76 films
créée il y a presque 11 ans · modifiée il y a 4 moisLa Soif du mal (1958)
Touch of Evil
1 h 52 min. Sortie : 8 juin 1958 (France). Film noir
Film de Orson Welles
Morrinson a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Mon oncle (1958)
1 h 57 min. Sortie : 10 mai 1958. Comédie
Film de Jacques Tati
Morrinson a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Sueurs froides (1958)
Vertigo
2 h 08 min. Sortie : 12 décembre 1958 (France). Romance, Thriller, Film noir
Film de Alfred Hitchcock
Morrinson a mis 9/10.
Le Désert de la peur (1958)
Ice Cold in Alex
2 h 09 min. Sortie : 15 mai 1959 (France). Drame, Guerre
Film de J. Lee Thompson
Morrinson a mis 8/10 et a écrit une critique.
Meurtre sous contrat (1958)
Murder by Contract
1 h 21 min. Sortie : 26 octobre 1960 (France). Policier, Drame, Film noir
Film de Irving Lerner
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-7
La sobriété du style et la décontraction du ton font de ce film largement méconnu une curiosité très appréciable, un de ceux pour lesquels on aurait du mal à assigner un genre ou une époque. Une ambiance très singulière qui est amenée presque immédiatement, doublée d'une sorte d'étude de caractère dépouillé à la Delon dans "Le Samouraï" de Melville. Un avant-gardisme qui saute aux yeux sans pour autant être affiché et revendiqué, incarné par un homme au charisme et à l'opiniâtreté franchement insolites.
Le Temps d'aimer et le Temps de mourir (1958)
A Time to Love and a Time to Die
2 h 12 min. Sortie : 16 janvier 1959 (France). Drame, Guerre, Romance
Film de Douglas Sirk
Morrinson a mis 8/10.
La Chaîne (1958)
The Defiant Ones
1 h 36 min. Sortie : 21 janvier 1959 (France). Policier, Drame
Film de Stanley Kramer
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Témoin à charge (1957)
Witness for the Prosecution
1 h 56 min. Sortie : 19 février 1958 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Billy Wilder
Morrinson a mis 7/10.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2019/2299251/page-13
Durant tout le film, on sent bien que quelque chose se trame dans l'arrière-plan, que tout ne nous est pas dit, que des détails importants ne sont pas (encore) révélés. Dietrich et Power cachent quelque chose, c'est évident. Dommage cependant que le revirement de situation et le changement de comportement soit aussi brutal, donnant ainsi beaucoup trop d'importance à l'ultime coup de théâtre. Dietrich change un peu trop souvent de costume : mystérieuse puis traître puis machiavélique puis amoureuse trahie. La narration aura été remarquable pour égrainer les différentes temporalités, pour disséminer les quelques indices, pour insérer des flashbacks dans la structure sans que cela ne soit à aucun moment lourd ou forcé. Je trouve l'alliance des tons grave et comique particulièrement adroite, au service d'une narration d'une incroyable fluidité et de dialogues jouissifs finement écrits.
La Forteresse cachée (1958)
Kakushi-toride no san-akunin
2 h 19 min. Sortie : 17 juin 1964 (France). Aventure, Drame
Film de Akira Kurosawa
Morrinson a mis 7/10.
Le Salon de musique (1958)
Jalsaghar
1 h 40 min. Sortie : 18 février 1981 (France). Drame, Musique
Film de Satyajit Ray
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2018/1957168/page-15
Cette dernière fête musicale constitue d'ailleurs le dernier jalon d'une construction en trois temps, autour de trois cérémonies composées de trois façons très différentes. La première est filmée en plans longs, avec de lents travellings à travers la pièce pour capter l'exaltation absolue du moment. La seconde sera beaucoup plus frénétique du point de vue du montage, et les éclairs récurrents que l'on perçoit à travers la fenêtre, parmi d'autres éléments annonciateurs, signalent la catastrophe à venir. La troisième, point culminant des antagonismes entre le protagoniste et son voisin bourgeois à qui il démontrera sa supériorité intellectuelle dans un sursaut de fierté, d'arrogance et de mépris absolus, s'accompagnera d'une série encore plus dense de symboles (l'araignée sur le tableau, le carillon du lustre, la poussière du miroir, les bougies qui s'éteignent en rafale) annonçant avec force la tragédie imminente. La prédominance symbolique de cette séquence peut rebuter, mais cette profusion de signes peut aussi alimenter une dimension onirique, comme un enchantement funeste, plutôt original dans l'ambiance qu'elle parvient à tisser. À l'image du lustre vacillant dans l'obscurité, image mystérieuse qui ouvre et clôt le film.
