Attention, ceci est moins une critique qu 'une suite de réflexions sur la théorie qui s'exprime dès le sous-titre de cet ouvrage. J'ai préféré utiliser la voie de la critique, plus lisible que le statut, et qui permet des textes plus longs sans avoir à fragmenter son texte en deux messages. La note est obligatoire, donc j'en ai mis une. Elle reflète surtout ce que je pense de ce type de théories.
J'avoue que j'ai du mal à croire à la théorie exprimée dans ce livre. Bien sûr il peut y avoir tendance très tôt à l'homosexualité (comme on peut avoir tendance à être de nature colérique, timide ou Dieu sait quoi), mais ça me semble plus du domaine de la neuro psychiatrie, voire de la psychiatrie tout court, que de la biologie à strictement parler.
L'auteur est neuro endicronologue et aussi zoologue de formation. Des disciplines plus qu'estimables, mais je ne crois pas que ça prédispose vraiment à étudier le thème de l'homosexualité, ni même de l'inné et de l'acquis (plutôt négligé dans son ouvrage "quand le cerveau devient masculin".).
Ca fait un bout de temps que l'homosexualité n'est plus inscrite au registre des maladies mentales. Si c'est pour la voir reléguée au rang de caractéristique congénitale de caractère biologique, ça ne rassure pas vraiment : à quand les tests dès la pouponnière, la crèche ou la maternelle ? Sans compter que ce n'est pas ça qui va mettre un terme au phénomène des camps de conversion et autres thérapies douteuses .
Bon j'ai poussé mon coup de gueule, j'arrête là.