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Stanley Kubrick
13 films
créée il y a environ 11 ans · modifiée il y a plus de 2 ansFear and Desire (1953)
1 h 02 min. Sortie : 31 mars 1953 (États-Unis). Drame, Thriller, Guerre
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 4/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Petit objet fauché des bois alentours, on sent quand même la volonté de quelqu'un d'avoir voulu proposer quelque chose, même si ça me semble compliqué d'avoir un avis foncièrement sensé.
J'ai jamais été dedans et je me suis un peu ennuyé, mais j'ai quand même explosé de rire lors de la brindille cassé qui m'a forcément rappelé celle de Thierry la France des Inconnus, ... , pas certain que ce soit bon signe quand même.
Le Baiser du tueur (1955)
Killer's Kiss
1 h 07 min. Sortie : 13 juin 1962 (France). Drame, Policier, Thriller
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 4/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Moyen objet fauché des immeubles alentours, j'ai fouiné la posture caméra ou la petite ombre bien pensée pour en retirer quelque chose, mais d'une certaine évidence et 10 ans après ma première vision, j'ai encore rien trouvé.
J'ai quand même envie de signaler que le combat..., la lutte finale pardon... enfin l'affrontement au milieu des mannequins est un véritable bordel, mafioso rageux VS boxeur à 88 victoires = jets misérables de jambes en plastique, bon, je crois que ça ira ce coup ci.
L'Ultime razzia (1956)
The Killing
1 h 25 min. Sortie : 3 octobre 1956 (France). Policier, Drame, Film noir
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Certain académisme empêchant de déceler une certaine personnalité, mais joli rythme porté par de multiples dialogues bien écrits et des acteurs convaincants.
80 minutes, pliées, rangées, si on les a sous la main ça ne fait aucun mal.
Les Sentiers de la gloire (1957)
Paths of Glory
1 h 28 min. Sortie : 26 mars 1975 (France). Drame, Guerre
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
80 minutes, une très bonne impression de souvenir, le moral, les 3 autres Kubrick dans la poche et hop, ça sentait bon le soir plaisir.
Au bout de 15 minutes je me rend compte que j'ai absolument rien pigé aux raisons de la demande de prise de la fourmilière, mais surtout aux deux changements d'avis instantanés des deux réfractaires d'origine, j'ai peut-être pas été assez attentif, bon, bah j'ai remis au début.
Alors ok, concernant le général et même sans une réaction très évidente, on peut estimer que cette histoire de promotion lui engendre un "On peut le faire!" mireille malgré aucune information concernant les renforts possibles, mais le Douglas en revanche c'est sournoiserie d'égo palpable "En fait t'es une merde!", "Non j'suis pas une merde, on va prendre cette colline!".
Après franchement c'est enchainements de décisions absurdes, alors oui c'est le centre du film j'suis pas teubé non plus, mais comme disait l'autre "Ouais pas qu'un peu", j'avais l'impression de regarder un Michael Moore, on va cumuler toutes les décisions débiles de l'Etat-major jusqu'au bout du bout en espérant que la majeure partie en sortira avec "C'est vraiment tous des enculés".
Bon alors oui c'est vraiment tous des enculés, mais j'ai ressenti un côté limite parodique qui m'a vraiment laissé perplexe, d'autant plus que le film semble vouloir rester sérieux et qu'on est censé être un peu émotionné par le final, chose qui du coup n'a absolument pas fonctionné de mon côté.
Reste quand même de jolies images dans les tranchées, le menton à Kirk Douglas et un certain travail artistique évident, mais bon sang j'suis complètement passé à côté de coup-ci.
Spartacus (1960)
3 h 17 min. Sortie : 15 septembre 1961 (France). Péplum
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 5/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Comme disait l'autre, "L'inclinaison de ma tête est une réponse directe à l'inclinaison de mon cœur", 3h17 rien que pour toi Marv, menton improbable de l'enfer du menton, ça rappelle bien que si c'est pas Guy Ritchie qui réalise Aladdin c'est pareil, 10 minutes pour que le film démarre, Shimmy Shimmy Cocoa Pop, quand t'es déjà fatigué du blockbuster Américain et que tu retournes aux fondations, tu peux en même temps dextériser tes sexy moove sur ton rubik's cube, sans aucune culpabilité.
L'arène, le sénat, Varinia, l'arène, le sénat, Varinia, la tente à Tchang Pabong, le sénat, l'esclave miséreux, l'enfant sale, j'ai simplement dépensé 50 millions de sesterces pour absolument rien du tout mais je m'en moque, que tout le monde se fasse crucifier façon il reste encore 2000 ans à patienter.
Encore rien qui a bougé au fond de moi dis donc.