C'est presque a posteriori que le souffle du film revient au centuple, alors qu'on réalise à quel point la passion de Roy l'aura consumé, lui et sa fortune. Il s'est enfermé dans un microcosme de contemplation, de passivité, d'attente, comme s'il observait sa propre déliquescence à distance. Le portrait n'est pas du tout flatteur, et même s'il emporte a priori l'empathie du spectateur, on retient surtout le plaisir qu'il éprouve à humilier publiquement son voisin, uniquement apte à singer l'aristocratie. Satyajit Ray capte ce moment d'orgueil au terme d'un voyage (temporel et mental) autodestructeur magnifique, à l'esthétique singulière, à la fois ostentatoire et austère, faste et âpre.
Les Grandes Familles (1958)
1 h 32 min. Sortie : 19 novembre 1958. Drame
Film de Denys de La Patellière
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Fleurs d'équinoxe (1958)
Higanbana
1 h 58 min. Sortie : 7 février 1958 (Japon). Comédie dramatique
Film de Yasujirō Ozu
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-22
Bien évidemment, cette étape d'émancipation se fera sans éclat notable mais au creux d'une douleur diffuse, celle des blessures intérieures, dans un mouvement partagé entre sa douceur et sa mélancolie. Mais pas d'effusion de sentiments : on est quand même très proche de la catalepsie émotionnelle. C'est à ce titre que le film mûrit très bien, une fois le visionnage terminé, dans ce que sa constance continue d'irradier par continuité — un peu comme chez Naruse.
Si on peut reconnaître une certaine sécheresse instantanée tout au long du film (par les dialogues polis, les positionnements moraux, l'intériorité des affects), il ne faudrait pas négliger la composante humoristique qui est tissée avec force avec le reste. Rien à voir avec les blagues autour de l’aérophagie de "Bonjour" : c'est cette mise en scène de la part de l'amie de la fille, qui prend le père au piège en lui exposant une situation qui n'est autre que celle de sa fille, conduisant dans un cas de figure à rejeter le choix (de sa fille) de l'homme aimé et dans l'autre cas de figure à pousser la rebelle (l'amie) à aller à l'encontre de la décision de ses parents. Cette façon de mettre le père face à ses propres contradictions, très progressiste quand il s'agit des autres mais très conservateur lorsqu'il est question de son foyer, est vraiment délicieuse. Même si tout le monde ne l'acceptera pas aisément, à l'image de sa femme. L'humour s'exprime aussi beaucoup dans un bar, à travers la gêne de l'employé qui se trouve confronté à son patron et qui doit feindre de ne pas être un habitué du saké de la maison.
Là où Chishû Ryû révélait les angoisses d'un père veuf contraignant sa fille au célibat dans "Le Goût du saké", "Fleurs d'équinoxe" s'intéresse beaucoup plus au rapport de force qui s'établit entre le père et sa fille, et dans la position de cette dernière, contrainte à défier un symbole d'autorité à cause des prémices d'un mariage arrangé — un peu comme dans "Printemps tardif" avec Chishû Ryû, encore, et Setsuko Hara. Et c'est aussi un très beau portrait féminin choral, puisque la toute-puissance apparente du père autoritaire sera lentement grignotée, avec calme et détermination, par une série de considérations initiées par des femmes, son épouse, sa fille, ou une amie. La dernière séquence se lit à ce titre comme une très belle victoire.
La Ronde du crime (1958)
The Lineup
1 h 26 min. Sortie : 11 juin 1958 (États-Unis). Policier, Drame, Film noir
Film de Don Siegel
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-26
La tournée des malfrats récoltant la drogue aux quatre coins de San Francisco sera également l'occasion de faire une virée agréable dans la ville, avec une multiplicité de lieux immersive, des docks au hammam en passant par une patinoire et un aquarium. Lorsqu’un grain de sable s'insère dans l'engrenage pourtant bien huilé de leur routine (une gamine qui confond de l'héroïne avec de la poudre pour el visage de sa poupée, franchement...), leur chute apparaît d'emblée comme inévitable et Siegel film très bien cette longue et pénible descente — qui passera par une séquence (à la patinoire) assez inattendue concernant "the man", le commanditaire de l'opération. Armé d'un minimalisme narratif plutôt efficace, "The Lineup" fait partie de ces films noirs de facture classique mais distillant une froideur et une noirceur singulières.
