Perfect scenes of 2023

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Le travelling circulaire final, où le passé, le présent, puis le passé se mélangent une ultime fois, dans un geste visuellement démentiel, et émotionnellement ravageur.

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Je pense avoir trop parlé de ce film, en long en large et en travers, mais ce que je ne répéterai jamais assez, c’est qu’en dehors du bordel que fut ma séance, il m’a bouleversé, et continue de me faire pleurer des jours, semaines et mois après le visionnage. Pour cause ? L’utilisation magistral de September, d’Earth Wind and Fire dans une scène finale totalement inattendue, frustrante au premier abord, mais qui m’a provoqué un tsunami d’émotions pour la conclusion de cette magistrale histoire d’amitié qui m’a déchiré le cœur.

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Ce film je suis allé le voir de manière un peu anodine, aimant plutôt bien le travail de Fukada. La séance se passe bien, les préparatifs de cet anniversaire se suivent sans déplaisir, les personnages sont attachants, interprétés très finement et bien écrits, la mise en scène simple, mais bénéficiant de plans léchés, à la colorimétrie est très bien travaillée, bref, un bon film. Puis deux plans dans une salle de bain, tout bascule, et je suis anéanti.

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La scène d’accouchement, qui est sans conteste pour moi la plus belle et puissante scène de ce type que j’ai vu sur grand écran.

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On n’a pas assez parlé de ce très grand film, documentaire aussi, mais surtout film, car il réutilise un principe fictionnel ô combien éculé qu’est la voix off. Et la voix off de ce film, c’est du génie pour moi, supplantant son simple rôle d’interview et commentant en direct un diaporama bien moins anodin qu’on peut le penser, et qui dans son tout dernier pan, révèle des questionnement intimes déchirants.

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Une scène de massage visuellement tripante et à l’atmosphère sonore imparable, du grand art.

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Le dernier plan, un simple plan dans tout ce qu’il a d’anodin et de simple. A moins que…

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Cette fin, cette ultime preuve d’amour, cette musique, tout simplement dévastateur.

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Un père et son fils, la nuit, dans une voiture. L’un met du Pierre Bachelet, l’autre cri sa mère disparue, et le réalisateur signe une scène inoubliable.

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La scène du dîner, avec en invitée spéciale Nathalie Richard, pour une scène ubuesque, inattendue, imprévisible viscérale, bizarre, visuellement extraordinaire, mais surtout d’une singularité sans pareille. Le genre de moment anthologique, pour un film qui l’est tout autant, et qui marque les esprits autant pour son idée de départ que son développement.

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La scène du quatrième mur, qui précède un dialogue intense, imprévisible et très très fort. Spoiler, cette scène l’est tout autant, et elle vient encore plus complexifier, un long-métrage fleuve déjà très dense et passionnant.

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Cette scène finale, faussement joyeuse et tout simplement bouleversante.

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La séquence finale, que je renommerai simplement : la magie du cinéma.

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Un fauteuil, une fenêtre, une corde.

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Je passe sur la scène d’intro qui est littéralement du jamais vu, la toute dernière qui vous fera tirer les larmes et qui met une tannée à la séquence similaire de Babylon, moi je préférerai vous parler d’un champ-contrechamp. Oui, un simple champ-contrechamp dans un EPHAD entre trois personnages, quand on n’a pas le contexte on ne peut pas savoir à quel point cette scène peut foutre les frissons.

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La retrouvaille entre un frère et une sœur, tout en subtilité et nuance, mais qui n’enlève rien à l’aspect bouleversant de cette séquence.

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La scène d’intro, la manière dont Miyazaki a représenté un incendie m’a tout simplement mis a terre.

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Ce moment déchirant où la mère du jeune garçon réussit à le revoir et entreprendre le mieux qu’elle peut son rôle de mère dans les cinq minutes qui lui sont accordées.

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Deux scènes hors du temps, totalement imprévisibles et sur le papier inadéquates se font faces dans mon esprits ; deux scènes musicales. L’une aux portes d’un enterrement, l’autre derrière celles d’une boite de nuit, dans les deux cas, malgré le peu de moyens, c’est tout simplement magistral.

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La scène dans cette maison semble-t-il abandonnée, quelque chose semble rôder aussi…

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Noémie Merlant qui se confie enfin sur son traumatisme et qui fond devant son interlocutrice totalement dépassée par ce secret qu’elle gardait enfouie.

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L’avant dernier-plan, 2 minutes et quelques si j’ai bien compté, un aller-retour quoiqu’il en soit, un dernier échange de regard et beaucoup, beaucoup de larmes.

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La scène au restaurant, les vrais savent que c’est là où Quennard est passé du côté des grands. Même si on ne parlera pas de son rôle magistral chez Herry

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J’étais très médisant sur le travail de Turi jusque là, mais cette scène de flash d’appareil photo, où l’antagoniste du jour se révèle petit à petit, c’est une usine à frousse et même un peu à cinéma.

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La scène où la sœur de Ramzy confronte son frère dans sa voiture. Un jeu au sommet, un timing comique hilarant et un sens du dialogue pas en reste, la scène la plus drôle et inattendue du long-métrage.

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Snoop et la soupe.

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Ce moment à la fois hilarant et déprimant où Virginie Efira pète complètement un câble au sein d’une table ronde.

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Ce moment ubuesque où Goldman pète totalement un câble et finit par se faire jerter de la salle d’audience.

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La scène dans les escaliers, clairement le moment iconique pour le dernier John Woo, aussi brutal que maîtrisé.

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La scène d’exécution sommaire, littéralement l’horreur du quotidien pour ces généraux qui assassinent sans vergogne et à la chaîne des prisonniers.