Tout d'abord, je tiens à préciser qu'on m'a prêté ce roman. Si un ami, m'avait réellement conseillé ce livre, il ne serait plus un ami aujourd'hui.
Le roman doit faire environ 250 pages et je n'ai jamais eu autant de mal à finir un livre. Censé être inspiré de la vie de l'auteur, je m'attendais à quelque chose de poignant, la dépression et la remontée du protagoniste suite à son accident de voiture ou quelque chose de ce genre. Si vous voulez lire une tranche de vie plutôt touchante, passez votre chemin. L'auteur se fantasme une vie à travers le "héros" et se croit tout droit sorti de Twilight, voire pire... Prenez tous les gros clichés des anti-héros badass, retirez leur le peu de crédibilité qu'ils ont et vous aurez déjà la moitié du bouquin en tête. Ajoutez un (des)intérêt amoureux, une dose de "dark" bien niais et des embûches sur le parcours des personnages qui n'en sont pas réellement, vous y êtes, Dackan Pja, entre ombre et lumière...
On pourrait se dire qu'avec une telle histoire, il faut être bien sûr de soi pour tenter la publication du monstre littéraire, une bête orthographique et grammaticale. Mais l'auteur arrive encore à nous surprendre, des répétitions de répétitions à répétition (ma phrase en contient moins que les siennes...) des fautes tout au long du roman, des expressions plus que douteuses, des noms orthographiés différemment selon les passages. Mais j'ai tout de même envie de décerner une mention spéciale à la fameuse phrase "Le réveil les réveillèrent."
On passe un bon moment dans les premiers chapitres en se payant une bonne tranche de rire. Mais la lecture devient très vite pénible.
Point positif : il y a tout de même un récapitulatif des chansons écrites par le héros à la fin du roman. Depuis, je trouve les paroles de Justin Bieber presque sympas.