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Rives deux mille vingt-deux
En couverture : Apollinaire (comme c'est le premier auteur que j'ai lu en 2022).
Cette liste consiste simplement en un recensement de ce que je lis en 2022, au mieux avec des annotations.
60 livres
créée il y a environ 3 ans · modifiée il y a plus d’un anAlcools (1913)
Sortie : 1913 (France). Poésie
livre de Guillaume Apollinaire
FuligineuxNympheas a mis 6/10.
Annotation :
J'adorerais l'étudier, je pense que ce serait fascinant !
Mais en attendant je comprends pourquoi j'avais abandonné ce recueil plusieurs fois : il est presque inintelligible. Et c'est dommage, puisque j'en garde cette impression que tout est inégal : de jolis poèmes sont ternis par d'autres insipides, et avant tout des vers ou strophes que je compte parmi les plus beaux que j'ai lus sont complètement flétris par le reste du poème. Vraiment, dommage !
Alors je salue avant tout ces vers inoubliables, et "Nuit rhénane" qui est un des grands poèmes de ma vie.
J'adore aussi la modernité citadine (les vers sur les tramways ou les becs de gaz !) et les mots rares mais beaucoup moins la dimension populaire ou l'érudition qui contribue à obscurcir les poèmes. Et la révolution poétique me paraît avoir davantage un intérêt documentaire qu'appréciable pour moi. Du reste, j'ai vu des échos de Verlaine.
Réalisme total (1950)
Totální realismus
Sortie : 2017 (France). Poésie
livre de Egon Bondy
FuligineuxNympheas a mis 8/10.
Annotation :
La théorie du réalisme total est incroyable ! Je suis vraiment fascinée.
Ich und Es fut un sous-titre : ce qui résume bien le fait que les désarrois personnels (du je lyrique) se heurtent au désespoir politique (de la réalité stalinisée).
Vergers (1926)
suivi d'autres poèmes français
Sortie : 1926 (France). Poésie
livre de Rainer Maria Rilke
FuligineuxNympheas a mis 4/10.
Annotation :
Je l'ai lu peut-être trop distraitement... poésie très (trop) vague pour moi (beaucoup de figures de l'infini etc) et trop liée à la nature.
Les Quatrains Valaisans (1926)
Sortie : 1926 (France). Poésie
livre de Rainer Maria Rilke
FuligineuxNympheas a mis 4/10.
Annotation :
Idem que les autres poèmes français de Rilke.
Le Coupable (1944)
Suivi de L'Alleluiah
Sortie : 1944 (France). Récit
livre de Georges Bataille
FuligineuxNympheas a mis 8/10.
Annotation :
Le deuxième tome de la Somme athéologique de Bataille et un ouvrage inclassable puisqu'il s'agit d'un essai philosophique composé à partir d'un journal rédigé pendant la Seconde Guerre mondiale. Puis, il y a des passages très poétiques (et deux ou trois poèmes d'ailleurs).
Le Coupable fut un ouvrage très important pour moi, à titre 'événementiel', lumière fulgurante dans un orage d'octobre. J'ai pris énormément de plaisir, et de désespoir aussi peut-être, à lire, ressentir, la peur (après tout présenté comme fondement du livre et qui constitue la différence radicale avec les autres philosophes) et l'angoisse. Je suis toujours charmée par cet éclatement, chez Bataille, où la détresse la plus suffocante enfante un soleil acide, brûlant.
Cependant, il y a aussi quelque chose du supplice dans cette lecture (mot un peu fort peut-être) à force d'obscurité, de philosophie. Bref : j'ai eu beaucoup de mal à m'y remettre tant ce livre demande de concentration pour comprendre. J'ai envie de dire heureusement que je connais déjà un peu les théories de Bataille ! et c'est aussi pour cela que je prends finalement du plaisir à les lire. (Au-delà de l'angoisse, j'ai été marquée notamment par les passages sur la chance et l'inachèvement de l'histoire, de l'homme, de tout. Je connaissais déjà la déchirure lié à l'érotisme ou autre, j'aime toujours autant mais je n'ai plus l'effet de découverte).