Lolita (1962)
2 h 33 min. Sortie : 5 novembre 1962 (France). Drame, Romance
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Troisième vision en 15 ans et enfin du plaisir, en même temps 150 minutes bicolore sur une tonalité monocorde un brin somnolente, me semble falloir un brin d'âge et un brin d'expérience dans l'attirance juvénile pour sentir un peu le malaise.
Quand j'avais 18 ans en regardant le film j'avais le sentiment que Lolita avait plus ou moins le même âge que moi, d'où mon scepticisme, mais après avoir élevé des enfants j'ai bien compris ou la limite semble se situer.
Film tout en sous-entendus, très bien dialogué, mais surtout extrêmement bien interprété dans l'idée, défaillances de l'homme mature, insouciante pétillance de l'objet de fascination, observation perverse d'un Sellers vraiment excellent, on envoie du fondu au noir dès que ça devient un peu tendancieux et hop ça suffit bien comme ça.
Faut un peu y trouver des raisons quand même mais c'est globalement bien joué il me semble, enfin j'ai pas vu le temps passer ce coup-ci.
Docteur Folamour (1964)
Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb
1 h 35 min. Sortie : 10 avril 1964 (France). Comédie, Guerre, Science-fiction
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 5/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Hum... en vrai si je veux rester sincère j'ai que 2 solutions :
- Ou je me documente convenablement sur les conditions de la sortie de l'époque, je regarde une dizaine de films avoisinant la période et le genre, et j'en ressors un truc censé.
- Ou j'annonce simplement mon ressenti du film sans options, et donc malgré mon humeur agréable, rien ne m'a foncièrement amusé.
Quand on a pas l'impression d'être diverti devant un film supposé drôle, c'est ou une histoire d'incompatibilité, ou d'indisposition, ou d'objet raté.
Honnêtement je peux pas enlever le panache des acteurs ou la nazisme hybride du Sellers de fin, mais ça fait 3 ou 4 jours que j'y réfléchi et j'arrive pas à m'en retirer quelque chose d'ou que ce soit, Master Kubrick ou pas.
Bon j'suis égoïste c'est comme ça.
2001 : L'Odyssée de l'espace (1968)
2001: A Space Odyssey
2 h 40 min. Sortie : 27 septembre 1968 (France). Aventure, Science-fiction
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
J'l'ai joué en trois fois :
- Y a 20 ans quand je notais mes propres fiches de films, 1/10, aucun recul sur rien du tout, dépassé par l'objet.
- Y a 15 ans, 5/10, toujours dépassé par l'objet mais conscient de l'être, j'ai pas voulu me prononcer.
- Y a 10 ans, mode confortable sans aucune attente, claque intersidérale, 10/10, j'ai eu du mal à m'en remettre tellement j'ai été transporté.
Maintenant que j'ai vécu l'ascenseur émotionnel, je pense avoir le recul suffisant pour mesurer mon ressenti.
Des précurseurs de genre j'en ai vu un paquet, avec plus ou moins d'accroche, mais j'aime bien l'idée qu'un film s'exprime par lui même et qu'il est pas forcément nécessaire de comprendre la période pour en saisir la grandeur.
Pour 2001 c'est trop spécifique pour ne pas être relevé, en plus d'avoir inspiré absolument tous les concernés le film semble touché par une grâce impalpable, malgré son demi-centenaire il peut sortir sur nos écrans actuels sans faire sourciller les nébuleux, c'est juste dingue à quel point son architecture est en avance sur son temps, dépaysement total sur symphonie spatiale pour contre-trip transcendantale des contrées infinis, bien trop exigeant dans son lâcher prise mais assurément ébouriffant une fois l'état atteint.
Après tout a été suffisamment bien dit, mais en ce qui me concerne je peux le dire sans vergogne à présent, c'est un pas truc que je vais m'enfiler tous les ans non plus mais après des milliers de films dans la pastèque, 2001 me semble véritablement le meilleur film existant sur notre planète.
Bon voilà.
Orange mécanique (1971)
A Clockwork Orange
2 h 16 min. Sortie : 1 avril 1972 (France). Drame, Science-fiction
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
J'ai toujours la petite appréhension en lançant Clockwork Orange de peur que le film ne semble dépassé, mais la séquence d'ouverture me mystifie à tous les coups.
Musique incroyable d'une autre dimension, regard perçant de l'enfant de démon, prétention artistique improbable de méticulosité, non y a pas à dire, j'ai jamais vu meilleur commencement.
Ensuite je suis d'accords y a débat sur certains paramètres, pourquoi la vie, pourquoi ta mère, pourquoi Rassoudok, Yarblok et autre Dévotchka, échanges caverneux pas hyper agréables et légère lassitude après la sortie de prison, mais à la suite de 2001 et avec autant d'images traumatiques impactantes, c'est avec ce film que Kubrick entre véritablement dans la légende en faisant transpirer tous les transpirants à l'idée d'aller voir son prochain film.
