Si tu pensais que la romance au travail pouvait être un savant mélange de désir, de tension et d’intelligence émotionnelle, Beautiful Bastard de Christina Lauren est là pour te rappeler que parfois, c’est surtout une avalanche de clichés et de scènes torrides plaquées sur une intrigue aussi fine qu’un post-it.
Le pitch ? Chloé, jeune femme brillante et ambitieuse, bosse sous les ordres de Bennett Ryan, un patron arrogant, glacial, et bien sûr, outrageusement sexy. Ils se détestent… enfin, jusqu’à ce qu’ils se sautent dessus dans un élan de passion irrépressible. S’ensuit une alternance de disputes et de séances de rapprochement intense sur des surfaces inappropriées (mention spéciale aux bureaux et ascenseurs).
Le point fort ? C’est efficace, rythmé, et les scènes de tension sexuelle sont bien servies. Si tu cherches une romance à haute température et que tu n’es pas là pour le réalisme, ça peut faire le job. C’est un peu comme une série Netflix qu’on regarde en sachant exactement ce qui va se passer, mais qu’on ne peut pas s’empêcher de binge-watcher quand même.
Le hic ? L’intrigue est quasi inexistante. Les personnages passent leur temps à se détester puis à s’embraser, sans réelle évolution. Le schéma “on s’insulte / on se saute dessus” tourne vite en boucle et finit par ressembler à une suite de scènes torrides reliées par du dialogue minimal. Et puis, le côté "boss insupportable mais irrésistible" a un petit arrière-goût de déjà-vu, en moins subtil.
Bref, Beautiful Bastard, c’est une romance qui mise tout sur la tension physique et laisse un peu tomber la profondeur psychologique. Sympa pour une lecture rapide et sans prise de tête… mais si tu cherches un vrai développement émotionnel et des personnages complexes, mieux vaut passer ton chemin. Un guilty pleasure assumé, mais pas un chef-d'œuvre du genre.