La deuxième partie de ce roman fleuve comporte encore plus de pages que le déjà trop long "Black out": 930 ! Et les 500 premieres sont toujours aussi détaillées et on se languit, on se languit... qu'enfin les réponses arrivent !
Si enfin tout se dénoue dans la 2ème partie, avec un rythme bien plus palpitant, ça n'excuse pas un tel pavé qui est finalement constitué pour une grande majorité de questions in petto, de suppositions et de dilemmes interieurs.
Et pourtant on s'attache aux protagonistes dont on suit la vie quotidienne pendant cette terrible periode du Blitz à Londres. Certains sont parfois irritants (Polly), d'autres palpitants, mais quoi qu'il arrive on admire le courage décrit, et la reconstitution minutieuse de cette époque.
Le sujet du voyage temporel et de ses paradoxes m'a toujours fasciné, c'est aussi pour ça que je me suis accroché. Et tout se tient, même si nous sommes plus dans un roman historique que de SF.
Dommage que cette longueur plombe le tout, mais il y a des qualités d'écriture indéniables.