Walt Disney Studios en 2006

Annotation :

Sorti le 13 Janvier 2006 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Jerry Bruckheimer Films.
Budget: 30 000 000 $.
Box-office mondial: 42 600 000 $.

AVIS:

Ce qui est cool (ou pas, c'est selon) avec Jerry Bruckheimer, c'est qu'il est quasiment impossible d'être déçu par ses productions puisqu'on sait exactement ce qu'on va y trouver: Des messages de tolérances, des ralentis et chants féminins couvrant des actions héroïques, des rappels des temps durs de l'Amérique etc... Vu que sa collaboration avec Disney a porté ses fruits avec le très bon Le Plus Beau des Combats, le producteur réitère l'expérience dans Les Chemins du Triomphe qui retrace l'ascension d'une équipe de basketball au NCAA avec un cinq majeur noir. À nouveau, ce sont la racisme et la discrimination qui sont les thèmes majeurs du film mais avec un traitement moins abouti que dans Remember The Titans. Pour un film qui encense autant l'égalité entre les noirs et les blancs, il est dommage que ces derniers aient moins de temps à l'écran. Aussi, si l'équipe finit par être appréciable, la vie de l'entraîneur aurait mérité à être plus explorée. Enfin, la réalisation assez approximative et la photo pas bien belle gâchent quelque peu les matchs qui gagnent en intensité lors de la deuxième heure. Pour le reste, Les Chemins du Triomphe fait correctement le job.

6/10

Annotation :

Sorti le 27 Janvier 2006 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / The Kennedy/Marshall Compagny.
Budget: 1 000 000 $.
Box-office mondial: 11 000 000 $.

AVIS:

Assez étrange qu'Objectif Mars soit sorti au cinéma au vu de son contenu assez maigre en comparaison à d'autres documentaires sur le même thème.
En 40 petites minutes, le documentaire évoque la mission Mars Exploration Rover consistant à envoyer deux robots sur la planète citée afin d'y étudier sa géologie et surtout la présence d'eau sur le terrain.
Sujet assez intéressant mais pourtant traité dans un film très court et dont l'expérience n'est pas pleinement vécue puisque George Butler use d'images de synthèses à de nombreuses reprise ce qui gâche grandement l'immersion.
Mais à son crédit, cela reste intéressant à regarder et la musique composée par Philip Glass est de qualité.

6/10

Annotation :

Sorti le 7 Février 2006 aux États-Unis.
Production: DisneyToon Studios.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 34 958 637 $.

AVIS:

Sorti uniquement en video aux États-Unis mais au cinéma dans quelques pays comme en France, Bambi 2 est largement plus travaillé et acceptable que Peter Pan 2: Retour au Pays Imaginaire ou Le Livre de la Jungle 2.
Toute la partie traitant la relation entre Bambi et son père, Le Grand Prince, est étonnamment très réussie. Les moments qu'ils partagent ensemble sont très souvent calmes et posés et laissent l'émotion se mettre en place rendant parfaitement hommage au premier film.
La partie humoristique, en revanche, est bien plus discutable. On rigole peu et les gags sont assez navrants voire stupides la plupart du temps. Même Pan-Pan ne relève pas le niveau.
Et c'est bien dommage car en soit, ce dessin animé est tout à fait correct. Son animation est de qualité, les chansons sont agréables et on a pas mal de bonnes scènes à se mettre sous la dent.
Dans le haut du panier des suites Disney.

6/10

Annotation :

Sorti le 17 Février 2006 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / The Kennedy/Marshall Compagny.
Budget: 40 000 000 $.
Box-office mondial: 120 400 000 $.

AVIS:

Basé sur le film japonais Antartica de Koreyoshi Kurahara, Antartica, Prisonniers du Froid n'est ni plus ni moins qu'un remake à la sauce américaine changeant les origines de l'expédition ainsi que son époque.
On pourra critiquer Disney sur cette stratégie assez grossière de se réapproprier une histoire vraie mais tant que le nouveau film tient la route, je ne vais pas faire mon difficile. Et chance, il tient la route, même très bien la route.
Si Frank Marshall n'est pas un réalisateur parfait et que le récit affiche quelques longueurs surtout dans sa deuxième heure, l'histoire d'Antartica, Prisonniers du Froid reste très prenante dans le sens où ce sont les chiens de traîneaux qui occupent la majorité de l'histoire, une fois abandonnés sur place. Leur lutte pour la survie est de loin la partie la plus intéressante du film étant riche en émotion et en paysages magnifiques de l'Antarctique. Même Paul Walker est franchement très sympathique dans son rôle de maître rongé par le remord.
Un film inhabituel dans le catalogue Disney mais rafraîchissant.

7/10

Annotation :

Sorti le 10 Mars 2006 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 50 000 000 $.
Box-office mondial: 87 100 000 $.

