Critique de 77 par Charybde2
Sublime enfance d’un fief : comment grandir dans le silence du sud 77. Drôle, poignant, inventif en diable : une très belle surprise. Sur le blog Charybde 27 :...
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le 15 sept. 2019
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Ce premier Roman est plutôt étonnant, mais dans le bon sens du terme.
Dans le 77, entre un bitume encore lointain mais avec sa dangerosité en toile de fond, la campagne de la banlieue lointaine. Et des jeunes plutôt désœuvrés essaient de survivre dans un univers qui oscille entre ma jeunesse Normande et la violence d’un Eddy Bellegueule. On suit la journée de Mignonne, le narrateur, qui décide de ne pas monter dans le bus de l’école et de rester seul dans l’abri bus, avec ses boulettes, la nationale et les souvenirs.
Des souvenirs souvent violents, mais touchants et sincères, avec une réelle explication en toile de fond des difficultés de socialisation. Le tout dans un emballage très rap / Virginie Despentes qui fait parfois trop « Technikart – les Inrocks » approuved pour être honnête.
L’ensemble est cependant agréable et conforme à pas mal de premiers romans : imparfait mais furieusement sincère, même si l’on reproche forcément un peu la fin avec les gloubi-boulga anti patriarcat à la mode qui fera vieillir prématurément ces pages.
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Créée
le 14 janv. 2020
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