J’avais adoré « Cet Instant là »…j’ai détesté « Cinq jours »…A tel point que je n’ai pas pu finir de lire ce livre et cela m’a tellement contrarié que j’ai du faire une pause dans mes lectures.
Cette histoire, qui partait d’une bonne idée, m’a énormément déçue. Les personnages, stéréotypés au possible, semblent tout droit sortis d’un mauvais film à l’eau de rose ; la plume de l’auteur qui cherche à intellectualiser la moindre chose est fatigante. L’histoire, trop longue, est remplit de descriptions et de ressentis ennuyeux et inutiles… Les dialogues, lourds, longs, parsemés de psychologie de bas étages sont vides de sens…Bref, vous le comprendrez aisément, ce livre ne m’a pas enchanté du tout.
Au début du roman le lecteur se demandera quel est le but de tout ce marasme pseudo intellectuel…où veut en venir l’auteur…et surtout, si cela a réellement un intérêt pour la suite de l’histoire…Malheureusement que nenni !
Vous l’aurez compris en lisant la quatrième de couverture, Laura et Richard, malheureux dans leur vie, vont s’aimer durant cinq jours…Une rencontre qui va changer leur vie…ou pas ! J’ai lu la fin du roman, en sautant 200 pages environ et je n’ai pas été déçue du tout de l’avoir fait tant cette fin est…à l’image du reste de ce roman…
J’aurais aimé lire ce que la quatrième de couverture nous vendait…cette rencontre, cette passion,vivre et ressentir tout ceci. J’aurais aimé apprécier ces personnages et leur histoire soit disant « bouleversante ». Mais ce ne fut pas le cas.
Les dialogues de ces deux personnages, censés être d’un haut niveau intellectuel et culturel perdent le lecteur en route. L’agacement ressenti page après page prend le pas sur les émotions qu’il devrait ressentir…
Rien…voilà ce que ces personnages se disent. Du « rien » enrobé de blablas inintéressants qui se veulent très trèèèès intellectuels…car les personnages sont très trèèès érudits… Tout ceci sur fond de romantisme, de passion, d’amour naissant, de tendre folie… Cette histoire aurait pu être très intéressante si la plume de l’auteur n’avait pas, à mon sens, gâché tout son potentiel.
Bref…Une histoire insipide, qui se résumerait à 200 pages tout au plus si on devait réellement enlever tout ce qui est indésirable…terne…lourd…et j’en passe.
Je ne comprends pas où est le « bouleversant » de cette histoire…je ne comprends pas que l’on puisse dire que c’est le roman le plus bouleversant de Douglas Kennedy.
Je ne recommande pas ce livre …à moins bien sur que vous ayez des troubles du sommeil : dans ce cas, lisez 5 à 10 pages de ce roman…vous vous endormirez d’un trait et passerez une excellent nuit !