Mauvais, borderline pédo et assurément sexiste.
La relation de Villeneuve à Apolline est franchement dérangeante, elle a plusieurs décennies de moins que lui et pourtant on le sent clairement amoureux d’elle, ce qu’il admet tard dans le roman. La jeune fille est décrite comme ayant entre 14 et 20 ans quand lui est plutôt supposé se trouver dans la fin de quarantaine.
Manon, sa femme, est décrite de manière extrêmement péjorative, le slut-shaming va bon train, et à la fin, on est en bon droit de penser que le "héro" du roman la laisse crever quand elle a été mise en prison pour prostitution et qu’il ne va pas la chercher malgré qu'il soit conscient que cela lui garantisse d'être tuée.
Le roman pose donc un gros problème moral dans les relations de Villeneuve aux deux femmes présentes dans le roman.
L’aspect de lutte des classes auquel on s’attend en ouvrant ce roman que la quatrième de couverture nous vend comme une dystopie climatique est à peine présent, le "héro" n’y prend que très modestement part et préfère de manière générale obséder sur « sa petite élève » au lieu de se joindre à ses camarades lors des diverses insurrections.
Dernières fleurs avant la fin du monde est donc empreint d'un sexisme gerbant que ne parvient pas (et n'essaie pas réellement) de nous faire oublier son vague déguisement de roman post-apo gaucho qui sert vraisemblablement seulement à le faire décoller des étagères de librairie.