Après m’être éreinté sur le Oh combien opportuniste « Les choses humaines » (Prix Interallié et Prix Goncourt des Lycéens) j’espérais retrouver une raison de vivre avec « Ah, les braves gens ». Un bouquin qui, lui, n’était pas écrit à des fins mercantiles, ni pour être dans l’air du temps. On me le présentait comme étant truculent, noir, poétique et désabusé. On l’affublait même, d’un sous-titre prometteur : “Da Vinci Code chez les ploucs” ! Ou encore de qualificatifs tout aussi engageants : “une galéjade littéraire qui sent bon le houblon et la rosée matinale…”
Je ne sais si ce sont les choses humaines qui m’ont troublé l’esprit et combien de temps me faudra-t-il pour m’en remettre, mais je n’ai pas réussi à m’intéresser aux aventures de Julius Dump à Puffigny.
Le fameux verbe fleuri de Franz Bartelt que l’on voudrait comparer à Audiard, au chanteur Renaud, à Simonin, à Desproges, ou aux Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio, sont si timorées que j’ai eu du mal à sourire.
Mon attente était sans doute trop forte.