Ouvrage qui m'a aussi permis de conclure que j'avais quand même du mal avec les journaux et le fragmentaire ! (à cause de l'exigence que la lecture demande...)
L'Alleluiah, catéchisme de Dianus (1947)
Sortie : 1947 (France). Poésie, Essai
livre de Georges Bataille
FuligineuxNympheas a mis 9/10.
Annotation :
Court ouvrage qui contient la citation qui m'a fait comprendre que je ne pouvais pas ne pas me jeter sur Bataille ("Tout en moi se dissout dans une éclatante et voluptueuse rage de vie que seul explique suffisamment le désespoir"). Un peu obscur, mais dans la lignée de la Somme athéologique et du fragmentaire, encore une fois je connais assez bien Bataille pour ne pas m'effondrer sous le poids de toute cette obscurité.
Il s'agit d'une très jolie invitation à un érotisme avoué, reconnu comme obscène, provoquant la déchirure qui désunit les amants (mais il fallait l'unité pourtant...) et fait de la femme la révélation de la vacuité de l'univers - et de notre identité avec lui.
Lettres à Milena
Sortie : 1952 (France). Récit
livre de Franz Kafka
FuligineuxNympheas a mis 7/10.
Annotation :
Dans la continuité de ma découverte de la littérature conditionnelle (intime), ces lettres de Kafka confirment mon sentiment que ce n'est pas ce type de littérature que je préfère. Bien sûr, ces lettres ne sont pas faites pour être littéraires, alors à part quelques passages vraiment beaux, c'est simplement des lettres (et je me demande s'il y a une raison de publier des écrits intimes d'un personnage connu seulement parce qu'il est connu ? A la rigueur pour la critique génétique j'imagine...)
Néanmoins j'aime beaucoup la personnalité de Kafka, l'expression de sa peur si indicible, ses soucis, son amour (ses amours ?), son rapport au travail et sa frénésie à essayer d'anticiper tous les menus problèmes qui empêcheraient (ou qui provoqueraient, c'est selon !) une rencontre.
De très jolis passages sur l'idée que des fantômes rongent les lettres (et empêchent les baisers d'arriver à destination), sur la présence de Milena autour de lui par le simple souci d'elle qu'il a, sur l'abondance des lettres, qui se croisent, se répondent, ne se répondent plus, ne sont plus à écrire, sont immanquables... sur l'amour infini où Milena 'est' lui. (Mais des longueurs parce que je perds l'intérêt sur les maladies, la narration des rencontres avec les autres personnes, les détails sur l'envoie d'argent, les rencontres, le mari de Milena...)
Et puis, dommage que les lettres de Milena aient été détruites. Paradoxalement, ce qui m'a le plus plu dans cette édition, ce sont ses lettres (adressées à Max Brod) : la manière dont elle parle de Kafka (beaucoup plus que ses lettres à lui).
L'Épingle du jeu (1960)
Sortie : 16 septembre 1960. Roman
livre de Jean Forton
FuligineuxNympheas a mis 4/10.
Annotation :
Tout au long du roman, je me suis demandée ce que je lisais, pas au sens où le livre est foncièrement mauvais, mais parce que ce ne sont pas du tout des sujets qui m'intéressent. J'ai détesté lire le journal d'un adolescent de seize ans (ce n'est tout simplement pas pour moi !), et je n'ai pas aimé davantage lire les passages liés à l'école (j'imagine que j'en suis encore trop proche ?). Je n'ai pas beaucoup d'intérêts non plus pour la guerre, la question de la résistance, l'éducation religieuse... (ou peut-être simplement pas dans ce type de récit ?)
En revanche, il y avait quelques réflexions très intéressantes, notamment vis-à-vis de l'impuissance (et toute la métaphorisation autour du Préfet des études), de l'indifférence à la guerre et de l'absurdité du luxe et de l'abondance.
