Mafia, créatures anthropomorphes et romance gay

Tout d’abord, je précise que j’aurais dû me renseigner davantage sur le bouquin plutôt que de me fier simplement au résumé proposé sur SimPlement. Pas que je sois déçue, loin de là, mais je pense qu’il est important de signaler la présence de scènes érotiques ; le livre n’est donc pas à mettre entre toutes les mains. La surprise passée, j’ai trouvé l’amorce de l’histoire franchement entrainante : l’action commence dès les premières pages et le rythme ne décélère pas jusque la fin du roman. Pas de temps morts, les descriptions permettent d’imaginer clairement la ville de Prague et les personnages apportent leur lot de couleur. Les simples humains d’abord : Hélène et Anya, respectivement la sœur et la meilleure amie du protagoniste qui même si elles ne sont que peu présentes, apporte une petite touche de fraicheur et de féminité bienvenue. La Garde Écarlate regroupant les mages chasseurs d’hybrides est étrangement charismatique, et ce malgré ses rares apparitions. Les hybrides enfin, aussi nombreux que divers : des loups, des chats, des lynx ou même des rapaces ; avec chacun leur histoire et leur caractéristiques propres. Dursan est attachant dans la mesure où il est le monsieur-tout-le-monde, un personnage auquel on croit aisément et représente en somme l’ami rêvé. Milo, deuxième figure la plus importante de l’histoire en impose clairement : un colosse aux cheveux de jais, parrain de la pègre et alpha de la meute de Prague. Son mutisme rajoute une facette à la fois inquiétante et vulnérable au personnage qu’il incarne. J’ai beaucoup aimé la dualité homme/loup, et voir comment la limite entre ces deux parts du personnage en vient à mincir pour finalement disparaître. Si j’ai déjà un petit penchant pour les histoires de créatures anthropomorphiques, j’ai particulièrement aimé la dimension historique/mythologique de celle-ci et l’univers véhiculé. Même si j’aurais peut-être aimé une histoire encore plus poussée de l’origine des hybrides, des premiers nés et de leur opposition au Vatican. Autre point que j’ai trouvé intéressant : l’utilisation du lien du sang qui permet à la meute de nombreux avantages et traduit un sacrifice particulier. Je ne veux pas risquer d’en dévoiler trop, de peur de gâcher le plaisir ; je m’arrêterai donc là. La fin est certes un peu rapide, mais a su éveiller assez ma curiosité pour attendre le second tome de pied ferme.
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Fabledheartless
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le 24 mai 2017

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