Un space-opéra attachant et profond
"Kwest" participe visiblement de la construction d'un vaste univers galactique futuriste qu'Andreas Eschbach a amorcé avec son premier très original roman: "Des milliards de tapis de cheveux". En même temps, il se détache étonnamment des thèmes ou approches d'autres de ses romans comme l'excellent "Jésus Vidéo" ou le moins convainquant "Le dernier de son espèce".
Ici, avec par moment des clins d'oeil à l'Isaac Asimov de "Fondation", on suit l'épopée un peu baroque d'un commandant de vaisseau que la maladie condamne à brève échéance, et qui décide de partir à la recherche de la "planète des origine".
Les personnages savent se rendre attachants et les rebondissements de l'intrigue sont savamment dosés, même si par moment certaines transitions peuvent sembler un peu facile. En tout cas, avec Kwest, Andreas Eschbach montre que l'on peut créer des space-opéras avec des personnalités complexes et parallèlement façonner un monde d'Empire des étoiles, dont on pressent qu'il continuera à générer des extensions romanesques.