700 pages qui m'ont fait peur. Mais je suis rentré dedans. Je ma suis laissé porter par la langue. C'est noir, c'est triste et c'est beau. La tristesse et l'angoisse de cet enfant nous est perçue à travers les mots, les comparaisons, le manque de ponctuation, le vocabulaire de Mr Tince (pseudo). A certains moments j'aurais aimé qu'un acteur de la comédie française me lise des pages, pour mieux les savourer. C'est vrai on pense à Céline pour la langue mais aussi pour les personnages qui sont tous pitoyables.
Un très grand livre de la rentrée que je conseille vivement.
Je relirai certains passages c'est certain.
Il va rester longtemps avec moi.