Si tu pensais que les thrillers technologiques allaient à cent à l’heure, enchaînant tension et révélations explosives, Black-out de Marc Elsberg est là pour te rappeler que parfois, une bonne idée de départ ne suffit pas à maintenir le courant jusqu’au bout.
L’histoire démarre sur une panne d’électricité massive qui plonge l’Europe dans le chaos. Les centrales lâchent, les réseaux tombent en miettes, l’eau devient rare, et en quelques jours, c’est la catastrophe. Au milieu de tout ça, un ancien hacker italien, Piero Manzano, flaire un sabotage… et se retrouve embarqué dans une course contre la montre pour éviter l’effondrement total.
Le gros point fort ? Le réalisme flippant du scénario. Elsberg a fait ses devoirs, et le roman s’appuie sur des bases techniques solides qui rendent le black-out crédible et glaçant. On sent la tension monter au fil des jours, et certains passages montrent bien à quel point notre société est fragile face à une telle crise.
Le hic ? C’est long, parfois trop. L’intrigue traîne en longueur avec des descriptions détaillées qui ralentissent le rythme. Les personnages, bien que fonctionnels, manquent un peu de relief, et certains dialogues tombent un peu à plat. Si tu cherches une tension à la 24h Chrono, tu risques de trouver le temps un peu long avant les vraies accélérations.
Bref, Black-out, c’est un thriller bien documenté et inquiétant sur les risques d’un effondrement énergétique, mais qui aurait gagné à être plus nerveux et moins explicatif. Un roman à lire si tu veux flipper sur ta dépendance à l’électricité… mais peut-être pas en cas de coupure de courant, histoire de ne pas trop paniquer.