AVIS:

Je ne sais pas qui est le crétin qui a traduit The Shaggy Dog par Raymond mais j'espère qu'il a été viré depuis le temps. Aucun personnage dans ce film ne s'appelle Raymond donc pourquoi ce titre? Pourquoi?
Remake de la très sympathique comédie Quelle Vie de Chien, Raymond est symptomatique de toutes les comédies disneynnes des années 2000. Il est plus dérangeant que drôle.
La transformation en chien (fainéante au passage) est plus lente et laisse le temps au spectateur d'endurer la dure épreuve qui l'attend, Tim Allen se comportant toujours sous forme d'humain comme un chien en léchant sa femme, tirant la langue et aboyant au tribunal. Tuez-moi par pitié.
Le casting est sous-exploité (Robert Downey Jr., Danny Glover), l'humour est ringard, les effets spéciaux sont ratés et l'histoire est d'une fainéantise insupportable en plus de nous rendre mal à l'aise.
Revoyez plutôt les deux premiers films.

3/10

Annotation :

Sorti le 14 Avril 2006 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / C.O.R.E Feature Animation.
Budget: 80 000 000 $.
Box-office mondial: 102 300 000 $.

AVIS:

Vous détestez Madagascar? The Wild va vous faire changer d'avis.
J'ignore qui a plagié qui en premier entre Dreamworks et Disney mais en tant que film, cette coproduction est un ratage total.
Il n'y a juste aucun effort, aucune volonté de bien faire, aucune envie de raconter une bonne histoire. C'est le cliché-même qu'on se fait du film d'animation 3D moyen voulant copier la formule de la boîte aux grandes oreilles.
Si l'animation est de temps en temps à peu près acceptable, les personnages sont insupportables, tout le monde crie, tout le monde bouge dans tous les sens, personne n'est naturel, le scénario ne sait pas du tout quoi raconter et quand la fin arrive, on se demande encore pourquoi est-ce qu'on a perdu notre temps à regarder cette purge.
À fuir!

3/10

Annotation :

Sorti le 9 Juin 2006 aux États-Unis (avant Cars: Quatre Roues).
Production: Pixar Animation Studios.

AVIS:

Grosse nostalgie pour ce court-métrage Pixar. Je l'ai vu je ne sais combien de fois en repassant les bonus du DVD de Cars et il est non seulement très bien animé et réalisé mais surtout très drôle. À voir juste pour le combat entre les deux hommes-orchestres!

8,5/10

Annotation :

Sorti le 9 Juin 2006 aux États-Unis.
Production: Pixar Animation Studios.
Budget: 120 000 000 $.
Box-office mondial: 462 200 000 $.

AVIS:

Grand retour de John Lasseter à la réalisation 7 années après son sublime Toy Story 2, Cars: Quatre Roues fait pourtant parti des Pixar les moins appréciés du grand public.
Ce qui peut se comprendre puisqu'il a des airs de publicité pour des figurines de voitures, son concept étant par ailleurs très bizarre et surtout peu clair.
Mais pour ma part, Cars est un film que j'apprécie car je trouve justement que sa grande force est de nous faire presque oublier que ce sont des voitures. L'histoire n'est pas centrée sur la course mais sur un message plus simple et intéressant par rapport au progrès et au changement. Pixar restent fidèles à leurs thèmes habituels et Cars dégage ainsi une atmosphère douce et apaisante sur un fond plus complexe qu'il n'y paraît.
Bien plus intéressant qu'il n'en a l'air au premier abord.

7,5/10

Annotation :

Sorti le 7 Juillet 2006 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Jerry Bruckheimer Films.
Budget: 225 000 000 $.
Box-office mondial: 1 066 000 000 $.

AVIS:

AVIS:

3 ans après La Malédiction du Black Pearl, Gore Verbinski revient à la réalisation d'un nouveau Pirates des Caraïbes préparant surtout le terrain pour le troisième film tourné à la suite. Et c'est là que ça pose problème, Le Secret du Coffre Maudit est une très longue exposition des futurs enjeux et dilemmes des personnages dans le prochain volet qui ne parvient pas totalement à retrouver la sève du premier film. À de trop nombreuses reprises, Verbinski sur-utilise les incrustations gagesques forcées faisant perdre à son histoire le sérieux qu'elle essaie d'installer. Quand les méchants ne sont pas présents à l'écran, les protagonistes sont inutilement tournés en ridicule juste pour le besoin de créer un rire qui n'a pas lieu d'être. On regrette un tel déséquilibre alors qu'à côté, on trouve de très bonnes scènes d'action visuellement impressionnantes et de belles promesses pour l'avenir de la saga avec le nouvel antagoniste Davy Jones. Ce deuxième film reste divertissant et possède quelques vraies bonnes séquences mais n'est pas aussi maîtrisé que son aîné.

7/10

Annotation :

Sorti le 25 Août 2006 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 30 000 000 $.
Box-office mondial: 58 500 000 $.

