TOP 2013 films

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De loin le film qui m'a peut-être le plus fait un claque en cette année 2013. A l'heure ou etre feministe ca devient chiant et parler du sexe de femmes devient de plus en plus récurrent, Kechiche réussit l'exploit de faire les deux, en étant à la fois pudique et sans jugement.
Des plans d'une qualité énorme, une façon de filmer tellement vraie, tellement humaine, en particulier dans les premiers plans, quand le gros plans devient de plus en plus étouffant jusqu'à son implosion à l'écran.

De toute façon je vais faire une vraie critique là dessus dès que je peux me baser sur de réels passages vidéo. Pour cela il me faut la vidéo. Je suis sur le coup.

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J'ai beaucoup aimé Cloud Atlas, mais sa note n'est pas aussi haute que je l'aurait souhaité pour une raison simple: dans leur théorie même de la réincarnation, de l'entrecroisement des vies et dans sa conception de l'éternel retour les réalisateurs s'essoufflent. L'importance de chacune est minimisée, trop minimisée, et cela parce que le film par dans toutes les directions. en définitive, chaque "période" de chaque vie est très courte quand on met les choses bout à bout. En même temps, il y a du monde au casting pour un film ou tout le monde revient plusieurs fois...

En validant leur thèse de l'éternel retour en nous étourdissant de vies successives des personnages, les réalisateurs, plus que de minimiser la vie qui ne reviendrait pas (évidemment, on ne fait pas revenir TOUT le casting au complet tout le temps... le bazar que ce serait... )ils la définissent comme sans poids, sans mesure, une ombre même. en affirmant le mythe de l'éternel retour en effet les choses apparaissent dans "la circonstance atténuante de leur fugacité" (Kundera).

en même temps que les vies sont amoindries, les catastrophes sont complétement annulées : en effet, que signifie la fin de la vie si en réalité elle ne finit jamais? que signifie les guerres, les massacres, si en définitive, tout revient toujours?

C'est la seule chose à laquelle Cloud Atlas ne répond pas, et évidemment c'est gênant. Soulever le probleme de l'eternel retour n'est pas simple, mais il faut alors résoudre toutes les questions qui peuvent se poser, sinon le débat est creux. Et là, c'est le cas. Cloud Atlas pourrait etre une magnifique ode à la vie, avec des effets géniaux et un scénario SF de malade, mais il se contente de nous laisser avec une impression de vide.

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Les garçons et Guillaume à table est une surprise pour moi. Oui, tout le monde va le voir JUSTEMENT. Je pensais que c'était encore une de ces comédies françaises nulles à chier digne d'être téléchargées par mon logiciel -magique-à-obtenir-des-données-chiffrées-en-1/0. HE ben non.
Oedipe, la mère, la mère, la mère, la mère, la famille, la sexualité, l'adolescence, l'acceptation de soi, l'acceptation des autres (oui, c'est eux l'enfeR...), le refus de l'acceptation, la mise en scène généralisé, l'amour, le déni, la peur de perdre ses proches, tout est là. le tout avec tellement d'humour que c'en génial.
Mais surtout, ce film de Guillaume Galienne est un hymne à la personnalité de chacun
« Il n’est pas obsédé par les femmes, il est obsédé par ce que chacune d’elles a d’inimaginable, autrement dit, par ce millionième de dissemblable qui distingue une femme des autres ».
Cette unicité du moi que défend Guillaume Galienne retentit très loin et très haut pour moi. On ne devient pas quelqu'un, on le devient le jour ou on prend la décision de l'être d'une certaine façon, et cette petite étincelle que nous avons en chacun de nous qui ne fait pas de nous de purs clones, c'est nous qui en prenons possession, nous l'approprions, et la modelons à notre image.

En un mot : ENCORE DES CHOSES COMME CELA SUR MON ECRAN S'IL VOUS PLAIT !
Je vous parlais de plaisir cinématographique avec Momo, ici c'est la même chose.

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Lettre à Momo est dans ce best of the year non pas parce qu'il m'a énormément marqué, mais parce que j'ai passé un très bon moment comme il est rare. Film d'une grande simplicité scénaristique, film naif et innocent et qui parie uniquement là-dessus.
En revanche, cela fait de lui un moment de cinéma ou chacun peut littéralement s'affaler dans son fauteuil, regarder, et passer un moment agréable devant un morceau de bon cinéma. Donc, maintenant que c'est (je trouve) de plus en plus rare, je pense qu'il mérite sa place.

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Atypique, simple et vrai, Io e Te assure un retour brillant pour Bertolucci au cinéma.
Du bonheur.

idem que La vie d'Adele, ce film sera très prochainement commenté sur mon blog. mais dans son cas JE POSSEDE LE FICHIER. plus qu'à.

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DU GRAND !
Merde les mecs, on se fait attaquer par des monstres de 10000... tonnes ! Qu'es ce qu'on fait? Bah... un truc encore plus gros !
Rangez vos neurones, et savourez les effets parce que c'est ça l'intéret du film. Dans le genre apocalyptique SF le film en revanche pêche dans le bon. Dommage que le scénario se distraye avec une histoire d'amour de merde pour ado de 12 ans et dommage que certains éléments relèvent soit du kitsch, soit du pitoyable, soit du pur naze.
Des scènes de combat impitoyables, du grand, du ouf, du malade mental régénéré trois fois en fou furieux, bref, Guillermo del Toro sort la grande artillerie.

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Dead Man Down est vendu comme un thriller. L'affiche, la préence de Colin Farell au casting, le fait que Noomi Rapace elle, peut jouer ce qu'elle veut... On s'attend à un thriller. et ca commence comme ca.

Mais en fait, Dead man down est autant un film de caractère, qu'une histoire d'amour, et qu'un thriller. Bref, les trois a la fois.

On est bluffés par Noomi Rapace qui joue trop bien, on adore toujours autant Colin Farell qui joue trop bien et en plus, (omg) qui est une bombe intersidérale, en revanche on est décus par la lenteur de l'action.

Annotation :

CRITIQUE a venir, beaucoup de choses a dire a ce sujet.
Sprinbreaker est pour moi le pendant du monde de Charly, en plus radical, mais en basculant la thématique existencialiste dans son côté vulgarisé, ce n'est pas le kitsch qu'il épouse, mais bien réellement les réponses en elle-même. beaucoup plus cru, beaucoup plus fort. On en reparle quand je saurais justifier mon point de vue.

Annotation :

Je le met juste parce que Daniel DAy Lewis n'a pas fini de me surprendre et de montrer qu'il peut toujours faire des rôles géniaux.

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KUNDERA : "Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli".