Foutredieu !
(t'imagines gros ? pour que j'fasse une entrée en matière ça comme, c'est que ça envoie du lourd)
Au pays des frissons, quand la nuit tombe, je nomme Eliza Granville la dinguerie de cheffe du village Inquiétude. Bon déjà quand ça parle de contes qui vont pas dans le même sens que Walt Disney, ça fait des points en plus généralement.
Je veux dire par là que tout le monde ne vécurent pas heureux et n'eurent pas beaucoup d'enfants forcément. T'as des contes où les gosses finissent bouillis dans une marmite, dévorés par un ogre, les bras arrachés, les jambes tronç... EH LOULOU RESPIRE...
Moult pardons mes fidèles, mais j'ai l'écume des jours de Junk Food, quand je raconte l'intérieur de ce petit chef d’œuvre.
Place à l'instant "je me la pète un peu".
Y'a pas si longtemps que ça j'ai lu un bouquin bien vénère sur le traitement des contes de fées, de leur manière de les transmettre et de ce que ça t'apporte à l'intérieur de ton inconscient, ta psyché, ta féminité (y compris chez nous, les mecs ouais ouais). Ça s'appelle Femmes qui courent avec les loups, de Clarissa Pinkola Estés. Là où j'veux en venir c'est que si tu trouves toi même tes petites thérapies quand on te raconte des belles ou des horribles histoires, alors Gretel and the Dark est fait pour toi.
T'as deux histoires en une. La première se passe à l'aube du XXe siècle, à Vienne. Un lointain pas trop pote de Freud, retrouve par pur hasard une jolie jeune fille au crâne rasé et toute de chair vêtue, il la prend sous son aile et décide de lui venir en aide. La tâche s'annonce fortement compliquée étant donnée que Lilie prétend qu'elle a été fabriquée et qu'elle sort d'un conte défait (krkr).
La deuxième histoire, c'est Krysta, une très très jeune demoiselle, élevée par son papa depuis la mort douteuse de la maman. Elle fait la misère à toutes ses gouvernantes, à toutes les copines de son père, jusqu'au jour où celui-ci est retrouvé étranglé. Vu la sympathie des adultes pour Krysta et son père étant "médecin" dans un camp de concentr... BON STOP ! Mais oui mais du coup ils vont la balancer dans le camp et ... STOP ON T'AS DIT.
Ok ok ! Tu t'en doutes gros, les deux histoires sont belles et bien liées mais si je t'en dis plus je vais tout niquer et quand on voit le moment super terrifianmagiquopoignanchialantépouvantable que tu passes. Ce serait con.
(Bon et je le dis pas souvent, mais chapeau à la traductrice, parce que c'est pas évident de laisser des morceaux en polonais/yiddish/allemand pour te faire comprendre que c'est nécessaire à la lecture de l'histoire même si toi tu comprends rien quand tu lis.
... ça s'appelle un gros flou what the fuck mais tu verras où j'veux en venir si tu te décides à lire ce GENIALOTROCOOL roman que Cora m'a donné super envie de lire, et comme libraire c'est aussi son métier alors c'est bon)