Refermés en 2013

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1er janvier. Fini. Sympathique petit récit de peu d'ampleur, j'aurais aimé + de pages ancrées dans sa "rechute".

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2 janvier. 8 nouvelles lues sur 10 et je dois rendre le livre demain. Langue irréprochable. Peut-être une sensibilité, une érudition un peu précieuse, désuète. Mais qui fonctionne très bien dans la première nouvelle ("Comment Wang-Fô fut sauvé").

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4 janvier. Critique faite

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5 janvier. C'est drôlement agréable à lire. Un peu court peut-être. Les pans de la vie de Vadim se succèdent : lycée, Sonia, cocaïne, ça semble rythmé mais c'est peut-être encore un peu brouillon. La logique du personnage est soignée, le vocabulaire précis. Mais finalement le personnage évolue assez peu : sa conduite vis-à-vis de sa mère ne bouge pas ; le passage avec Sonia permet de développer son rapport aux femmes, qui reste dans une logique assez binaire et banale (sensualité/spiritualité). Mais sa façon de l'exprimer, sincère mais froid, est intéressante.
En fait c'est ce que j'ai trouvé intéressant : la manière dont Aguéev demande au lecteur de se placer. Dans le récit et la vie du personnage il développe des contraires : vice et vertu, sensualité et spiritualité, bonheur et désespoir. Et le lecteur doit situer son appréciation au milieu de tout ça, dans ce spectre multiple que le héros traverse de part en part, oscillant des uns aux autres ; ils apparaissent peu à peu comme les modalités de son existence et on sent que, bien qu'il se colle au vice, à la froideur et finalement au désespoir, il a toujours l'intention d'être de l'autre côté du spectre.
Encore un personnage frénétique ! ça semble être l'un des stérotypes de la litt contemporaine (des frénétiques qui surnagent dans la frénésie globale). La question de la cruauté revient souvent. L'impression qui se dégage est que c'est le monde extérieur qui les condamne à la cruauté. La narration, du coup, fait un effort pour présenter leur vertu et, ainsi, les démettre de leur responsabilité dans leur accession à la cruauté.
C'est peut-être ce qui donne ce sentiment de déploiement des contraires. Vadim cabote lentement du côté du vice, de la froideur et du désespoir, mais la narration refuse d'occulter le trajet différent qu'il aurait été en mesure de faire, dans un autre temps, dans une autre vie, s'il n'avait pas eu l'existence plombée par [l'irrésolution ? s'il avait eu un projet net dès sa sortie du lycée ?], un trajet plus vertueux, plus ouvert.
La cocaïne rend définitif. Elle n'est pas responsable des tourments de Vadim mais les fige, fige Vadim dans un état d'esprit qui aurait évolué naturellement sinon. Elle le paralyse alors qu'il est en décompensation chronique. Quand la cocaine arrive, la toile de la conscience de Vadim est peinte, couleurs froides et gênantes, mais pourrait évoluer ; en prenant de la cocaïne il met la toile sous verre...

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9 janvier. Critique faite

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9-10 janvier. Critique faite

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15 janvier. Critique faite

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16 janvier. Hop-là dix pages... dix bonnes pages. A relire.

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16 janvier. Critique faite

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18 janvier. Hop, vingt pages... Récit agréable et positif qui ne casse pas des briques.

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20 janvier. De gros moments de lecture (notamment dans Howl et dans Sunflower Sutra). L'écriture automatique ne donne pas un rythme très original mais on passe facilement dessus.

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21 janvier. Critique faite

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24 janvier. Difficile d'apprécier à leur juste valeur ces tableaux autobiographiques alors que je ne connais presque rien du contexte sociopolitique. Les deux derniers sont peut-être plus accessibles et m'ont laissé une impression plus forte (à relire). Rien à dire sur le style bien sûr.

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24 janvier. Waw ! Le récit de l'éditeur, le Traité et la première partie du récit de Haller... et la dernière partie introduite par le bal. Hermine existe-t-elle ? Beaucoup de citations relevées.

