturelles portées par des personnages ayant une vraie consistance propre, sans être la simplification d'un acteur existant. Tout ce que Quantic Dream n'a malheureusement toujours pas compris.

Le jeu dispose également de panoramas formidables offrant comme Metro Last Light un contraste saisissant entre une nature luxuriante et la déchéance des bâtiments qu'elle recouvre. Et ces effets de lumière, mon dieu!

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Le magnifique soleil couchant (à nouveau) se reflétant sur une mer superbement modélisée.

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Toutes les séquences mettant en scène les portails ouverts entre notre monde et celui des esprits, donnant lieu à des effets de particules absolument hallucinants, donnant l'impression d'être sur la PS4 avant l'heure. Toutefois en dépit de mon affection pour les acteurs principaux, leur performance capture souffrait déjà sacrément de la comparaison avec The Last Of Us sorti la même année.

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Pour sa direction artistique incroyablement attendrissante plongeant immédiatement le joueur dans une atmosphère de conte de fées interactif.

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PARCE QUE LA DIRECTION ARTISTIQUE DÉCHIRE!!! Presque trop sérieusement, dans un jeu aussi narratif il m'arrivait souvent de ne pas lire les sous titres pour apprécier l'esthétique exceptionnelle du jeu, à tel point que j'aurais même apprécié une VF audio pour pouvoir observer davantage la modélisation des visages . Ce que je trouve toujours incroyable dans la patte graphique Teltalle Games c'est sa capacité à alterner rapidement des scènes très attendrissantes, presque naïves dans l'expressivité des personnages, et directement après des séquences d'une violence démesurée.

Ce Wolf Among Us ajoute de surcroît une atmosphère visuelle totalement libérée après le réalisme sobre de The Walking Dead en instaurant une ambiance surréaliste, aux couleurs étranges et exacerbées. Le style visuel met aussi brillamment en scène la menace permanente que représente le personnage principal et sa monstruosité à peine masquée. J'espère sincèrement une deuxième saison pour retrouver cette extraordinaire esthétique car j'ignore si Telltale Games saura être aussi décomplexé dans son approche visuelle avec une autre licence.