Trop bien joué pour être critiqué il me semble, on précise pas assez non plus la performance fantastique de McDowell, Ludwig Van par ici, meurtres phalliques par là, dans 50 ans on se demandera encore comment ça a pu être produit.
Dinguerie quand même.
Barry Lyndon (1975)
3 h 04 min. Sortie : 8 septembre 1976 (France). Drame, Historique, Aventure
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Toujours eu petite affection pour Barry Lyndon sans bien définir pourquoi, pourtant j'étais bien jeune et les perruques grisées m'ont jamais intéressés, pourtant j'suis pas du genre à surcoter oeuvre d'artiste influent, pourtant pourtant.
Il me semble de souvenance que mon intérêt pour la musique classique et particulièrement pour Schubert est venue de là, en même temps après 3h de redondance c'est difficile de le sortir de la tête, en même temps j'étais pas obligé non plus d'accrocher, en même temps.
Dernière vision plutôt interessante quand même, beauté plastique impressionnante de méticulosité, oui, mais j'avais jamais capté qu'on suit quand même la vie d'un gars assez moyen finalement, un peu gentil, un peu sanguin, un peu courageux, un peu lâche, un peu tout et un peu n'importe quoi, j'veux dire, Redmond Barry c'est un peu le mec que tu te souviendra même pas avoir croisé quand tu fera un point sur ta vie avant de caner, du coup je me suis posé foules questions sur le sujet, pourquoi un livre sur la personne ? Pourquoi cette personne ? Qu'est ce qui a poussé Kubrick à vouloir parler de cette personne ?
Troublant pour moi au final, autant de minutes pour un gonze aussi antipathique, 85 zooms arrières, budget bougies limite intolérable, mais objet qui me dépasse sans aucun doute, grotesque de situation peut-être, batailles improbables dans guerre que personne ne comprends, duels improbables dans conflits insensés, oui c'est ça en définitive, le moyen a du gout, quelqu'un l'a capté et l'a magnifié à sa sauce.
Faut voir ce genre de chose il me semble.
Shining (1980)
The Shining
1 h 59 min. Sortie : 16 octobre 1980 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
42 ans plus tard et les premières secondes sont toujours sujettes à mystification, laisse tomber, générateur d'ambiance merci beaucoup, je cherche je cherche dans ma tête mais je trouve pas accroche aussi instantanée, hormis Clockwork Orange certainement mais c'est la même personne ça compte pas, limite indécent pour tous les autres.
Après c'est toujours pareil, ça traine comme le toast brûlé du Scatman, images traumatiques dans méticulosité plastique troublante, va dormir confortable après, chien !
Show Nicholson fascinant de tous les côtés, compliqué de trouver l'endroit pas un peu culte, atmosphère atmosphère, oui oui ça a bien une gueule d'atmosphère.
Trop tout déjà dit, putain d'oeuvre dis donc.
Full Metal Jacket (1987)
1 h 56 min. Sortie : 21 octobre 1987 (France). Drame, Guerre
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Toujours eu bonne accroche avec bon délire sur la première partie private Baleine/Pyle, parce que c'est évident, jamais vraiment sur la deuxième, parce que je suppose que c'est comme ça.
A l'inverse des autres Kubrick je suis de moins en moins sensible à ce film avec le temps, assez indigeste en VO finalement, que fait ce gros bêta dans le régiment ?
Pas vraiment réceptif au traitement des journaleux, les photos, les interviews entres deux prostituées, je sais pas, j'avais jamais capté non plus qu'il fallait considérer la jeunesse extreme de la sniper, et même maintenant ça me chamboule pas grand chose.
Bon, au moins j'ai appris que le film a été entièrement tourné à Londres, ça m'a fortement interpellé pour le coup :)
Eyes Wide Shut (1999)
2 h 39 min. Sortie : 15 septembre 1999 (France). Drame, Thriller
Film de Stanley Kubrick
monDmonium a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Affut affuté, confort confortable, j'étais déjà réceptif mais ça semble prendre de la consistance en grandissant, excellent rôle pour un Cruise terriblement appliqué, musique interdite hypnotisante, ambiance au cordeau, dès la première image les fesses de Kidman résument parfaitement l'expérience à venir, tiraillements de pulsions d'adultes, vérité illusoire des moments douteux, ça transpire la maitrise et ça se savoure allègrement, j'suis encore et toujours estomaqué de l'impact de ce cinéma intemporel.
Triste ou pas, ça me semble vraiment un excellent film de fin de carrière.