Dire que la littérature française a prêté un droit de parole à Jacques ROGER ne serait que pur euphémisme. En effet, écrire une biographie est complexe, la technique de délayage des faits et la chronologie qui s’y associe, contribuent à mon humble regard, à donner une dimension propre au paysage littéraire .On connaît le professeur d’université, celui dont je veux parler ici, malheureusement décédé, homme de savoir, historien des sciences, spécialiste des questions de société, enfin l’auteur d’une œuvre sans pareil, intitulée «Buffon, un philosophe au jardin du Roi». Néanmoins, j’appuie mon affirmation du départ, évidence pour une majorité: J ROGER n’a pour ainsi dire pas eu un parcours atypique, simplement original compte-tenu de l’orientation de ses écrits, ses travaux ont bien entendu alimenté l’histoire du naturalisme, donc la philosophie des Lumières et par voie de conséquence la littérature. Voilà qui est démontré. BUFFON, observateur et classificateur, initiateur en histoire naturelle, est connu pour avoir été l’Intendant du Jardin des Plantes pendant un demi siècle jusqu’à l’aube de la Révolution. Pendant la Terreur, cet espace fut transformé en Muséum national d’histoire naturelle dont la création de sites semblables s’est largement étendue sur l’hexagone .Si nous passons par le quartier Latin, essayons d’accomplir ce détour par la rue Buffon, le Jardin des Plantes, la Ménagerie ainsi que la Galerie de l’évolution seront là pour nous accueillir. La nouveauté et l’audace du projet de BUFFON ne doivent en aucun cas être sous-estimées. Car il a été le premier à tenter la synthèse des recherches et observations accumulées par un siècle de plus en plus fasciné par la nature vivante, et à s’émanciper, sans provocations inutiles, des liens contraignants de la tradition biblique.
Et ne cessons jamais de penser que Jacques ROGER, par son livre écrit en 1988, a su trouver les mots vrais pour décrire le parcours étonnant de BUFFON, illustre savant dans la lumière.
Tempuslegendae
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le 26 oct. 2013

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