Van Gogh : Le suicidé de la société (1947)
Sortie : 1947 (France). Essai
livre de Antonin Artaud
FuligineuxNympheas a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Neveu de Wittgenstein (1982)
Wittgensteins Neffe
Sortie : 1985 (France). Roman
livre de Thomas Bernhard
FuligineuxNympheas a mis 7/10.
Eros décadent (2002)
Sexe et identité chez Rachilde
Sortie : 2 juillet 2002. Essai
livre de Regina Bollhalder Mayer
FuligineuxNympheas a mis 5/10.
Annotation :
Un ouvrage universitaire sur Rachilde et le rapport à la sexualité dans ses œuvres. Je ne juge pas la qualité de l'ouvrage mais simplement l'intérêt de ma lecture et le plaisir que j'y ai pris. J'ai surtout été choquée par le côté misogyne de Rachilde (même s'il n'est pas "complet"), mais j'y ai aussi trouvé des réflexions très intéressantes, en particulier sur l'homosexualité et des concepts tels que la "vierge impure" chez cette autrice.
Vie de Milena
Milena Jesenska
Sortie : 1969 (France). Roman
livre de Jana Cerna
FuligineuxNympheas a mis 9/10.
Tentation · Assainissement (1985)
Pokoušení · Asanace
Sortie : 1991 (France). Théâtre
livre de Vaclav Havel
FuligineuxNympheas a mis 8/10.
L'Insoutenable Légèreté de l'être (1984)
Nesnesitelná lehkost bytí
Sortie : 1984 (France). Roman, Philosophie
livre de Milan Kundera
FuligineuxNympheas a mis 7/10.
Jarmilka (1952)
Sortie : juin 2006 (France). Roman
livre de Bohumil Hrabal
FuligineuxNympheas a mis 7/10.
Les Palabreurs (1964)
Pábitelé
Sortie : 1991 (France). Recueil de nouvelles
livre de Bohumil Hrabal
FuligineuxNympheas a mis 8/10.
L'Archangélique et autres poèmes (1944)
Sortie : 1944 (France). Poésie
livre de Georges Bataille
FuligineuxNympheas a mis 7/10.
Le Colonel Chabert (1832)
Sortie : 1844 (France). Roman
livre de Honoré de Balzac
FuligineuxNympheas a mis 4/10.
Annotation :
J'ai du mal avec le réalisme et ma lecture de ce roman le confirme : la volonté de peindre la société ne m'intéresse pas beaucoup, ni la dimension didactique. En outre, cela reste un roman 'juridique' et ces termes ne me sont pas familiers. En revanche, j'ai apprécié la "peinture morale" et retourner dans l'histoire du 19e siècle m'a fait sourire.
De l'inconvénient d'être né (1973)
Sortie : 1973 (France). Aphorismes & pensées, Philosophie
livre de Emil-Michel Cioran
FuligineuxNympheas a mis 5/10.
Annotation :
J'ai un rapport ambivalent aux aphorismes, à la dimension fragmentaire : à la fois j'adore, parce que j'aime les phrases "qui claquent", les formules, les pointes ramassées en quelques mots. Mais en même temps, cela engendre beaucoup de répétitions, de lassitudes à la lecture, et cela ne s'adapte pas à mon type de lecture (j'aime achever les livres plutôt que de piocher dedans).
L'adolescente que j'ai été aurait sans doute adoré cette lecture, pour bonne part en le lisant au sens propre. Or, je pense qu'on y gagne beaucoup en se détachant de ce sens premier, en invoquant l'ironie, voire du cynisme noir. Cette apologie du suicide, ou plutôt de la non-existence dans ce livre, ne me ravit plus beaucoup (et puis, rien à voir avec la véritable souffrance qu'évoque Van Gogh), c'est dommage de conspuer autant la joie, d'essayer de détruire toutes les illusions en dénonçant que dire que tout est illusoire revient déjà à sacrer l'illusion...
Bref, quelques phrases que j'adore, à méditer, à répéter ("N'est réel que ce qui procède de l'émotion ou du cynisme. Tout le reste est "talent"." par exemple).