AVIS:

À nouveau une adaptation de faits réels pour le Disney Live sportif annuel s'inspirant des efforts de Vince Papale, adulte sans femme et emploi renouant avec ses rêves de jeunesse dans l'espoir de s'en sortir dans l'équipe de football américain, les Eagles, en perte de popularité. Rien de transcendant dans ce qui est un film sur le dépassement de soi comme il en existe des centaines dans le genre sportif. On sait tout de suite où ça va aller et quelles vont êtres les étapes vécues par le héros. Le contexte social est intéressant mais sous-exploité alors qu'il aurait pu soutenir davantage les motivations du personnage. On pourrait apprécier les plans qui sont franchement pas trop mal s'ils n'étaient pas recouvert la moitié du temps de couleurs jaunâtres pas spécialement belles. La seule vraie petite surprise vient des personnages secondaires, j'ai bien aimé l'entraîneur débarquant pour la première fois dans l'équipe et changeant du modèle habituel des coachs âgés, j'ai bien aimé la relation que développe Whalberg avec la barman jouée par Elizabeth Banks, et j'ai bien aimé la façon dont Whalberg reste humble même dans les périodes les plus optimistes. Quant à Mark Whalberg, il fait bien le job. Correctement orchestré mais sans plus.

6/10

Annotation :

Sorti le 7 Septembre 2006 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.

AVIS:

À l'origine inclus dans le projet Fantasia 2006 avant que ce dernier soit annulé, La Petite Fille aux Allumettes est probablement un des courts-métrages d'animation les plus touchants et les plus émouvants des Walt Disney Animation Studios tant l'histoire d'origine ne perd rien de sa tristesse et de sa force dans cette adaptation animée.

8/10

Annotation :

Sorti le 20 Octobre 2006 aux États-Unis.
Production: Touchstone Pictures / Newmarket Films / Syncopy.
Budget: 40 000 000 $.
Box-office mondial: 109 700 000 $.

AVIS:

Entre son Batman Begins et le futur chef-d'oeuvre The Dark Knight, Christopher Nolan ne se précipite pas et revient à un type de films plus petit et moins ambitieux mais tout aussi soigné avec Le Prestige, adaptation du roman du même nom.
Cette histoire, se centrant sur deux magiciens rivaux dans le Londres de la fin du XIXème siècle, est non seulement portée par un casting irréprochable (Hugh Jackman, Christian Bale, Scarlett Johansson, Michael Caine, comme à leur habitude parfaits) mais surtout, elle bénéficie d'une écriture très maligne et fort bien pensée de Christopher Nolan et de Jonathan Nolan qui arrivent autant à embrouiller leurs personnages que les spectateurs devant des tours de magie stupéfiants dont comprendre leur fonctionnement ne sera pas chose aisée, et avec un rebondissement final inattendu.
Un film de Nolan, ça doit se voir!

8/10

Annotation :

Sorti le 3 Novembre 2006 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 12 000 000 $.
Box-office mondial: 110 800 000 $.

AVIS:

Dernier film de la trilogie non-prévue The Santa Clause, Super Noël Méga Givré est malheureusement une conclusion bien décevante en comparaison à ses prédécesseurs.
Sans être la catastrophe que nous vendaient les critiques, le budget du film est inexistant, Michael Lembeck reprenant uniquement les décors créés dans Hyper Noël en rajoutant par-ci par-là quelques CGI bien moches.
Quant à l'histoire, elle traîne beaucoup trop. L'"affrontement" entre le Père Noël et Jack Frost n'arrive que dans le dernier tiers après une heure de remplissage inutile où trop de sous-intrigues s'entrechoquent pour au final ne rien apporter. Les beaux-parents sont énervants, le retour de la famille de Calvin ne sert à rien et le final part dans tous les sens.
Il reste quelques bonnes idées et Tim Allen toujours attachant en Scott Calvin/Père Noël mais ça ne suffit pas.

4/10

Annotation :

Sorti le 8 Décembre 2006 aux États-Unis.
Distribution: Touchstone Pictures.
Budget: 40 000 000 $.
Box-office mondial: 120 700 000 $.

AVIS:

Après avoir divisé avec La Passion du Christ bien que ce dernier ait remporté un franc succès commercial, Mel Gibson s'attaque à un défi de taille, le tournage d'un film de survie retraçant la fin de la civilisation Maya tourné entièrement en langue yucatèque et financé par sa propre société Icon Productions (Disney ne s'étant occupé que de la distribution).
Avec Apocalypto, Mel Gibson démontre toute sa fureur de réalisateur et achève de prouver à quel point il est un cinéaste de très haut niveau. La mise en scène explose d'idées à chaque minute, l'immersion dans cet espace hostile et ravagé par la barbarie est totale notamment par une exploitation parfaite de la caméra numérique et une musique classique mais appropriée de James Horner.
Le recours à des acteurs non-professionnels permet d'obtenir des performances plus vivantes et une identification plus forte avec ces visages inconnus tandis qu'au coeur du récit se trouve la sauvagerie de l'espèce humaine qui n'est pas montrée à travers la jungle où l'homme doit affronter l'animal mais dans la cité où les mayas se livrent à des sacrifices humains pour calmer leurs divinités et affirmer leur bestialité avant de se lancer dans une chasse à l'homme époustouflante.
On ne ressort pas d'une expérience pareille indemne.
2 heures d'une férocité et d'une rage à couper le souffle. Un film unique!

9,5/10