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25 janvier. Critique faite

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28 janvier. Les chapitres sont un peu inégaux. "La Troisième Expédition" et "Les Villes muettes" m'ont plu davantage, et surtout l'hommage à Poe ("Usher II") ! La chute de la dernière nouvelle est une belle conclusion.

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1er février environ. Bof. Manque d'envergure. Les petites qualités et les gros défauts d'Actes Sud

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10 février. Si ç'avait fait partie d'un recueil de nouvelles, pourquoi pas ? (circulation entre les textes, etc.)

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11 février. Relevé deux ou trois belles pages et scènes. Mais je ne trouve rien de très original dans son style, même s'il est particulièrement maitrisé. L'histoire en elle-même me laisse un peu froid aussi.

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12 février. A relire plus concentré, mais texte d'ores et déjà pénétrant ! L'angoisse qui s'y noue peu à peu, le fleuve qui se referme sur le bateau, l'efficacité du récit enchassé, la qualité du style...

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20 février. Critique faite

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28 février. Critique faite

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1er mars. J'ai trouvé cette lecture presque inutile. L'idée aurait pu être intéressante (enfin n'importe quelle idée pourrait l'être), son développement m'a laissé de marbre, style inintéressant à mon gout...

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5 mars. Critique faite

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6 mars. Critique faite

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17 mars. Quelques tics stylistiques auxquels on se fait. Les deux premiers chapitres donnent une leçon de description... esthétique chaleureuse au coin des lampes verdâtres, virtuosité stylistique de la scène de la préparation des tripes o/

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20 mars. Trame scénaristique + que vrai roman : seuls les évènements liés aux meurtres sont racontés, moyennant ellipses et sauts géographiques. La psychologie du personnage n'apparait qu'à l'extrême fin. Mais ça se lit bien (100 fois +recommandable qu'un Lévy) !

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25 mars. Bon polar, enquête qui se dévoile mal dans le décor plombé de la Havane explosive de la fin des années 50, entre hôtels de luxe et quartiers miséreux. Et Sanchez est un bon dialoguiste.

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J'ai fini par m'habituer à la 2ème personne, à laquelle je trouvais tous les défauts en début de lecture. Déjà c'est un bon point. 60 premières pages difficiles, j'avais l'impression qu'Auster était un vieux à la Roth qui rêvait du temps où il savait encore bander. L'idée d'une autobiographie centrée sur le corps ne me séduisait pas particulièrement non plus. A partir du moment où Auster raconte sa jeunesse au fil des nombreux appartements qu'il a occupés, je suis entré dans le récit et la 2ème personne ne m'a plus gené.
Bref, je n'en garderai pas grand-chose mais c'était finalement pas une lecture déplaisante et ça ne m'a pas découragé à l'idée de lire ses classiques (La Trilogie newyorkaise, L'Invention de la solitude).

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1er avril. La fin me laisse un peu surpris. Ca met du temps à démarrer, je ne suis pas sûr que la totalité des 150 premières pages soit nécessaire pour installer la torpeur et la psychologie d'Udo. Pour moi ça reste un Bolaño mineur mais avec, déjà, cette capacité de capter l'attention du lecteur sans qu'il se passe rien (ou presque). Son maniement du point de vue subjectif est intéressant. Ses descriptions répétées des tours de jeu, alors que le lecteur n'a dispose pas d'un plateau sur lequel se repérer, marquent ce désintérêt ou cette privation, de la part de la narration, de permettre au lecteur de maitriser les scènes. En sortant de la lecture et en réfléchissant un peu à cette fin, je me rends compte que j'ai en fait été complètement manipulé par le récit que nous fait Udo de l'histoire. J'ai été privé de mon objectivité et j'ai senti l'histoire par les seules pensées, doutes, angoisses... d'Udo. Je m'en rends compte, maintenant qu'en réfléchissant à ce bouquin j'ai l'impression d'être revenu à la surface et de prendre une bouffée d'air (qui me permet de considérer l'histoire avec une certaine objectivité).
Ah, bref, bizarre. Et intéressant.
Même si, bien sûr, ça n'a pas l'ampleur des Détectives sauvages, ni de ce que je pressens être 2666 (hâte !).