Et deux citations à mes yeux emblématiques de Cioran, donnant le ton de l'ouvrage : "Si le dégout du monde conférait à lui seul la sainteté, je ne vois pas comment je pourrais éviter la canonisation." et "Plutôt dans un égout que sur un piédestal."
Bécon-les-Bruyères (1927)
Sortie : janvier 2009 (France). Essai
livre de Emmanuel Bove
FuligineuxNympheas a mis 8/10.
Annotation :
Si je pouvais, je mettrais plutôt 7,5 à ce petit livre.
J'ai beaucoup aimé l'observation, qui domine ce livre. Toute dimension personnelle est en effet effacé, mais réapparaît discrètement comme une pointe, et c'était beau. (Pour Bécon-les-Bruyères, pas le deuxième texte). C'est toujours magnifique, pour moi, de décrire un élément à partir de ce qu'il n'est pas, ou par rapprochements successifs (autrement dit Bécon n'est à proprement parler pas, mais est plus ou moins ce que sont les autres villes), mais aussi d'en parler à partir de généralités singulières (c'est-à-dire à partir de mœurs qui sont à la fois propres à un lieu et à une époque en l'occurrence, mais qu'on peut voir partout, car, schématiquement on pourrait commencer les phrases par des indéfinis : celui qui prend le train, celui qui vit là, etc). Les micro détails donnés sur un ton détaché, presque scientifique me donnent toujours le sourire.
Quant au deuxième texte, j'ai ressenti l'angoisse du personnage et j'ai tout autant aimé l'observation acérée.
Cependant, c'est un livre que je trouve "froid", qui vaut par les analyses que je vois au premier coup d'œil. Or, je préfère les livres "passionnés", ce qui explique que je ne mette pas davantage, bien que j'apprécie beaucoup cette écriture de l'observation.
Thérèse et Isabelle (1954)
Sortie : octobre 2000 (France). Roman
livre de Violette Leduc
FuligineuxNympheas a mis 5/10.
Annotation :
Je suis déçue. Je ne mets pas en dessous de 5 simplement pour le sujet du lesbianisme, qui me semble un sujet important à traiter (et en faisant quelques recherches, il y aurait sans doute quelque chose à dire sur la réception, à l'époque...)
Après L'Epingle du jeu, je me dis que les romans où les protagonistes sont des adolescents, où l'action se passe dans des écoles ou pensionnats me rebutent : à la fois je ne me sens pas concernée et cela ne m'intéresse pas. Alors je suis déjà passée à côté du cadre de ce roman qui pourtant fait (presque) tout. Je n'ai pas non plus aimé du tout le fait que la relation ne soit traitée que sur le mode de la sexualité, même les paroles qui parlent d'amour paraissent sonner faux (ne sont-ce pas plutôt des paroles de désir, justement ? un "je t'aime" qui signifie plutôt "ton corps me manque" ?) et les dialogues en eux-mêmes étaient un peu curieux, mais sans doute entrecoupés par le désir, justement. Je n'ai pas trop aimé le style non plus, à part quelques énumérations/associations que j'ai aimées, les tournures me paraissaient étranges et me rendaient justement étrangères aux sentiments des jeunes femmes : mais de quoi parlait Thérèse, la narratrice, au juste ? Peut-être un peu trop d'images qui parfois déracinaient le désir (son attente, sa réalisation). Je n'ai pas non plus compris comment la relation débutait, on dirait qu'elle n'aurait jamais dû avoir lieue... Un peut trop érotique pour moi également.
Finalement, ce qui m'a le plus intéressé dans cette histoire, c'est la relation de Thérèse avec sa mère, ainsi que la chute du roman, qui y est lié. Cette jalousie envers le nouveau mari de sa mère, c'est intéressant. Je note aussi l'insatiabilité du désir et le manque (au point que j'ai eu pitié de la narratrice).
Aden Arabie (1931)
Sortie : 1931 (France). Récit
livre de Paul Nizan
FuligineuxNympheas a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Cf ma critique
Le Mont Analogue (1952)
Sortie : 1952 (France). Roman
livre de René Daumal
FuligineuxNympheas a mis 10/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Cf ma critique.
