C'est ce que j'aime appeler une histoire classique renversée : la femme sauve l'homme et surpasse un traumatisme ancien (trop facilement cependant) afin de s'épanouir dans une relation de couple, et ce, malgré des antagonistes irrécupérables, prêts à tout pour détruire son bonheur. L'intrigue est assez peu sensée une fois l'élément perturbateur introduit, de sorte que j'en suis vite venue à regretter la situation initiale, celle de la « cohabitation contrainte ». On est bien loin des bals romantiques du premier tome de la série... D'ailleurs, la présence des différents « survivants » dans ce roman-ci est gênante : chaque apparition de l'un ou l'autre est malhabile, comme forcée pour perdurer une fausse tradition (à la différence près qu'il y a, pour la première fois, un aperçu de l'intrigue d'un volume à venir concernant Draven lui-même), tant et si bien qu'il faut avoir lu les tomes précédents afin de comprendre les liens qui unissent ces hommes.
Moins bon que le troisième, qui déjà était moins bon que le deuxième...