J'avais été très émue par le récit autofictif de Delphine de Vigan autour de la bipolarité de sa mère et sa fin tragique, c'est donc avec une certaine confiance que j'abordais le texte de Violaine Huisman. Cette dernière s'était vue décerner en 2018 plusieurs prix pour son premier roman au très beau titre, "Fugitive parce que reine", un récit consacré à la vie de sa propre mère, maniaco-dépressive qui avait fini par mettre fin à ses jours.
Commençons déjà par ce qui fonctionne : le style est soigné (presque trop, flirtant dangereusement avec l'affèterie, goûtant un peu trop la tournure stylisée et le terme pointu qui sonne bien) ; la scène de fin, la crémation de la mère, avec ses deux filles déchirées, ne peut évidemment qu'émouvoir toute personne titulaire d'un cœur en état de marche.
Non, le problème, c'est tout le reste.
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