La Mouette (1896)
(traduction André Markowicz et Françoise Morvan)
Tchaïka
Sortie : 1896 (France). Théâtre
livre de Anton Tchékhov
FuligineuxNympheas a mis 6/10.
Annotation :
J'ai relu ce texte parce que j'ai été en voir une représentation. Celle-ci était bien réalisée, poétique par moments, mais je n'aimais pas les propos et leur noirceur, les dynamiques relationnelles, les aspirations des personnages. Ce qui m'a poussé à relire cette pièce : et, effectivement, je n'aime pas beaucoup, c'est trop noir, beaucoup trop noir (une obscurité que j'ai beaucoup aimé la première fois que je l'ai lue, plus jeune), même si cela peut parfois mettre des mots sur ce qu'on ressent (et pourtant, ce n'est pas non plus tout à fait "juste" - j'adorais absolument Macha à ma première lecture car c'est le personnage qui dit le plus ce que j'ai pu ressentir, et, La Mouette, ce sera sans doute toujours pour moi la pièce où l'on peut porter du noir comme témoignage du deuil de sa vie, du malheur).
J'ai un sentiment ambivalent quant à la dimension méta : peut-être parce que mes études de lettres font que ça devient un élément rabâché (ai-je envie de lire un livre qui parle de diverses théories littéraires qui sont certains de mes outils d'analyse ?). Mais il y a plein d'éléments intéressants néanmoins : la banalité des gens célèbres, des artistes (qui vivent comme tout le monde), les moqueries envers l'avant-garde et l'inanité (peut-être !) des "formes nouvelles", pourquoi faire de l'art...
J'aime le portrait de la ruralité russe, des citadins abandonnés dans la campagne, et des mœurs contemporains de Tchékhov.
Cendres sur les mains (2002)
Sortie : 2002 (France). Théâtre
livre de Laurent Gaudé
FuligineuxNympheas a mis 4/10.
Annotation :
Décidément, j'ai beaucoup de mal avec le théâtre, parfois encore plus avec le théâtre contemporain où le langage devient anodin, insignifiant, obscène (encore que, je peux aimer cette obscénité du langage : à voir). Il faudrait voir ces pièces, car je suis friande des représentations.
En l'occurrence, c'est une pièce qui vaut sans doute le coup d'être vue, mais lue en revanche, j'ai du mal : on perd beaucoup trop ! (Et je lis des mots, des idées bien plus que je n'imagine des images, des décors, hélas...) Alors j'ai trouvé que c'était trop noir, mais qu'on ne ressentait pas assez l'horreur, que quelque chose manquait (mais je suis sûr que le décor, la fosse, les cadavres rempliraient ce trou). Reste que j'ai aimé la lecture historique que j'en ai faite (solution finale) et l'allusion aux luttes sociales.
Sofia Douleur (2008)
Sortie : janvier 2008. Théâtre
livre de Laurent Gaudé
FuligineuxNympheas a mis 6/10.
Annotation :
Même remarque que la pièce précédente (notamment à propos du langage, du fait que je n'ai pas vu de représentation).
D'abord, j'ai trouvé la dimension sexuelle complètement vulgaire. Et puis... il en ressort finalement des jolis mots, comme j'aime ("Je ne demande que cela. / Etre écartelée de jouissance. / N'être plus qu'un cri / Puissant de plaisir." : merveille !), qui m'ont fait pensé à la poésie de Bataille (dommage, qu'il s'agissait ici de théâtre ! même s'il y évidemment une hybridation avec le vers libre). J'ai aussi eu l'impression d'entrer dans un conte avec le monde chaviré, les éléments qu'on ne comprend d'abord pas et qui reviennent ensuite et leur sens symbolique s'éclaire (les corps désarticulés du marchand de chattes, l'homme qui se laisse voler comme un sac plastique...)
Jérôme (1978)
Sortie : 1978. Roman
livre de Jean-Pierre Martinet
FuligineuxNympheas a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Cf ma critique.