Dans le classicisme étudié de son roman, Brown glisse des idées saugrenues qu'il sait rendre crédibles par la simplicité des situations et l'épure de son écriture. On lit du pulp mâtiné d'une science-fiction décalée mais immersive. Le personnage principal devient vite l'alter ego du lecteur, qui s'y identifie aisément à lui, les situations sont simples, mais l'on se surprend à vouloir très vite tourner les pages, savoir comment il va se sortir des situations gênantes dans lesquels son auteur se plait à le fourrer.
"L'univers en folie" est loin d'être hilarant ou passionnant, mais son capital sympathie énorme en fait un moment de lecture décontractant, qui fait naitre les images des situations dépeintes avec une facilité qui force le respect.