L’auteur nous raconte dans Ciel bleu son enfance en Mongolie dans une famille de nomades. Il faut bouger à chaque saison pour survivre et pour que le bétail survive. Ah le bétail ! Que de belles descriptions nous sont données. On ressent l’amour pour chaque bête.
Dans les familles de nomades dans les années 50, chaque enfant participe à la vie de famille : le narrateur, le cadet, possède un mini troupeau. Il doit les surveiller chaque jour, les connaitre et les emmener pâturer.
Dans cette vie au grand air, il y a aussi la grand-mère, qui abreuve le narrateur de ses histoires, contes mongols mais aussi des histoires de son enfance.
J’ai adoré ce livre. En ces temps de confinement, ce livre m’a fait voyager, j’étais dans les steppes avec ce petit garçon, je le voyais lutter contre les éléments : froid, neige et vent. Je le voyais courir avec son chien pour rechercher les moutons. Ce livre est doux et poétique, je le recommande vivement !