Si ce livre de David Benioff se lit bien, c'est parce qu'il a un bon style et qu'il sait raconter une histoire sans qu'on s'ennuie.


On nous plonge dans les dernières 24 heures de Monty avant qu'il ne parte en prison. Nous allons le suivre pendant cette dernière ligne droite, tout en découvrant son histoire et celle de ses proches en parcourant des flash-back.


Riche d'une certaine atmosphère, nous vivons ce roman à travers des personnages profonds. La richesse que développe l'auteur à ce niveau nous permet de le suivre avec envie. La plupart de ces personnages autour de Monty, comme celui-ci, sont visités dans leurs méandres psychologiques. Et nous pouvons voir combien cet univers est peuplé d'âmes torturées, endurcies et sensibles à la fois. Le paysage très masculin rencontre des femmes servant d'appui aux hommes, mais elles sont plutôt transparentes. A part peut-être une jeune étudiante...


Mais on ne peut pas dire que l'action soit le nerf de cet ouvrage. La lenteur, ou les relations entre les personnages sont les sujets de préférence ici, même si on ne s'ennuie pas. Mais je ne peux pas dire que ce soit du haut vol non plus.


Toute cette attente dans laquelle nous met l'auteur, de savoir comment le livre a se terminer, nous permet d'envisager plusieurs fins. Parce qu'on nous fait vivre le choix qu'a Monty dans cette situation : aller en prison ou bien s'enfuir avant. Mais justement, la fin n'est peut-être pas à la hauteur de nos fantasmes. L'idée est belle, mais peut-être l'ai-je trop sentie venir.


Si ce livre se lit bien, que ses personnages sont intéressants, on ne peut pas dire que l'histoire soit très originale. On ne peut pas dire non plus que ce soit un livre qui nous transporte complètement et nous laisse dans son atmosphère la dernière page tournée.


On passe un bon moment, et c'est tout.

Budokick
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le 18 août 2021

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