Lilas, anciennement naine guerrière, a pris une retraite paisible en ouvrant une auberge. Son mari, Frêne, s'est "ancré" non loin de là. En compagnie de son amant, l'elfe Errance et de ses amis, elle s'occupe de son auberge et de ses clients. Jusqu'au jour où son fils, Saule, débarque avec une jeune fille, Brune, qui semble en train de mourir. Petit problème : Saule s'est enfui de chez la Haute Fée avec Brune ... Voilà Lilas contrainte à la fuite avec son fils.
On va faire simple : je n'ai pas du tout accroché à ce livre. Il y a pas mal de bonnes idées dedans, entre autre le fait qu'une fée prenne littéralement la place du cœur des êtres, les rendant en quelque sorte prisonniers de la Haute Fée ; les fées renégates et les nains qui "s'ancrent" plutôt que de mourir de vieillesse. Seulement voilà, à force de bonnes idées, une certaine confusion s'installe. Beaucoup de notions ne sont pas très évidentes à comprendre et ne sont pas forcément expliquées, ce qui ne rend pas facile la plongée dans cet univers original.
"Le premier cadavre gît au pied de l'escalier. Un jeune milicien vautré contre un mur, le menton sur la poitrine, les deux jambes repliées sous les fesses. Cerne le saisit par les cheveux pour relever son visage. Sa bouche est ouverte sur un cri muet, le cou violacé. A l'aide de son poignard, Cerne arrache les boutons du surcot et dévoile la torse du défunt. Dans un réflexe de survie, la fée a tenté de sortir en grattant la poitrine du malheureux de l'intérieur. Entre les deux lèvres de l'entaille pointe une main de la taille d'un ongle."
Là où le bat blesse également c'est que l'histoire n'est pas à la hauteur des idées développées dans le livre : une banale histoire de fuite devant des miliciens mal intentionnés. Je dois avouer que j'attendais autre chose en commençant ce roman.
C'était le premier roman que je lisais de cet auteur et je retenterai à l'occasion de lire un de ses romans car l'originalité des idées développées dans Chronique du Soupir a attiré mon attention, même si l'histoire en tant que telle ne m'a pas convaincue.
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