La Trahison d'Einstein par Ponchiot
Prenant le métro occasionnellement depuis quelques semaines, j’ai pu découvrir la prédominance d’Eric-Emmanuel Schmitt, que je n’avais jamais lu auparavant, excepté le film d’Odette Toulemonde, que j’avais trouvé gentillet sans plus. Pour ce premier ouvrage lu en 2015, voici donc la trahison d’Einstein, choisi tout simplement car mis en avant dans ma bibliothèque et dans les rues autour de Montparnasse.
3 Personnages seulement, Einstein, en proie à ses doutes, le vagabond, qui lui oppose la raison commune, et le personnage de O’neill. O’neill, agent du FBI, représente une sorte de danger latent, émanation du Maccarthysme, inquiétant comme une pièce de Brecht.
L’auteur évite des écueils larmoyants, ainsi que la banalité et nous livre quelques bonnes pages dans ce texte court, qui se lit d’une traite. On reste cependant rapidement scotché aux dialogues, nous faisant regretter de ne pas avoir pu assister aux représentations théâtrales. Sans être une grande œuvre qui restera dans les annales, cette pièce récente est une bonne surprise et suffisamment intéressante pour me donner l’envoie de lire d’autres textes de Schmitt, je crois que c’était un peu le but.