Mallory, quinze ans, s’apprête à gravir le sommet du monde avec son père. Les semaines d’entraînements ne sont pas de trop pour se préparer physiquement à affronter la montée et tout ce qu’elle implique de souffrances physiques. Entre le manque d’oxygène et les conditions de météo extrêmes, les risques et les enjeux sont énormes. Mais Mallory craint bien plus de devoir répondre aux questions des journalistes que d’affronter la montagne. Pourtant, peu à peu, la jeune fille s’imprègne de la culture tibétaine, de la philosophie bouddhiste et prend conscience qu’elle peut utiliser sa voix pour faire passer un message. La chemin est long pour atteindre le sommet et Mallory en reviendra changée.
Silène Edgar signe un récit fort et juste porté par une adolescente qui cherche sa place dans sa famille et dans le monde. Les descriptions des paysages et de la culture tibétaine permettent une véritable immersion dans le récit, enrichi des discussions de l’auteure avec sa cousine – qui donne sa voix au personnage de Justine – et d’un séjour au Tibet. L’ascension de l’Everest sert de fil conducteur à ce roman d’apprentissage qui donne l’impression qu’on ne revient pas le même d’une telle expédition. Entre dépassement de soi et conscience écologique, 8848 mètres est un roman initiatique percutant.
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