Le Nœud coulant (1958)
Petla
1 h 36 min. Sortie : 20 janvier 1958 (Pologne). Drame
Film de Wojciech Has
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
La Mouche noire (1958)
The Fly
1 h 34 min. Sortie : 13 mai 1959 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur
Film de Kurt Neumann
Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Ivan le Terrible II (1958)
Ivan Groznyy II: Boyarsky zagovor
1 h 28 min. Sortie : 1 septembre 1958 (Union Soviétique). Biopic, Historique
Film de Sergueï Eisenstein
Morrinson a mis 7/10.
Le Pigeon (1958)
I soliti ignoti
1 h 46 min. Sortie : 11 septembre 1959 (France). Comédie, Policier, Gangster
Film de Mario Monicelli
Morrinson a mis 7/10.
Harikomi (1958)
張込み
1 h 56 min. Sortie : 15 janvier 1958 (Japon). Thriller, Drame
Film de Yoshitarō Nomura
Morrinson a mis 7/10.
Comme un torrent (1958)
Some Came Running
2 h 10 min. Sortie : 18 décembre 1958 (États-Unis). Drame, Romance
Film de Vincente Minnelli
Morrinson a mis 7/10.
Ordre de tuer (1958)
Orders to Kill
1 h 52 min. Sortie : 5 août 1959 (France). Guerre, Drame
Film de Anthony Asquith
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=4
Drôle de choix de montage, on relève la présence de Lillian Gish ans le rôle de la mère, apparaissant seulement quelques secondes dans un flashback situé en introduction.
On peut regretter la légèreté avec laquelle est traitée toute la première longue phase de formation, tant on a parfois l'impression d'être dans un camp de vacances de scouts. Le scénario justifie assez rapidement le fait que la recrue n'est pas un tueur professionnel, mais quand même, pour assassiner un leader de la résistance qui serait un traître parfaitement infiltré, on a du mal avec les prémices du film qui avance que le cœur de l'histoire est basé sur des faits réels... Le soldat ne sait pas ce qu'est un sternum, il apprend à tuer par étranglement comme s'il s'agissait d'un jeu entre amis durant une séquence d'entraînement un peu longuette, et il fait preuve d'une immaturité assez incroyable dans l'exécution de sa mission.
Mais c'est précisément cette incompétence, cette hésitation voire cette maladresse qui le feront sortir d'un chemin tout tracé et qui poseront les bases d'un dilemme moral formant la pierre angulaire des enjeux. Il devient humain en quelque sorte, malgré les remontrances de l'agent local ("Himmler likes cats. Goering likes pictures. Hitler likes music. Goebbels is a wonderful father. What of it?") et ce sera le début d'un parcours le conduisant tout droit vers un final gorgé d'une amertume tenace.
Ascenseur pour l'échafaud (1958)
1 h 31 min. Sortie : 29 janvier 1958. Policier, Drame, Thriller
Film de Louis Malle
Morrinson a mis 7/10.
La Chatte (1958)
1 h 48 min. Sortie : 18 avril 1958 (France). Romance, Guerre, Drame
Film de Henri Decoin
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
L'Odyssée du sous-marin Nerka (1958)
Run Silent Run Deep
1 h 33 min. Sortie : 2 juillet 1958 (France). Guerre, Drame
Film de Robert Wise
Morrinson a mis 6/10.
La Forêt interdite (1958)
Wind Across the Everglades
1 h 33 min. Sortie : 18 février 1959 (France). Aventure, Drame, Romance
Film de Nicholas Ray et Budd Schulberg
Morrinson a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Gaucher (1958)
The Left Handed Gun
1 h 42 min. Sortie : 26 septembre 1958 (France). Western, Biopic
Film de Arthur Penn
Morrinson a mis 6/10.
Le Septième Voyage de Sinbad (1958)
The 7th Voyage of Sinbad
1 h 28 min. Sortie : 23 décembre 1958. Fantasy, Action, Aventure
Film de Nathan Juran
Morrinson a mis 6/10.
Les Nus et les Morts (1958)
The Naked and the Dead
2 h 11 min. Sortie : 6 août 1958 (États-Unis). Guerre
Film de Raoul Walsh
Morrinson a mis 6/10.
Cendres et Diamant (1958)
Popiól i diament
1 h 43 min. Sortie : 6 novembre 1959 (France). Drame, Guerre, Romance
Film de Andrzej Wajda
Morrinson a mis 6/10.
L'Homme au pousse-pousse (1958)
Muhomatsu no issho
1 h 44 min. Sortie : 12 décembre 1958 (France). Drame, Comédie
Film de Hiroshi Inagaki
Morrinson a mis 6/10.
Les Amants (1958)
1 h 28 min. Sortie : 5 novembre 1958. Drame, Romance
Film de Louis Malle
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.