Quand l'écran devient kafkaïen

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Pas une adaptation de l'oeuvre de Kafka, ni un biopic, mais plus un récit fantastique ponctué de nombreux éléments renvoyant à l'oeuvre de l'écrivain (le fameux Château, les jumeaux, l'évocation de la métamorphose, la lettre au père concluant le film, l'oeil...). Kafka devient ici à l'image l'équivalent d'un K, se débattant au coeur d'une machination administrative confinant à l'absurde et au fantastique horrifique. Un des meilleurs films de Soderbergh en plus d'un très bel hommage à l'oeuvre et à l'univers de l'écrivain pragois.

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Une excellente adaptation du roman éponyme, réalisée par Orson Welles et avec Anthony Perkins dans le rôle de K.

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L'influence de Kafka parcourt toute l'oeuvre de Gilliam. Elle est clairement évidente dans Brazil qui emprunte également beaucoup à Orwell.

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Une adaptation méconnue du roman Le Procès, dominée par une sacrée distribution.

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Une adaptation très kafkaïenne du roman de Dostoïevski, tant dans son atmosphère que dans la description d'une bureaucratie oppressante. Impossible de ne pas voir en son protagoniste, un jeune homme totalement effacé, écrasé par son époque (intemporelle) et l'absurdité de ses contemporains une réminiscence du héros kafkaïen. En outre, le thème de l'identité, chère à Kafka, se trouve ici au centre d'une intrigue cauchemardesque, où l'humour cède rapidement la place au fantastique le plus inquiétant.

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Un téléfilm français adaptant une des oeuvres les plus connues de Kafka. La mise en scène inventive contrebalance ici un faible budget, le réalisateur ayant l'idée de privilégier le point de vue subjectif du pauvre Gregor pour figurer sa métamorphose et les pensées qui le tourmentent.

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Une adaptation du premier roman de Kafka, L'Amérique (ou Le disparu).

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Segment "Cannon Fodder" réalisé par Katsuhiro Otomo (Akira).

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Là aussi, impossible de ne ps retrouver l'influence de Kafka dans les thèmes qui parcourent le chef d'oeuvre de Proyas. John Murdock y devient une sorte de héros kafkaïen, perdu dans une cité cauchemardesque et en pleine quête identitaire.

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Une adaptation de la superbe nouvelle "Une médecin de campagne".

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Une variation horrifique et cronenbergienne de La Métamorphose.

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Pour son premier long, George Lucas clignait autant de l'oeil à l'angoisse kafkaïenne qu'à tout un pan de la SF littéraire. Son THX 1138 y refuse sa condition et se rebelle contre un système oppressant et déshumanisé en lequel on peut voir une sorte d'extrapolation futuriste de ceux des romans de l'écrivain.

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La métamorphose du protagoniste en magnétoscope ambulant ainsi que la fatalité à laquelle il semble promis renvoient pour beaucoup à l'oeuvre de Kafka.

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Kafka chez Astérix ?! Et pourquoi pas Stendhal chez Boule et Bill !... Sérieusement, la 8ème épreuve obligeant les héros à obtenir un simple formulaire dans "La maison qui rend fou", avec ces aller-retours interminables et son administration insensée renvoie bel et bien à l'absurde kafkaïen.

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Quoiqu'en dise le réalisateur, The Grand Budapest Hotel tient autant de l'oeuvre de Zweig que de celle de Kafka.

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Clin d'oeil évident dès le premier plan du film nous montrant une bâtisse sinistre qui ferait passer l'asile d'Arkham pour une agréable maison de repos. Le nom de cet édifice sordide nous apparaît en plein milieu d'un orage : Clinique Franz Kafka. Le ton est donné dès l'ouverture, la suite est au diapason, l'absurde devient ici humoristique et pourtant le sujet du film renvoie indéniablement aux thèmes chers à Kafka : l'homme seul dans une époque et un système qu'il ne comprend pas.

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Un curieux film d'anticipation à la française où, moyens oblige, les cités HLM bétonnés servent de résidences vaguement futuristes. Hanté par une foule de personnages inquiétants, le film privilégie la description d'une société dystopique et ultra-élitiste, conditionnant ses éléments à la cruauté froide et rentrée. La scène de l'entretien d'embauche et la fameuse épreuve du mur confinent à un absurde qui finit de confirmer, par sa résolution terrifiante, l'influence de l'oeuvre de Kafka.